International
Bachelet ne sera pas candidate à un second mandat à l'ONU
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/06/la-haute-commissaire-de-lonu-aux-droits-de-lhomme-quittera-lorganisation-fin-aout-au-terme-de-son-premier-mandat-1000x600.jpg&description=Bachelet ne sera pas candidate à un second mandat à l'ONU', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet ne briguera pas un second mandat. Elle quittera fin août l'organisation après quatre ans d'une approche discrète qui lui aura valu la réprobation des ONG, notamment sur la Chine.
"Je ne rechercherai pas de second mandat", a affirmé lundi à la presse la Chilienne, 70 ans, après un discours au début de la 50e session du Conseil des droits de l'homme dans lequel elle n'était pas aussi claire. "J'ai informé il y a deux mois le secrétaire général de ma décision", a-t-elle ajouté.
Nommée en 2018 par Antonio Guterres, Mme Bachelet était arrivée après avoir été à deux reprises présidente de son pays et avait tranché avec le ton de son prédécesseur, préférant une approche plus confidentielle avec les Etats membres sur leurs violations. Certains lui auront reproché un manque de clarté, reflétée à nouveau dans son annonce de lundi.
Dans une déclaration, M. Guterres a en revanche salué lundi celle qui "a été en première ligne de la lutte pour les droits humains". Dans son mandat actuel, elle a fait "une grande différence", selon lui.
Certains observateurs ces derniers mois se disaient persuadés que Mme Bachelet ne chercherait pas un nouveau mandat de quatre ans. La Haute commissaire exclut tout lien entre sa décision et les critiques contre elle sur la tiédeur qui lui est attribuée sur la Chine. Disant avoir eu l'habitude des reproches lors de ses mandats publics, elle les "écoute".
Rapport sur la Chine prévu
Elle souhaite seulement retrouver son pays et ses proches. Notamment parce que le Chili, qui a élu récemment un jeune président de gauche, se trouve "dans un moment très important".
La pression était montée ces derniers mois sur la Haute commissaire, notamment par les Etats-Unis, avant sa visite controversée en Chine. Mme Bachelet s'est notamment rendue au Xinjiang où plus d'un million d'Ouïghours seraient détenus dans des camps d'internement.
Elle a fait face ensuite à la réprobation de certains Etats et ONG qui ont accusé la Chilienne de s'être laissée instrumentaliser, des organisations appelant même à sa démission. Mais elle a assumé son approche qui lui permet, selon elle, d'aborder directement avec les autorités les critiques à leur égard et avait affirmé qu'elle ne se rendait pas dans ce pays pour une "investigation".
Un rapport de la Haute commissaire est attendu depuis l'année dernière sur la Chine. Mme Bachelet a garanti à la presse qu'elle le publierait avant son départ. Certains y voient une preuve que Pékin s'attend à un durcissement avec son successeur.
Lundi, Human Rights Watch (HRW) a demandé des poursuites sur les responsables des violations en Chine, "quel que soit le Haut commissaire". "Il est difficile d'entendre Michelle Bachelet parler de l'importance de la société civile, étant donné le mépris dont elle a fait preuve" avec les minorités dans ce pays, selon l'une des responsables de l'ONG.
Devant le Conseil, Mme Bachelet a affirmé que l'instance onusienne, "malgré les différences de ses membres", reste au centre de la "protection et la défense des droits humains". Celle-ci "a prouvé sa capacité à le faire", a-t-elle ajouté.
Saluée par la Suisse
Parmi les ONG, certaines demandent déjà à M. Guterres une procédure de nomination plus ouverte. Il faut garantir que le prochain Haut commissaire soit indépendant, affirme le directeur exécutif du Service international pour les droits humains (ISHR), Phyl Lynch. Parmi les candidates possibles figure une ancienne ministre sud-coréenne et ex-numéro deux du Haut-Commissariat.
De son côté, la Suisse remercie la Haute commissaire pour son travail. "Nous espérons que le processus pour sa succession sera rapide et transparent", a affirmé lundi à Keystone-ATS la mission suisse à l'ONU à Genève, ajoutant que le moment "des bilans" n'est pas encore venu.
L'annonce énigmatique de Mme Bachelet, qui a provoqué une certaine perplexité parmi les Etats membres, ne l'a pas empêchée d'aborder un certain nombre de situations préoccupantes. Les horreurs en Ukraine vont laisser des traces "sur des générations", a-t-elle aussi dit, sans mentionner la Russie.
Au total, environ 1,2 milliard de personnes se trouvent dans des territoires exposés en même temps aux menaces alimentaire, énergétique et financière provoquées par ce conflit. Environ 50 millions de personnes supplémentaires pourraient faire face à une insécurité alimentaire grave, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).
Investigation sur la Libye menacée
Pendant un mois de travaux, le Conseil doit aborder des dizaines de questions. Plusieurs commissions d'enquête ou missions d'établissement des faits doivent être renouvelées.
Celle sur la situation des droits humains en Libye pourrait être menacée, selon certains pays. Un scénario qui constituerait un échec après la non reconduction du groupe d'experts sur le Yémen l'année dernière, une première en plus de 15 ans de Conseil des droits de l'homme.
Mercredi, une discussion est aussi prévue pour célébrer la 50e session. M. Guterres doit lui s'exprimer par vidéo lors de la réunion.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Iran: les USA ont attaqué trois sites nucléaires
Les Etats-Unis ont mené dimanche une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, a annoncé le président américain, rejoignant l'offensive israélienne au dixième jour de la guerre entre Israël et l'Iran.
Une charge complète de bombes a notamment visé le site nucléaire de Fordo, au sud de la capitale iranienne Téhéran.
"C'est un MOMENT HISTORIQUE POUR LES ETATS-UNIS D'AMÉRIQUE, ISRAËL ET LE MONDE. L'IRAN DOIT MAINTENANT ACCEPTER DE METTRE FIN À CETTE GUERRE", a ajouté le président américain sur sa plateforme Truth Social.
Peu auparavant, il avait assuré dans un communiqué que "nous avons mené à bien une attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, notamment Fordo, Natanz et Ispahan".
"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, a poursuivi M.Trump.
Tous les avions ayant participé à l'attaque étaient "désormais hors de l'espace aérien iranien", a-t-il ajouté.
Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur les trois principaux sites nucléaires du pays.
"Il y a quelques heures (....) une partie du site nucléaire de Fordo a été attaquée par des frappes aériennes ennemies", a indiqué Morteza Heydari, porte-parole du service de gestion des crises de la province de Qom, cité par l'agence Tasnim, sans donner de détail sur les dégâts infligés au site.
"Les défenses anti-aériennes d'Ispahan et de Kashan ont été activées contre des cibles hostiles et plusieurs explosions ont été entendues simultanément", a pour sa part déclaré l'adjoint à la sécurité du gouverneur d'Ispahan à l'agence Fars. Un site de conversion d'uranium est installé près de cette grande ville historique du centre du pays.
"Félicitations à nos grands guerriers américains. Aucune autre armée au monde n'aurait pu faire cela. L'HEURE DE LA PAIX A SONNÉ!", a encore dit le président Trump.
Bombardiers B-2
Selon un responsable de la Maison Blanche, le président américain s'est entretenu après l'attaque américaine avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Dans un message vidéo, celui-ci a félicité son homologue américain, assurant que les Etats-Unis étaient "sans égal".
Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo, au sud de Téhéran.
Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d'une base aux Etats-Unis, ont participé à l'attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.
Le président américain, qui avait assuré que l'Iran ne pouvait en aucun cas disposer de l'arme nucléaire, avait dit vendredi donner au "maximum" deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines, mais il a finalement décidé d'aller de l'avant aux côtés de son allié israélien.
Il avait réuni en début de soirée à la Maison Blanche son conseil de sécurité et doit s'exprimer plus tard dans la soirée, à 04h00 en Suisse.
Auparavant, le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé Israël d'une riposte "plus dévastatrice" à son attaque, et exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran.
Israël a de son côté prévenu d'une "longue" opération militaire, le chef de la diplomatie, Gideon Saar, affirmant que le risque que Téhéran se dote de "la bombe atomique" avait déjà été "retardé d'au moins deux ou trois ans".
Après l'attaque américaine, Israël a relevé son niveau d'alerte à l'échelle du territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu'à nouvel ordre que les activités dites essentielles.
Vague d'attaques de drones
Assurant que son ennemi juré était sur le point de l'acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l'atome.
L'Iran, qui dément vouloir se doter de l'arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d'attaques de drone set de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.
Samedi soir, Téhéran a annoncé le lancement d'une "vague importante de drones d'attaque et de drones suicides" vers Israël.
Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.
Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.
La question à présent était de savoir quelles seront les conséquences de l'intervention américaine.
L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit.
Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.
"Les opérations militaires en Iran devraient rappeler clairement à nos adversaires et à nos alliés que le président Trump pense ce qu'il dit. Le président a donné au dirigeant iranien toutes les chances de conclure un accord, mais l'Iran a refusé de s'engager dans un accord de désarmement nucléaire", a déclaré le speaker (président) de la Chambre des représentants Mike Johnson.
Un débat a fait rage aux Etats-Unis y compris au sein de la coalition autour de Donald Trump sur l'opportunité d'engager les Etats-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, de nombreux partisans du président américain s'opposant farouchement à ce que les Etats-Unis attaquent l'Iran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Début de l'évacuation des ressortissants américains d'Israël
Les États-Unis ont commencé samedi l'évacuation volontaire de leurs ressortissants d'Israël, au neuvième jour de la guerre qui oppose ce pays à l'Iran, a annoncé l'ambassadeur américain à Jérusalem.
"Le Département d'État a commencé les vols d'évacuation depuis Israël", a fait savoir Mike Huckabee sur son compte X.
Deux vols ont été affrétés au départ de Tel-Aviv, avec à leur bord quelque 70 personnes, en direction d'Athènes, a précisé un responsable du Département d'Etat.
Ces évacuations interviennent au moment où le président américain Donald Trump soupèse une intervention militaire contre l'Iran. Il a donné vendredi au "maximum" deux semaines à Téhéran pour éviter d'éventuelles frappes américaines.
Donald Trump, qui a dit que l'Iran ne pouvait pas disposer d'une arme nucléaire, est rentré samedi en fin d'après-midi à la Maison Blanche pour y présider un nouveau conseil de sécurité.
Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, dont celles de Fordo, au sud de Téhéran.
Parallèlement, des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux Etats-Unis et se dirigeaient vers l'Ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols.
Ces bombardiers stratégiques furtifs sont les seuls capables de transporter des puissantes bombes anti-bunker de type GBU-57. Cette ogive de 13 tonnes peut s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.
Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de se rendre notamment en Israël et en Irak et de ne surtout pas voyager en Iran, "quelles que soient les circonstances".
Les Etats-Unis ont déjà réduit les effectifs de leur ambassade en Irak et autorisé du personnel non essentiel, ainsi que leurs proches, à quitter ce pays, ainsi qu'Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
L'Inter s'en sort de justesse face à Urawa
L'Inter Milan a évité de peu le camouflet pour son deuxième match dans le Mondial des clubs.
L'ancien portier de l'équipe de Suisse Yann Sommer et ses équipiers ont renversé les Urawa Red Diamonds (2-1) samedi à Seattle en marquant deux fois dans le dernier quart d'heure.
Mené dès la 11e minute sur un but de Ryoma Watanabe, le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions a longtemps été incapable de déstabiliser le bloc bas des Red Diamonds. Mais une reprise acrobatique de Lautaro Martinez sur corner a permis aux Intéristes d'égaliser (78e).
Valentin Carboni a ensuite marqué avec calme dans les arrêts de jeu (92e), ce qui élimine le club japonais, défait pour la seconde fois. L'Inter, qui a monopolisé le cuit samedi (82% de possession de balle), totalise quant à lui 4 points avant son troisième match contre River Plate mercredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Présidentielle ivoirienne: Ouattara désigné candidat par son parti
Le président ivoirien Alassane Ouattara a été désigné samedi soir candidat à la présidentielle du 25 octobre par son parti. Il n'a toutefois pas encore confirmé s'il allait briguer ou non un quatrième mandat.
Le climat politique en Côte d'Ivoire est tendu depuis quelques semaines après l'exclusion du scrutin, par des décisions de justice, de plusieurs figures de l'opposition, dont l'ancien président de Credit Suisse Tidjane Thiam. Le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), la principale formation d'opposition, a été écarté pour des problèmes de nationalité.
Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a adopté par acclamation la désignation de M. Ouattara lors de son congrès organisé à Abidjan. Les milliers de participants ont accueilli l'annonce par des "ADO, ADO, ADO", le surnom d'Alassane Dramane Ouattara, qui a par ailleurs été réélu président du parti.
Suspense
La question d'un éventuel quatrième mandat de M. Ouattara, qui aura 84 ans en janvier, est sur toutes les lèvres en Côte d'Ivoire. Le chef de l'Etat entretient savamment le suspense depuis des mois, le seul indice public qu'il ait donné étant une déclaration en janvier où il se disait "désireux de continuer à servir son pays".
Le RHDP, unanime derrière sa candidature, a multiplié les meetings ces dernières semaines dans toutes les régions du pays pour l'appeler à se présenter. Désormais intronisé, M. Ouattara doit s'exprimer dimanche lors d'un grand meeting au stade d'Ebimpé, où la Côte d'Ivoire avait remporté la Coupe d'Afrique des nations en 2024.
Reste à savoir si le chef de l'Etat, absent samedi, acceptera immédiatement d'endosser le costume du candidat ou s'il s'accordera encore un délai de réflexion. "Il est obligé d'accepter et d'écouter le cri de ses enfants qui l'appellent à continuer l'aventure", prédit Honoré Adom, un congressiste de l'est du pays.
Concert de louanges
Samedi, devant plusieurs milliers de congressistes à Abidjan, les cadres du parti ont loué le bilan du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2011. "La Côte d'Ivoire a réalisé des avancées majeures sur le plan économique, social et culturel, avec une croissance soutenue que beaucoup nous envient encore. Nous sommes fiers d'être ivoiriens", a lancé le vice-président Tiemoko Meyliet Koné.
"Grâce à lui, la Côte d'Ivoire est redevenue une puissance économique en Afrique de l'Ouest, un modèle de résilience et de stabilité, et un havre de paix dans un monde en proie à tant d'incertitudes", a ajouté le ministre de l'équipement, Amédée Koffi Kouakou.
L'opposition, elle, est vent debout contre une telle candidature, a fortiori après l'exclusion des principales tête d'affiches de la course. L'ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011), son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l'ancien Premier ministre en exil Guillaume Soro sont radiés de la liste électorale pour des condamnations en justice.
Le pouvoir nie toute intervention politique dans le processus électoral, assurant qu'il s'agit de décisions prises par une justice indépendante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail
-
VaudIl y a 3 jours
24 heures pour surmonter la gêne face au handicap
-
SuisseIl y a 3 jours
Le "stalking" sera désormais pénalement punissable en Suisse
-
InternationalIl y a 3 jours
Israël menace le guide suprême iranien
-
VaudIl y a 3 jours
Morges: un centre de santé pour jeunes artistes et sportifs
-
SuisseIl y a 3 jours
BKW renonce à son installation solaire de Tschingel
-
InternationalIl y a 3 jours
Guerre Iran-Israël: les derniers développements
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Vaud: un nouveau bâtiment pour la Haute école pédagogique (HEP)