International
Les législateurs réunis pour désigner le prochain président
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Les législateurs somaliens chargés dimanche de désigner le prochain président du pays se sont rassemblés sous haute sécurité à Mogadiscio, capitale d'un pays confronté à l'insurrection des islamistes radicaux shebab. Trente-cinq candidats sont sur la ligne de départ.
Le scrutin a déjà pris plus d'un an de retard dans ce pays instable de la Corne de l'Afrique, qui souffre aussi d'une sécheresse historique qui pourrait provoquer une famine. L'élection suit un complexe système indirect, dans lequel les assemblées des Etats ainsi que des délégués investis par une myriade de clans et de sous-clans choisissent les législateurs qui, à leur tour, désignent le président.
Pour être élu, un candidat devra rassembler au moins deux-tiers des voix des députés et sénateurs (184). Si aucun ne réunit ce total au premier tour, un deuxième est organisé entre les quatre candidats arrivés en tête. Si aucun d'entre eux ne parvient à être élu, un nouveau tour de scrutin est organisé entre les deux candidats ayant réuni le plus de voix au deuxième tour.
La capitale a été placée sous couvre-feu interdisant toute activité publique. Les vols d'avion ont également été annulés, a indiqué une source officielle à l'AFP. Le chef de l'Etat sortant, Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, est candidat à sa réélection, ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a réussi à réaliser.
Sortir d'un an de crise politique
Cette élection doit signer la fin de plus d'un an de crise politique. Le mandat de Farmajo était arrivé à échéance en février 2021, sans accord avec les dirigeants régionaux sur l'organisation de nouvelles élections.
La prolongation de deux ans de son mandat par les députés en avril 2021 avait déclenché des combats à Mogadiscio, ravivant le souvenir des décennies de guerre civile qui ont ravagé le pays après 1991.
Le Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, avait ensuite été chargé de mener à bien les élections, mais le processus avait péniblement avancé, retardé par des conflits au sommet de l'exécutif et entre le gouvernement central et certains Etats fédérés.
Alliances et relations
"En termes de résultats, la politique somalienne est notoirement difficile à prévoir", explique Omar Mahmood, analyste à l'International Crisis Group: "C'est essentiellement une affaire d'alliances et de relations plutôt que de programmes".
Face au président sortant se présentent notamment deux prédécesseurs, Hassan Cheikh Mohamoud (2012-2017) et Sharif Cheikh Ahmed (2009-2012), ainsi que son ancien Premier ministre (mars 2017-juin 2020), Hassan Ali Khaire.
Parmi les autres candidats figurent le président de la région du Puntland, Saïd Abdullahi Dani, et une seule femme, l'ancienne ministre des Affaires étrangères et vice-Première ministre Fawzia Yusuf Adan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Viktorija Golubic a su attendre son heure
Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.
Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.
La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Trois ans de contrat pour Xabi Alonso
Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.
"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.
A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.
Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi
Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.
M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.
Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.
Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.
Choix "politique"
L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.
Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.
Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.
Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'héritage évanescent de George Floyd, cinq ans après sa mort
Les Etats-Unis commémorent dimanche la mort de l'Afro-Américain George Floyd, tué il y a cinq ans par un policier blanc et déclenchant de fortes mobilisations populaires, alors que Trump fait marche arrière sur toutes les réformes destinées à lutter contre le racisme.
L'arrestation et le meurtre de George Floyd le 25 mai 2020 à Minneapolis (Minnesota) avait donné une nouvelle ampleur au mouvement "Black Lives Matter" (BLM), qui rêvait de régler une fois pour toutes les questions de racisme profondément enracinées aux Etats-Unis, des violences policières aux inégalités systémiques.
Mais depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son gouvernement a supprimé les enquêtes sur les droits civils et a mis un frein aux initiatives d'embauche en faveur de la diversité. Mercredi, le ministère de la Justice a annoncé abandonner les poursuites judiciaires contre les polices de Minneapolis et de Louisville, accusées de violences après les morts d'Afro-Américains qui avaient secoué le pays en 2020.
Dans le même temps, BLM ne jouit plus du soutien dont il bénéficiait à l'origine lors des grandes manifestations, qui s'étaient répandues dans tout le pays, jusqu'aux portes de la Maison Blanche où Donald Trump terminait son premier mandat. Le mouvement a perdu de la vigueur et son bilan reste mitigé.
Une cérémonie de commémoration va malgré tout se dérouler sur ce qui a été renommé la Place George Floyd, à l'endroit où cet homme de 46 ans a été étouffé par le policier Derek Chauvin, qui avait longuement appuyé son genou sur le cou de la victime lors d'une arrestation musclée, provoquant sa mort.
Climat politique hostile
Petit carrefour dans un quartier résidentiel de cette ville du nord des États-Unis, la place est couverte d'oeuvres d'art protestataires, dont une peinture murale violette sur laquelle on peut lire: "Tu as changé le monde, George".
Ce message optimiste peint en 2020 est aujourd'hui en contradiction avec un président dont les alliés les plus extrémistes ont suggéré qu'il gracie Derek Chauvin, reconnu coupable du meurtre de George Floyd et condamné à plus de 22 ans de prison.
Certains experts estiment que la réélection de M. Trump était en partie un contrecoup de l'activisme de BLM, dont des manifestations avaient tourné à l'émeute dans certaines villes.
Les membres de la famille de George Floyd ont déclaré vendredi à l'AFP à Minneapolis qu'ils voulaient que les gens continuent à faire pression pour des réformes malgré le climat politique hostile.
"Nous n'avons pas besoin d'un décret pour nous dire que les vies noires comptent", a déclaré sa tante Angela Harrelson, portant un tee-shirt sombre représentant le visage de Floyd. Pour Paris Stevens, une cousine de Floyd, "Personne ne peut plus nous faire taire".
Les proches de George Floyd, ainsi qu'une cinquantaine d'autres personnes, ont observé une minute de silence vendredi après-midi avant de déposer des roses jaunes sur le bord de la route où l'arrestation fatale de Floyd a été filmée avant d'être diffusée dans le monde entier.
"Perpétuer la mémoire"
Des événements commémoratifs sont organisés chaque année depuis la mort de George Floyd et le thème cette année est: "Le peuple a parlé", suggéré par le petit-fils de Nelson Mandela, Nkosi, lorsqu'il a visité les lieux, selon Mme Harrelson.
Un thème censé refléter cinq années de protestations, explique-t-elle, ajoutant que "même si c'est fatigant, nous continuons".
Jill Foster, médecin à Minneapolis, 66 ans, a expliqué de son côté sur la place vendredi qu'honorer l'héritage de Floyd était une forme de résistance politique: "Donald Trump et son gouvernement essaient de tout réécrire et une nouvelle réalité est créée. Nous devons perpétuer la mémoire et continuer à faire circuler l'information".
Pour Courteney Ross, 49 ans, petite amie de Floyd au moment de sa mort, ce week-end d'anniversaire fait remonter une intense émotion. "Il me manque tellement, il me manque à mes côtés", soupire-t-elle, vêtue de noir et tenant un bouquet de roses jaunes.
"C'est magnifique de voir tous les gens venir le célébrer", poursuit-elle. "On voit une unité rare dans ce pays ces derniers temps, et les gens célèbrent un homme qui, vous savez, a donné sa vie pour nous."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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