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International

Israël accusé d'être la cause principale du conflit avec les Palestiniens

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La commission est présidée par l'ancienne Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay (archives). (© KEYSTONE/AP/Eranga Jayawardena)

L'occupation de territoires palestiniens par Israël et la discrimination envers la population palestinienne sont "les causes principales" des tensions récurrentes et de l'instabilité, estime une commission d'enquête mandatée par le Conseil des droits de l'homme.

Israël, qui a refusé de coopérer avec la commission, a estimé "que le rapport est partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l'Etat d'Israël et basé sur une longue série de rapports partiaux et biaisés", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

"Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes (de ce conflit, ndlr) pointent dans leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d'un Etat qui en occupe un autre", écrit la présidente de cette commission, Navi Pillay, ancienne Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

"Mettre fin à l'occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences", peut-on lire dans ce premier rapport rédigé par cette commission.

"Ce qui est devenu une situation d'occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes comme israéliennes comme l'une des racines des tensions récurrentes, de l'instabilité et du prolongement d'un conflit aussi bien dans les Territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est, qu'en Israël", poursuit le rapport.

Après la guerre à Gaza

Il précise que le document de 18 pages a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes comme israéliennes. Ces dernières n'ont pas donné suite, l'Etat hébreu ayant fait savoir en février qu'il ne coopérerait pas avec la commission. Il accuse Mme Pillay d'être "une militante anti-Israël" et la commission d'avoir pour objectif de "diaboliser Israël".

La commission internationale a été mandatée l'année dernière par le Conseil des droits de l'homme pour enquêter sur les violations présumées des droits humains commises dans les Territoires palestiniens et en Israël, depuis le 13 avril 2021.

Cela faisait suite à la guerre de onze jours que se sont livrés Israël et le Hamas en mai 2021, durant laquelle 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes sur Gaza, parmi lesquels des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait treize morts, dont un soldat, d'après la police et l'armée.

"Recommandations largement ignorées"

Pour l'heure, la commission a passé en revue les nombreuses recommandations et résolutions déjà existantes, mais elle a souligné qu'elle devrait mener sa propre enquête.

Toutefois, Navi Pillay estime que ces recommandations passées "ont été largement ignorées, y compris les appels à ce que Israël rende des comptes pour les violations du droit humanitaire et des droits de l'homme, tout comme les tirs de roquettes à l'aveugle contre Israël par des groupes armés palestiniens", écrit la Sud-Africaine.

"C'est ce manque de mise en oeuvre doublé d'un sens d'impunité ainsi que les preuves très claires qu'Israël n'a aucune intention de mettre fin à l'occupation et la discrimination permanente contre les Palestiniens qui sont au coeur de ces violations répétées aussi bien dans les Territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-est, et Israël", accuse la présidente.

Manifestation

En outre, une vingtaine d'étudiants et de réservistes de l'armée israélienne ont manifesté mardi sur la Place des Nations contre la publication du rapport. Certains d'entre eux s'étaient déguisés en membres du mouvement armé palestinien Hamas, le visage dissimulé par des cagoules noires et portant des treillis militaires.

"Nous tuons des civils et l'ONU nous protège", ont-ils scandé, alors que d'autres portaient des masques à l'effigie du dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar.

La présidente de l'ONG israélienne Shurat Hadin organisant le rassemblement, Nitsana Darshan-Leitner, a dénoncé "une chasse aux sorcières contre Israël". Elle dénonce le Conseil des droits de l'homme, dont la 50e session s'ouvrira lundi prochain à Genève, comme étant "l'organisme le plus antisémite du monde."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un hôpital de Gaza quasi à l'arrêt faute de carburant

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Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste. Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide, selon les ONG et l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un hôpital du centre de la bande de Gaza a annoncé une suspension "temporaire" d'une majorité de ses activités à cause d'une pénurie de carburant. Il ne maintient que les services vitaux comme les urgences, dans un territoire toujours dévasté par une crise humanitaire

L'hôpital al-Awda à Nousseirat héberge 60 malades et accueille quotidiennement un millier de patients.

"La plupart des services sont temporairement à l'arrêt en raison de l'épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs électriques", a indiqué à l'AFP Ahmed Mehanna, de l'Association de santé al-Awda, qui administre l'hôpital.

Générateur loué

"Seuls les services vitaux restent opérationnels: le département des urgences, la maternité, la pédiatrie", a-t-il souligné, précisant que l'administration avait dû louer un générateur pour assurer le service minimum.

En temps normal l'hôpital consomme quotidiennement "entre 1000 et 1200 litres de diesel" mais les réserves actuelles "ne dépassent pas les 800 litres", a-t-il expliqué.

Si la pénurie de carburant devait se poursuivre, "elle menaçerait directement la capacité de l'hôpital à dispenser ses services de base", a-t-il prévenu.

"Pas d'électricité pour faire une radio"

Après plusieurs jours de douleurs, Khitam Ayada, 30 ans, s'était finalement résignée à se rendre à l'hôpital al-Awda.

"Ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas d'électricité pour effectuer une radiographie (...) et qu'ils ne pouvaient pas me prendre en charge", a indiqué à l'AFP la déplacée réfugiée à Nousseirat.

"Ils m'ont donné un antidouleur et m'ont dit que si mon état ne s'améliorait pas je devais aller" dans un autre hôpital, précise-t-elle. Le soir même la douleur s'est intensifiée. Elle s'est rendue dans un autre établissement où on lui a diagnostiqué des calculs biliaires.

"On manque de tout dans nos vies, même des services médicaux les plus basiques", déplore-t-elle.

Aide toujours bloquée par Israël

Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste dans le territoire ravagé par deux ans de guerre.

Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide humanitaire, selon les ONG et les Nations unies.

Au quotidien l'écrasante majorité des plus de 2 millions de Gazaouis, souvent déplacés par le conflit, ne pourrait pas survivre sans le soutien des agences onusiennes et des ONG internationales.

Le secteur hospitalier a été frappé de plein fouet par le conflit. Pendant la guerre l'armée a plusieurs fois bombardé des hôpitaux, accusant le mouvement armé Hamas d'y opérer des centres de commandement, ce que l'organisation dément.

Deux Israéliens tués

Un Palestinien a tué vendredi dans ce contexte une femme et un sexagénaire dans une attaque menée en deux temps dans le nord d'Israël.

De nombreuses attaques ont été menées en Israël par des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international, avec des opérations de l'armée ou des attaques menées par des colons.

Vendredi, l'assaillant de 34 ans a renversé un homme de 68 ans à Beit Shean, a indiqué la police. Dans un deuxième temps, une femme, âgée de 18 ans selon les secours, a été attaquée au couteau à Ein Harod, précise la police. Les deux victimes ont succombé à leurs blessures, a annoncé le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Les secours font également état de deux piétons blessés, heurtés par la voiture.

Assaillant blessé

Croisant le chemin du conducteur à Afula, un civil "a identifié la menace" et utilisé son arme à feu, a ensuite indiqué la police. Blessé, l'assaillant a été transporté à l'hôpital. Son employeur, propriétaire du véhicule, a été arrêté, d'après la même source.

Selon l'armée israélienne, l'assaillant s'était infiltré depuis plusieurs jours illégalement en Israël. Elle a annoncé le lancement d'une opération à Qabatiya, village de Cisjordanie occupée d'où est originaire l'assaillant. Les soldats ont mené "des fouilles méticuleuses" à son domicile.

Le ministre de la Défense, Israël Katz, avait ordonné à l'armée d'agir "avec force et immédiatement" à Qabatiya. Il a appelé ses troupes à "localiser et éliminer chaque terroriste, et frapper l'infrastructure terroriste du village", d'après ses services.

Adolescent tué par l'armée d'occupation

"Quiconque aide le terrorisme ou apporte son soutien paiera le prix fort", a promis le ministre. Il y a près d'une semaine, Qabatiya avait été secouée par la mort d'un adolescent de 16 ans, tué par l'armée israélienne d'occupation.

L'armée, qui l'a accusé d'avoir jeté "une brique" sur des soldats, a ensuite ouvert une enquête sur les circonstances de sa mort. Une vidéo de surveillance montre le jeune homme croiser la route de l'armée sans rien lancer.

Le président israélien Isaac Herzog s'est entretenu avec des responsables locaux, notamment le maire de Beit Shean, exprimant son "choc profond" face à "la tuerie" de vendredi, d'après un communiqué.

"Israël est déterminé à renforcer et consolider cette frontière qui pose un vrai défi", a-t-il dit, appelant à "renforcer la réponse sécuritaire dans la région afin d'assurer la pleine sécurité des habitants".

Palestinien en prière écrasé par un soldat

Depuis le début de la guerre à Gaza, au moins 38 personnes, dont deux étrangers, ont été tuées dans des attaques lancées par des Palestiniens sur le sol israélien, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels.

Les violences se sont parallèlement intensifiées en Cisjordanie. Jeudi, l'armée israélienne a rapporté deux faits distincts impliquant un soldat réserviste: il a d'abord fait usage de son arme avant de percuter avec son quad un Palestinien en train de prier au bord d'une route.

Tard mercredi soir, un bébé a été blessé dans une attaque de colons israéliens qui ont jeté des pierres sur sa maison dans la localité de Saïr. Les forces israéliennes ont annoncé l'arrestation de cinq colons israéliens pour leur implication présumée.

Plus de 1000 Palestiniens tués

Hormis Jérusalem-Est, plus de 500'000 Israéliens vivent en Cisjordanie, dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Depuis le 7 octobre 2023, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des civils et des combattants, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Réagissant à l'attaque, le Hamas y a vu "l'expression de la colère populaire accumulée, la conséquence des crimes quotidiens de l'occupation sioniste" envers les Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Football

Décès de Jean-Louis Gasset

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Jean-Louis Gasset est décédé (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.

L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.

"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.

Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.

Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Scandale 1MDB: Najib Razak condamné à 15 ans de prison

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Des partisans de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak se sont réunis devant la Haute Cour de Kuala Lump, réunie à Putrajaya, la capitale administrative du pays, pour la lecture du verdict. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent dans son procès lié au tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain 1MDB en Malaisie.

Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans était jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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