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Culture

Le public de retour aux Journées littéraires de Soleure

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L'écrivain valaisan Rolf Hermann lit des extraits de ses oeuvres au public réuni sur les escaliers de la cathédrale St-Ours à Soleure. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après deux éditions purement virtuelles à cause de la pandémie, les passionnés de littérature ont repris possession de Soleure jeudi soir et pour les trois jours des Journées littéraires. Une dizaine d'auteurs et de traducteurs romands ont fait le déplacement.

Environ 18'500 personnes ont participé à cette 44e édition des Journées Littéraires, en présentiel et en ligne par stream audio, indiquent dimanche les organisateurs. En 2019, 17'800 personnes s'étaient rendues (en présentiel) dans la cité baroque.

Le directeur de la manifestation Dani Landolf et son équipe ont invité à plus de 140 événements qui se sont joués "à guichets fermés", précise le communiqué final. Outre les lectures classiques et les entretiens, des performances de slam, des ateliers, des tables rondes, des expositions et des soirées thématiques étaient prévues.

Présence romande

Des lectures gratuites se sont tenues tous les après-midi sur la scène extérieure devant les escaliers de la Cathédrale Saint-Ours. Environ 80 auteurs de Suisse et de l'étranger ont été invités. Si la grande majorité étaient germanophones, lecteurs et lectrices alémaniques ont aussi parfois été initiés à des oeuvres francophones et italophones.

Parmi les autrices et auteurs ou traductrices et traducteurs francophones présents au festival, on peut citer Simona Brunel-Ferrarelli, Rebecca Gisler, Pierre-André Milhit, Ivan Salamanca, François-Henri Désérable, Pierrine Poget et Blaise Ndala.

La nouvelle directrice de l'Office fédéral de la culture (OFC), Carine Bachmann, a participé pour la première fois à ce rendez-vous littéraire. Elle était déjà sur place mercredi soir avec le conseiller fédéral Alain Berset pour la remise des Prix suisses de littérature 2022, à trois Romandes notamment: Rebecca Gisler, Fabienne Radi et Isabelle Sbrissa. Le Grison Reto Hänny a reçu son Grand Prix suisse de littérature en mains propres également.

Clap de fin pour Dani Lanholf

Cette 44e édition est la seconde, mais aussi la dernière que Dani Landolf a dirigée. Il avait annoncé sa démission en janvier à la surprise générale en raison de divergences sur l'évolution des Journées littéraires de Soleure. Un duo formé de Nathalie Widmer et de Rico Engesser reprendra le flambeau en août.

Cité dans le communiqué publié dimanche, Dani Landolf s'est dit "tout simplement bouleversé par l'ambiance qui a régné durant ces trois jours: j'ai rarement vu autant de gens heureux, un public aussi attentif et reconnaissant lors de manifestations littéraires", a-t-il ajouté.

En amont des Journées Littéraires, un millier d'enfants, adolescents et enseignants ont par ailleurs participé aux Journées Littéraires pour la jeunesse (JuKiLi) de lundi à mercredi. Samedi, l'illustratrice bernoise Johanna Schaible a obtenu le 3e Prix suisse du livre jeunesse, doté de 10'000 francs, pour son premier album "Es war einmal und wird noch lange sein".

Les 45e Journées Littéraires de Soleure auront lieu du 19 au 21 mai 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Croisette à l'heure américaine

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Auréolée d'un deuxième Oscar, Emma Stone montait à son tour les marches vendredi à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

La Croisette a des faux airs d'Hollywood vendredi: Emma Stone a monté les marches, auréolée d'un deuxième Oscar, Francis Ford Coppola se voit encore dans la place dans vingt ans et Richard Gere et Uma Thurman retrouvent la lumière des projecteurs.

Après le succès de "Pauvres créatures" qui a renforcé son aura à Hollywood, le Grec Yorgos Lanthimos retrouve son actrice fétiche, Emma Stone, pour "Kinds of Kindness".

Ce film à sketch, en lice pour la Palme d'or, réunit également le vétéran Willem Dafoe et les acteurs Jesse Plemons et Margaret Qualley et va offrir un tapis rouge très hollywoodien au Festival de Cannes.

La prochaine génération sera également représentée avec Jacob Elordi, 26 ans, en vue depuis qu'il a incarné Elvis dans "Priscilla". Il joue dans "Oh, Canada", un film de Paul Schrader qui signe ses retrouvailles avec Richard Gere quarante ans après "American Gigolo".

Il promet d'être crépusculaire: adapté de l'un des derniers romans de Russell Banks, décédé l'an dernier, il raconte l'histoire d'un opposant à la guerre du Vietnam qui a fui les Etats-Unis pour le Canada et qui, en fin de vie, se dévoile à un journaliste.

Schrader succède à un autre éminent représentant du Nouvel Hollywood, la légende du cinéma Francis Ford Coppola, venu défendre en conférence de presse son "Megalopolis", oeuvre testamentaire projetée la veille. Le film, en lice pour la Palme d'or, a profondément divisé la critique, de nombreux journalistes le jugeant catastrophique.

Pas de quoi se laisser abattre: Coppola a annoncé qu'il préparait, à 85 ans, un nouveau film.

"J'ai déjà commencé à écrire", a-t-il confié en conférence de presse. "Je vous le promets, je serai encore là dans 20 ans!", a-t-il même lancé.

"Faire ce que je voulais"

Le réalisateur qui a investi sa fortune personnelle à hauteur de 120 millions de dollars pour financer "Megalopolis", projet pharaonique, a estimé que ses enfants avaient "de très belles carrières" et qu'ils n'avaient donc "pas besoin d'hériter de fortunes".

Obtenir une troisième Palme d'or serait une première dans l'histoire de Cannes. Pour Coppola, il y a des analogies entre son retour sur la Croisette cette année et sa venue pour défendre "Apocalypse Now" en 1979, qui lui avait valu sa deuxième Palme, et avait d'abord été mal accueilli.

Dans les premières critiques de "Megalopolis", le site spécialisé Deadline a salué "un véritable chef-d'oeuvre moderne du genre qui scandalise par son audace pure", mais The Guardian a qualifié le film de "gonflé, ennuyeux et d'une superficialité déconcertante".

Le Hollywood Reporter a déclaré que le film était "une grande balançoire stupéfiante et ambitieuse, pour ne pas dire plus", tandis que le Times of London a critiqué ses "performances à l'emporte-pièce, ses dialogues à l'emporte-pièce et ses images laides".

"Le film a de quoi sérieusement décontenancer, surtout si l'on attend de Coppola un ultime chef-d'oeuvre comme à la grande époque", a estimé Le Monde. Telerama a qualifié le film de "cata" et Libération a évoqué "un péplum rétrofuturiste imbitable et brumeux" qui a laissé ses envoyés spéciaux "éberlués".

"C'est comme cela que je voulais faire le film", a défendu Coppola, en précisant: "Comme je l'ai financé, je me suis dit que je pouvais faire ce que je voulais".

Clin d'oeil à l'histoire d'Hollywood, Sawyer Spielberg, fils de Steven, a donné des interviews les pieds dans le sable après avoir joué dans un petit film indépendant, "Christmas Eve In Miller's Point", présenté à la Quinzaine des cinéastes, où il joue aux côtés de... Francesca Scorsese.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vibiscum n'a vendu que 9000 billets sur les 18'000 espérés

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Annulé cette année, le festival Vibiscum ne sait pas encore comment il va rembourser les festivaliers (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Au lendemain de l'annulation du festival Vibiscum à Vevey (VD), et alors que les critiques pleuvent, son directeur et fondateur William Von Stockalper revient sur cette décision abrupte. Il reconnaît "un choix terrible" dans une interview accordée à 24 heures.

"La décision a été prise mercredi en fin de matinée. Pour être franc, ça faisait une semaine qu'on y songeait mais on espérait toujours sur un bond important des ventes", raconte-t-il. Le festival espérait vendre 18'000 billets, mais il n'était alors "qu'à la moitié" de son objectif, à deux semaines du début de la manifestation.

"Pour un festival comme le nôtre, la tendance actuelle est à la vente au dernier moment, mais vu les ventes, ça aurait été trop risqué de tout miser là-dessus", reconnaît son directeur.

"Compensation"

La question des remboursements des billets a suscité beaucoup de commentaires jeudi, sur les réseaux sociaux notamment. William Von Stockalper répète qu'il n'y aura pas de remboursement "dans l'immédiat". Il parle d'un dédommagement "sous une forme ou une autre". Et d'ajouter: "Nous planchons sur des solutions, nous ferons tout pour offrir une compensation."

Questionné sur l'ardoise laissée par le festival, déjà déficitaire lors de son édition 2023, il répond: "Des dettes auprès de la Fondation Vibiscum Festival existent encore et ce n'est un secret pour personne." Il indique que si "des prestataires ont des factures ouvertes, ils devront patienter un peu", sa "priorité" allant au remboursement des festivaliers.

Ambition critiquée

Vibiscum est né à l'origine pour soutenir le club de football de la ville, le Vevey-Sports. Une première édition a eu lieu en 2022 au jardin du Rivage, avec IAM en tête d'affiche et 6000 personnes en deux soirs. Le festival a subitement changé de dimension l'an dernier en investissant la place du Marché et en attirant plusieurs grands noms, dont Orelsan et DJ Snake. En trois soirs, la manifestation avait attiré 32'000 personnes.

Son édition 2024 proposait des soirées rap (avec Hamza, Zola et Josman), rock (Shaka Ponk) et électro (Hardwell, Lost Frequencies), ainsi qu'une après-midi classique (Juan Diego Florez).

L'an dernier, plusieurs critiques avaient déjà émergé au sein du secteur musical romand sur l'ambition de ce nouveau festival, notamment sur sa façon de bousculer le marché et de négocier avec les artistes.

Interrogé par 24 heures sur une possible "folie des grandeurs", William Von Stockalper répond que "c'est facile de critiquer". Il relève que le festival a eu de grandes stars "qui nous ont fait changer de dimension. Il a fallu s'adapter à cette nouvelle dimension. On a eu une opportunité, on a décidé de la saisir", indique-t-il, sans exclure de relancer le festival en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Turkménistan inaugure l'une des plus hautes statues au monde

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Le poète turkmène Magtymguly Pyragy est aussi honoré à Kiev, son monument dans un parc de la capitale ukrainienne ayant été protégé des bombardements depuis le début de la guerre. (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Le Turkménistan a inauguré vendredi une statue culminant à 80 mètres de haut, socle compris, soit l'une des plus hautes au monde, en l'honneur du plus célèbre poète de ce pays reclus d'Asie centrale friand de constructions monumentales.

Ce monument en bronze a été érigé au sud de la capitale Achkhabad sur les contreforts des montagnes du Kopet-Dag, a constaté un journaliste de l'AFP ayant assisté à la fastueuse inauguration en présence du président Serdar Berdymoukhamedov.

A titre de comparaison, les statues de la Liberté à New-York et du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro mesurent respectivement 93 et 38 mètres, loin du record mondial détenu par la statue de l'Unité, en Inde, avec 182 mètres.

La construction du monument à la gloire du poète Magtymguly Pyragy, présenté par le régime comme un pilier de l'identité turkmène, fait partie des tentatives des autorités de consolider leur Etat-nation, alors que l'Asie centrale a longtemps été une zone sans réelles frontières peuplée de nomades puis sous domination russe et soviétique.

Elle a été décidée par l'ex-président Gourbangouly Berdymoukhamedov, père de Serdar, qui garde d'immenses prérogatives après avoir dirigé entre 2006 et 2022 cette ex-république soviétique désertique bordant la mer Caspienne et sans opposition politique.

Président addict du Guinness

Fait "Héros-Protecteur" et "chef de la nation turkmène", cet homme de 66 ans a instauré un culte de la personnalité, selon ses critiques. Il tente régulièrement de faire valider différents records, parfois loufoques, par le Guinness: plus grand séminaire sur la culture du melon biologique, plus grand défilé cycliste, plus grande leçon d'écologie...

Dévoilé pour les 300 ans de la naissance du poète, ce monument a été réalisé par Saragt Babaïev, auteur d'autres oeuvres monumentales au Turkménistan, comme les statues dorées représentant Gourbangouly Berdymoukhamedov (43 mètres) et la race de chien Alabaï (15 mètres).

"J'ai voulu incarner la grandeur d'un humaniste et d'un poète dont le nom figure parmi les écrivains éminents de l'Orient", a déclaré à l'AFP le sculpteur.

Autour du monument ont été installées 24 statues en bronze de taille plus modestes en l'honneur d'auteurs étrangers comme Honoré de Balzac (France), William Shakespeare (Angleterre), Johann Wolfgang von Goethe (Allemagne) ou encore Du Fu (Chine).

Le Turkménistan est pointé du doigt par des ONG internationales pour ses projets grandioses, réalisés grâce aux revenus de ses immenses ressources naturelles, mais sans grands bénéfices pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les chevaux de l'armée suisse en exposition à Berne

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L'armée suisse utilise toujours 300 chevaux. Une exposition à Berne retrace cette longue histoire. (© Keystone/Hugo Kaiser)

Pendant des siècles, les chevaux ont joué un rôle capital dans des armées. La bibliothèque Am Guisanplatz de Berne consacre une exposition à cette longue histoire et à la fonction des chevaux dans l'armée suisse.

Par le passé, les chevaux étaient indispensables aux armées. Ils servaient au déplacement de la troupe et au transport de marchandises. Même si ces tâches sont exécutées depuis longtemps par des véhicules motorisés, l'armée suisse entretient encore quelque 300 chevaux, rappelle le Département fédéral de la défense dans un communiqué publié en début de semaine.

L'exposition "Au galop! Les chevaux dans l'Armée suisse" est réalisée en collaboration avec le Centre équestre national de Berne. Elle se tient depuis vendredi et jusqu'au 28 novembre 2025. Elle est complétée par des peintures figuratives d'Henry Althaus, artiste et vétérinaire.

Un programme comprenant des conférences sur des thèmes divers et des visites guidées complétera l'exposition. En ouverture des conférences, Noemi Steuerwald, doctorante à l'Institut d'histoire de l'Université de Berne, fera le 27 juin une présentation consacrée au discours sur le genre dans la cavalerie suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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