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Les Russes prennent Kherson, continuent leurs bombardements

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Dans le nord du pays, Kharkiv, deuxième ville du pays proche de la frontière russe et déjà frappée par des bombardements meurtriers mardi et mercredi, a été pilonnée toute la nuit, selon les autorités régionales. (© KEYSTONE/AP/Pavel Dorogoy)

Les forces russes, après avoir pris leur première grande ville ukrainienne, intensifient jeudi leur pilonnage sur d'autres villes, accélérant l'exode de la population. Cela à quelques heures de nouveaux pourparlers en vue d'un cessez-le-feu.

"Nous allons reconstruire chaque immeuble, chaque rue, chaque ville", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky une semaine après le début de l'invasion russe.

"Vous allez nous rembourser pleinement tout ce que vous avait fait contre notre Etat", a-t-il ajouté à l'adresse de Moscou.

Moscou menace de nouveau

Côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a brandi à nouveau la menace d'un conflit nucléaire, en imputant la responsabilité aux Occidentaux.

"Tout le monde sait qu'une troisième guerre mondiale ne peut être que nucléaire, mais j'attire votre attention sur le fait que c'est dans l'esprit des politiques occidentaux, pas dans celui des Russes", a-t-il dit lors d'un point presse en ligne.

Kherson pris

Sur le terrain, des responsables ukrainiens ont confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi que l'armée russe contrôlait Kherson, métropole de 290'000 habitants proche de la péninsule de Crimée, après de violents bombardements.

Son maire, Igor Kolykhaïev, a annoncé avoir discuté avec des "invités armés", sous-entendant des troupes russes. "Nous n'avions pas d'armes et n'étions pas agressifs. Nous avons montré que nous travaillons à sécuriser la ville et essayons de parer aux conséquences de l'invasion", a-t-il écrit sur Facebook.

Le chef de l'administration régionale, Guennadi Lakhouta, a appelé sur Telegram les habitants à rester chez eux, indiquant que "les occupants (russes) sont dans tous les quartiers de la ville et très dangereux".

Marioupol "résiste"

Plus à l'est, à Marioupol, la situation "se dégrade d'heure en heure", a témoigné une de ses habitantes, Maryna, 28 ans.

Ce grand port ukrainien de la mer d'Azov, site clé pour permettre aux forces russes arrivant du Donbass, au nord-est, et de Crimée, au sud-ouest, de se rejoindre, "résiste" pour l'instant, selon l'armée ukrainienne.

Les Russes "n'ont pas atteint leur but principal, qui est de capturer la ville et de pousser jusqu'aux frontières administratives" des régions de Donetsk et Lougansk, partiellement contrôlées par des forces prorusses depuis 2014, a-t-elle affirmé.

Kharkiv pilonnée

Dans le nord du pays, Kharkiv, deuxième ville du pays proche de la frontière russe et déjà frappée par des bombardements meurtriers mardi et mercredi, a été pilonnée toute la nuit, selon les autorités régionales. Une membre ukrainienne de la mission locale de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe fait partie des morts, a indiqué l'OSCE.

A 200 km de Kharkiv, la métropole de Dnipro, centre industriel fort d'un million d'habitants et épargné pour l'instant, se préparait à un assaut russe. Les habitants entassaient des sacs de sable et préparaient des cocktails Molotov.

Les forces russes se trouvaient aussi dans les villes de Tcherniguiv et Nijyne, à quelque 150 km au nord-est et à l'est de Kiev, ainsi qu'à Sumy et Okhtyrka, à quelque 350 km à l'est de la capitale, mais "essaient d'éviter les combats" avec l'armée ukrainienne, selon cette dernière.

Explosions à Kiev

A Kiev, de fortes explosions ont été entendues pendant la nuit de mercredi à jeudi, selon des messages sur les réseaux sociaux. Des milliers de femmes et d'enfants sont réfugiés dans le métro, transformé en abri antiaérien.

L'avancée militaire russe intervient alors que des négociations russo-ukrainiennes doivent commencer jeudi à 15h00 locales (14h00 suisse), à la frontière bélarusso-polonaise, a précisé le négociateur russe Vladimir Medinski, qui la veille avait évoqué que les discussions devraient porter sur une cessez-le-feu.

De premiers pourparlers lundi, à la frontière ukraino-bélarusse, n'avaient donné aucun résultat tangible. Kiev réclamait l'arrêt immédiat de l'invasion, tandis que Moscou semblait attendre une reddition.

Washington soutient la diplomatie

Les Etats-Unis "soutiendront les efforts diplomatiques" de Kiev pour obtenir un cessez-le-feu avec Moscou, même si "c'est beaucoup plus difficile d'y parvenir quand les tirs résonnent et les chars avancent", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Le secrétaire d'Etat, qui sera dans les prochains jours en Pologne, dans les pays baltes et en Moldavie pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis face à la Russie, a alerté sur un "coût humain" d'ores et déjà "ahurissant". "Des centaines sinon des milliers de civils ont été tués et blessés", a-t-il déploré.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a redouté lui aussi que "le pire soit devant nous", avec "une logique de siège" des villes ukrainiennes, déjà employée par les Russes en Syrie et en Tchétchénie.

Un million de réfugiés

Le pilonnage meurtrier des villes ukrainiennes suscite une vive émotion dans le monde. Manifestations anti-guerre et élans de solidarité avec les Ukrainiens se sont multipliés, au vu des bombardements et de l'exode hors d'Ukraine de plus d'un million de personnes, selon les derniers chiffres du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU.

Ils fuient d'abord vers la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Moldavie, mais certains commencent aussi à arriver en train à Berlin depuis Varsovie. La maire de capitale allemande, Franziska Giffey, s'attend à prendre en charge jusqu'à 20'000 réfugiés.

Le chef humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths, a indiqué à l'AFP avoir récolté 1,5 milliard de dollars d'aide d'urgence pour l'Ukraine.

Moscou au ban du monde

L'isolement de la Russie est apparu clairement mercredi à l'Assemblée générale des Nations unies: les 193 pays membres ont voté à une écrasante majorité une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine". Seuls cinq pays s'y sont opposés, 35 s'abstenant, dont la Chine.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan, a annoncé mercredi soir l'"ouverture immédiate" d'une enquête pour crimes de guerre contre la Russie.

Effondrement du rouble

Les sanctions économiques infligées à Moscou par le camp occidental sont de plus en plus dures.

L'UE a confirmé que sept banques russes seraient, à compter du 12 mars, exclues du système de messagerie Swift, un rouage-clé de la finance internationale, tandis que la Banque mondiale a coupé tous ses programmes d'aide en Russie et au Bélarus.

Les agences de notation financière Fitch et Moody's ont rétrogradé la Russie dans la catégorie des pays risquant de ne pas pouvoir rembourser leur dette.

Après avoir perdu plus du tiers de sa valeur en devises étrangères, le rouble plongeait à nouveau de plus de 11% jeudi matin.

Moscou multiplie les mesures pour défendre son économie, mais aussi pour étouffer toute voix opposée à la guerre: la radio indépendante Ekho Moskvy s'est sabordée jeudi après avoir été interdite d'antenne mardi. Ses équipes compte exister encore sur des plateformes étrangères comme YouTube.

Conséquence de l'isolement économique de la Russie, les prix des hydrocarbures et de l'aluminium, dont Moscou est un gros exportateur, poursuivaient leur envolée. Le baril de pétrole WTI dépassait les 115 dollars, un record depuis 2008.

La Russie est aussi désormais quasi-bannie du monde sportif et culturel. Dernière mesure d'exclusion en date: le Comité international paralympique (CIP) a exclu jeudi les sportifs russes et bélarusses des Jeux d'hiver qui démarrent vendredi à Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une ville menacée par un violent feu de forêt au Canada

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Le feu ravageant la région de Fort Nelson est considéré comme hors de contrôle. (© KEYSTONE/AP)

Les évacuations d'habitants se sont poursuivies lundi au Canada en raison de l'avancée de violents incendies de forêt. Les flammes menacent une ville de l'ouest du pays.

"Les 48 prochaines heures seront décisives", a expliqué Bowinn Ma, la ministre de la gestion des urgences de la Colombie-Britannique, la province de la côte pacifique.

Au total, près de 5000 personnes ont reçu un ordre d'évacuation dans cette région en raison d'un feu considéré comme hors de contrôle et qui a dépassé les 5200 hectares dans le nord près de Fort Nelson.

Après avoir vécu l'an passé la pire saison d'incendies de son histoire, le pays a connu l'un de ses hivers les plus chauds, avec peu de neige dans de nombreuses régions. Ces conditions font craindre un nouvel été apocalyptique d'autant plus que certains feux ont brûlé tout l'hiver.

"Extrêmement inquiets"

"Nous sommes extrêmement inquiets", a ajouté Bowinn Ma, lors d'une conférence de presse, évoquant des conditions difficiles avec une "forte sécheresse et l'arrivée de vents d'ouest". "Il est très rare que nous ayons autant de personnes sous ordre d'évacuation à cette période de l'année", a-t-elle précisé.

Au total, la province recense 137 feux de forêt en cours lundi matin, dont 14 hors de contrôle. Dans la province voisine de l'Alberta, les hélicoptères luttaient contre 45 foyers actifs, dont deux hors de contrôle.

L'un d'entre eux est particulièrement surveillé, car il est proche de Fort McMurray, ville connue pour son exploitation des sables bitumineux, qui a été ravagée en 2016 par un incendie monstre, forçant l'évacuation de 90'000 personnes.

Autre point chaud: le Manitoba dans le centre du pays où un incendie a déjà détruit 35'000 hectares et a forcé l'évacuation de 550 personnes au cours du week-end. Le ministre fédéral de la protection civile, Harjit Sajjan s'est dit "très inquiet" lundi pour la situation dans ces trois provinces.

Les fumées de ces brasiers sont responsables depuis ce week-end d'une forte dégradation de la qualité de l'air.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un morceau du pont effondré de Baltimore détruit à l'explosif

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Le dynamitage vise à la fragmenter en segments plus petits et plus faciles à démonter le pont Francis-Scott-Key à Baltimore. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Les autorités américaines ont fait sauter à l'explosif lundi un morceau du pont de Baltimore qui s'était effondré en mars, percuté par un porte-conteneurs en détresse. La collision avait coûté la vie à six ouvriers.

Les équipes se sont servies d'explosions contrôlées pour sectionner les poutres métalliques d'une partie de la structure afin de faciliter la découpe des débris de l'ouvrage.

L'opération doit permettre aussi de dégager le Dali, ce navire de 300 mètres qui s'est encastré le 26 mars dans l'une des piles du pont et qui bloque toujours en partie le chenal d'accès à cet important port pour le commerce sur la côte est des Etats-Unis.

Comme un château de cartes

Peu après 17h00 (23h00 en Suisse), la structure ciblée a explosé dans un grand bruit, des poutres de métal chutant dans l'eau pendant qu'un large nuage de fumée noire s'élevait avant d'être dissipé par le vent. L'opération vise à la fragmenter en segments plus petits et plus faciles à retirer avec les immenses grues qui, depuis des semaines, démontent petit à petit ce mécano géant.

Le pont autoroutier Francis Scott Key s'était effondré en quelques secondes comme un château de cartes après avoir été percuté par le Dali qui luttait contre une avarie et n'a pu freiner sa course.

Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation de la chaussée sur le pont, tous des immigrés latino-américains, sont morts. Le dernier corps n'a été retrouvé que la semaine passée.

Le pont Francis-Scott-Key servait un axe autoroutier important pour le nord-est des Etats-Unis, reliant la capitale Washington et New York. Le transport maritime dans l'un des ports les plus actifs du pays avait été bloqué.

Un couloir temporaire de navigation a été ouvert, notamment pour permettre le passage de navires effectuant les opérations de déblaiement.

La police fédérale américaine (FBI) et le Conseil national de la sécurité des transports enquêtent sur l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au procès Trump, son ex-avocat devenu ennemi juré l'incrimine

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Donald Trump lundi lors d'une pause durant son procès. (© KEYSTONE/AP/Spencer Platt)

Il a été le fidèle lieutenant mais il a juré sa perte: l'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a affirmé lundi avoir menti, intimidé et menacé pour le compte de l'ex-président des Etats-Unis, dans un face-à-face au procès pour paiements dissimulés à une star du X.

Après le récit cru livré la semaine dernière par l'actrice et réalisatrice de films pornographiques Stormy Daniels sur une relation sexuelle en 2006 avec Donald Trump - qu'il nie - ce témoignage qui a commencé vers 09h30 (15h30 en Suisse) est l'autre moment crucial de ce procès historique aux lourds enjeux politiques.

A 77 ans, le candidat des républicains pour la Maison Blanche risque la première condamnation pénale - assortie peut-être d'une peine de prison ferme - d'un ancien président dans l'histoire des Etats-Unis.

Cela ne l'empêcherait pas de se présenter au scrutin du 5 novembre et encore moins d'être réélu pour revenir à la Maison Blanche, après son départ dans le chaos en janvier 2021.

Mais le procès perturbe sa troisième campagne présidentielle en l'obligeant à suivre en silence les audiences presque chaque jour depuis mi-avril au tribunal pénal de Manhattan.

Appelé à la barre, Michael Cohen, 57 ans, l'air nerveux en arrivant, a été déjà interrogé deux heures durant par une procureure pour savoir s'il a "menti" et "intimidé" des gens.

Rapide et calme

Le témoin, qui s'exprime rapidement mais avec calme, a répondu par deux fois "oui Madame" la procureure.

"C'est ce qui devait être fait pour accomplir les tâches", a dit sous serment l'ancien avocat.

Donald Trump est resté impassible avant de s'affaisser dans son fauteuil.

Tout au long de ce premier témoignage, Michael Cohen a impliqué son ancien patron en affirmant qu'il était au courant des paiements à Stormy Daniels et à une autre mannequin de Playboy, Karen McDougal, pour qu'elles taisent de prétendues relations sexuelles une dizaine d'années avant la campagne présidentielle de 2016.

M. Trump aurait ainsi dit à M. Cohen "de s'assurer" que l'histoire avec Karen McDougal "ne sorte pas", selon l'ancien avocat.

Le jury avait déjà pu entendre l'enregistrement audio d'une conversation privée où MM. Cohen et Trump évoquent un paiement pour obtenir le silence de Mme McDougal, qui affirmait aussi avoir eu une relation, de plusieurs mois, avec le magnat de l'immobilier et animateur de télévision dans les années 2000.

Michael Cohen a été le fidèle d'entre les fidèles de Donald Trump, surnommé son "pitbull".

Selon l'accusation, quand l'avocat a été remboursé en 2017 des paiements à Stormy Daniels, par celui qui était devenu président des Etats-Unis, cela avait été maquillé en "frais juridiques" dans les comptes de la holding immobilière de la famille, la Trump Organization.

Objectif: cacher que l'argent avait servi à étouffer un scandale sexuel, Donald Trump étant déjà marié à Melania en 2006.

Donald Trump est poursuivi pour 34 délits de falsifications comptables, qui pourraient lui valoir en théorie jusqu'à une peine de prison.

Haine tenace

Quand l'affaire avait été révélée par le Wall Street Journal en 2018, Michael Cohen avait d'abord affirmé avoir payé Stormy Daniels de sa propre initiative, sans en informer son patron.

Rattrapé par la justice, celui qui se targuait autrefois d'être prêt "à prendre une balle pour Donald Trump" s'est retourné contre lui en assurant avoir agi sous ses ordres.

Michael Cohen a plaidé coupable en 2018 d'évasion fiscale, fausses déclarations au Congrès et violation des lois de financement de campagne électorale, ce dernier délit étant directement lié au paiement à Stormy Daniels. Condamné à trois ans de prison, il a passé environ un an derrière les barreaux.

Michael Cohen et Donald Trump se vouent désormais une haine tenace.

Vendredi, les avocats du milliardaire avaient fustigé des vidéos sur TikTok où son ennemi juré apparaît vêtu d'un tee-shirt sur lequel Donald Trump se tient derrière des barreaux.

Le juge Juan Merchan a demandé au témoin de cesser de telles attaques, Donald Trump ayant lui-même interdiction de s'exprimer sur les témoins ou les jurés.

Une fois interrogé par les procureurs, l'ancien avocat devrait être soumis à un feu roulant de questions de la défense, qui l'a dépeint comme un menteur pathologique, un avis partagé par les partisans de Donald Trump.

"Cohen, c'est une grosse blague (...) Il n'a aucune crédibilité", a lâché Lisa Lombardo, 61 ans, lors d'un meeting de Trump samedi près de New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Giro: une première semaine "presque parfaite" pour Pogacar

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Tadej Pogacar voit la vie en rose sur le Giro (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Le Slovène Tadej Pogacar estime avoir réalisé une première semaine du Tour d'Italie "presque parfaite". Il a gagné trois étapes et porte le maillot rose de leader depuis la 2e étape.

"C'était une première semaine presque parfaite, je donne dix sur dix à l'équipe qui a fait du super boulot", a déclaré Pogacar (UAE Emirates) lors d'une visio-conférence durant la première journée de repos. "Je suis content d'avoir une belle avance (au général). Dans la perspective du Tour de France, cela peut me permettre d'adopter une stratégie plus défensive. Je vais utiliser le plus possible l'équipe pour atteindre la ligne d'arrivée" à Rome le 26 mai avec le maillot rose, a-t-il ajouté.

Après neuf des 21 étapes, Pogacar, vainqueur des 2e, 7e et 8e étapes, compte déjà 2'40 d'avance sur son premier poursuivant, le Colombien Daniel Martínez. Le Gallois Geraint Thomas suit à 2'58.

Des attaques attendues

"C'est une bonne chose d'avoir cet avantage, mais on se prépare à une deuxième semaine avec des attaques de nos concurrents, en particulier de l'équipe Ineos avec (Thymen) Arensman (9e du général, NDLR) et Thomas", a-t-il estimé. Selon le Slovène, la 10e étape mardi au départ de Pompéi et surtout la 15e avec son arrivée à Livigno peuvent faire des écarts durant la deuxième semaine.

Pogacar qui participe pour la première fois au Tour d'Italie, s'est dit ravi de son expérience sur les routes italiennes. "Il y a des différences entre les trois Grands Tours, ils ont chacun leur histoire, mais j'ai un faible pour le Giro".

"C'est plutôt bien organisé, on a de la chance avec la météo, les étapes ne sont pas trop longues et c'est moins stressant que le Tour de France", a expliqué le double vainqueur de la Grande Boucle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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