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Une nouvelle initiative à Genève sans experts russes pour le moment

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Le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) et les autres organisateurs veulent réunir des experts pour faire avancer la discussion nucléaire auprès des gouvernements (archives). (© KEYSTONE/AP Russian Defense Ministry Press Service)

Une initiative démarre depuis Genève pour réunir des experts des grandes puissances autour de la menace nucléaire et ses liens avec les nouvelles technologies. Aux Américains, Français, Chinois et Britanniques devraient s'associer à terme des homologues russes.

Lancée lundi au Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) par plusieurs organisations, cette action, prévue sur deux ans, doit permettre de ramener la discussion à un niveau moins politique pour tenter de favoriser des avancées. Outre le nucléaire, les missiles hypersoniques, l'intelligence artificielle (IA) ou encore les biotechnologies seront également abordées.

Parmi les objectifs, les experts devront se pencher notamment sur le dialogue sécuritaire qui avait lieu régulièrement entre les Etats-Unis et la Russie à Genève avant la guerre en Ukraine. Or aucun représentant russe ne sera présent dans un premier temps. "A plus long terme, nous souhaitons que la Russie soit associée au dispositif", ont dit à Keystone-ATS les organisateurs dont le directeur du GCSP, Thomas Greminger.

Cette situation n'est pas liée à la récente éviction de Moscou du Conseil de fondation du GCSP par les dizaines d'autres d'Etats membres. Celle-ci "n'affecte pas directement les activités opérationnelles du Centre et elle ne le fera pas non plus pour cette initiative", affirme M. Greminger.

"Notre objectif est de rassembler des acteurs" qui divergent pour trouver des solutions, dit-il, aux côtés des autres organisateurs. Ceux-ci souhaitent ensuite que les avancées auxquelles aboutiront ces experts soient relayées auprès des gouvernements des cinq grandes puissances. Des consultations seront menées.

Pas prévus pour l'Ukraine

Selon ces organisations, le recours par la Russie à l'arme nucléaire dans le conflit ukrainien ne peut être entièrement exclu mais il est peu probable. Le président Vladimir Poutine avait demandé de mettre en alerte l'appareil nucléaire russe.

L'initiative a été pensée avant cette guerre pour aborder le désarmement nucléaire sur le plus long terme. Les Etats-Unis et la Russie rassemblent toujours près de 90% des armes nucléaires. Près de 3000 peuvent être lancées dans les 5 à 10 minutes après une décision. Et aucune des grandes puissances ne s'engage à ne pas y recourir en premier.

Or les nouvelles technologies "augmentent la menace d'un assaut nucléaire", ajoutent les organisateurs. Elles vont rendre cette question imprévisible, notamment en raison de la vitesse des missiles hypersoniques. Ceux-ci peuvent porter des charges de 1000 tonnes, environ 60 fois plus importantes que les armes nucléaires utilisées jusqu'à présent.

Le nucléaire "est plus dangereux que jamais", ont dit les organisateurs. Les missiles vont de plus en plus porter plusieurs armes qui pourront affecter plusieurs cibles. Et le nombre de victimes devrait être plus important. Avec les représailles probables, "des millions" en quelques heures, disent les institutions derrière l'initiative. Autre problème, les dispositifs pourraient être visés par des cyberassauts, selon elles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Soudan: l'ONU alerte contre les effets de la détérioration

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk dénonce la détérioration supplémentaire de la situation au Soudan (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU alerte sur les "conséquences désastreuses" de la détérioration des affrontements dans le Darfour Nord et le Kordofan au Soudan. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk a demandé aux parties au conflit de protéger les civils.

Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont lancé dimanche une offensive sur El-Fasher après un long siège. Cette attaque rappelle celle en avril contre un camp de déplacés qui avait fait des centaines de victimes civiles et avait abouti à des violences sexuelles.

Dans l'Etat du Kordofan du Sud, les civils restent piégés au milieu des affrontements entre l'armée et les FSR pour le contrôle de la ville d'al-Debibat. Une attaque imminente est attendue dans une ville du Kordofan du Nord. Des victimes civiles, des enlèvements ou encore des pillages ont été observés, affirme également le Haut-Commissariat.

"Nous savons où va nous mener" une détérioration supplémentaire du conflit, dit le Haut commissaire. Il demande de protéger les civils à "n'importe quel coût", notamment en les laissant quitter les villes où ont lieu les affrontements.

Il a à nouveau appelé les Etats influents à pousser les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et à atteindre une solution politique. De même qu'à insister pour que les différents pays n'acheminent plus d'armes au Soudan.

En plus de deux ans de conflit, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, dont au moins 4300 civils l'année dernière, selon l'ONU. Des régions sont exposées à la famine. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont plus de quatre millions de réfugiés. Au total, 25 millions de personnes sont gravement affamées et 40% de la population a besoin urgemment d'une assistance sanitaire. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des ministres européens arrivés à Genève pour dialoguer avec l'Iran

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Le ministre allemand des Affaires étrangères Johann Wadephul a accueilli tour à tour ses homologues français Jean--Noël Barrot, britannique David Lammy et européenne Kaja Kallas dans un bâtiment diplomatique allemand à Genève. (© KEYSTONE/AP/Martial Trezzini)

Trois ministres européens des Affaires étrangères sont arrivés à Genève pour tenter d'obtenir des garanties de Téhéran sur son programme nucléaire. La rencontre avec leur homologue Abbas Araghchi doit démarrer vendredi après-midi.

Ce format entre la France de Jean-Noël Barrot, l'Allemagne de Johann Wadephul et les Britanniques de David Lammy est fréquent depuis plusieurs années à New York et Genève. Les dernières rencontres, à un niveau souvent inférieur, avaient eu lieu en novembre puis en janvier.

Mais cette réunion, alors que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas est aussi à Genève, a été précipitée par la guerre entre Israël et l'Iran. Derrière le soutien américain à l'Etat hébreu, les Européens veulent des preuves du caractère civil du dispositif nucléaire iranien.

Et pour Téhéran, derrière les imprécations guerrières de l'ayatollah Ali Khamenei, il faut montrer qu'une porte reste ouverte pour un dialogue. Même si la République islamique veut répondre coup pour coup à l'offensive israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pétrole: le Brent baisse avec la temporisation de Trump sur l'Iran

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L'or noir iranien ne semble pas amoindri par le conflit, les exportations de pétrole de l'Iran ayant même augmenté. (archives) (© KEYSTONE/AP/HASAN JAMALI)

Le baril de Brent, principale référence du pétrole, repartait à la baisse vendredi après que Donald Trump a temporisé sur une éventuelle frappe contre l'Iran. Vers 12h15, le prix du baril de Brent, pour livraison en août, perdait 0,4% à 76,87 dollars.

Le président américain a indiqué jeudi qu'il déciderait "au cours des deux prochaines semaines" d'une intervention de son pays aux côtés d'Israël, estimant "substantielle" la possibilité de négociations avec Téhéran. "Cela apaise les craintes d'une attaque imminente et laisse la porte ouverte à une solution diplomatique au conflit", estiment les analystes de DNB Carnegie.

"La hausse des cours du pétrole et de l'essence", qui est "profondément impopulaire auprès des électeurs", est un des facteurs essentiels de l'hésitation du président américain, selon Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management. Les investisseurs minimisent ainsi la probabilité d'une escalade menant au "cauchemar absolu" du marché pétrolier: la fermeture du détroit d'Ormuz, au large des côtes iraniennes, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, estime l'analyste.

La rencontre entre trois ministres européens et leur homologue iranien vendredi pour tenter d'avancer vers une issue diplomatique à la guerre qui oppose Téhéran à Israël, réduit aussi cette probabilité.

Hausse des exportations iraniennes

L'équivalent américain du Brent, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, s'affichait en revanche en hausse de 0,32% à 73,73 dollars. Cette dynamique opposée s'explique par "les baisses les plus importantes des stocks américains depuis près d'un an", estime Han Tan de Nemo.Money.

L'analyste l'explique aussi par la forte hausse du Brent jeudi et par un rattrapage après le jour férié du 19 juin aux Etats-Unis. Par ailleurs, l'or noir iranien ne semble pas amoindri par le conflit, les exportations de pétrole de l'Iran ayant même augmenté, soulignent les analystes de DNB Carnegie.

Citant le site Tanker Tracker, qui suit les expéditions de pétrole brut, les analystes expliquent que le pays a exporté en moyenne 2,33 millions de barils par jour au cours des cinq jours qui ont suivi le début de l'attaque, "une augmentation de 44% par rapport à avant la guerre", ce qui signifie que l'Iran exporte autant de pétrole que possible sur le marché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

"Une petite pause va me faire du bien", glisse Sinner

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Jannik Sinner a besoin de souffler (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Jannik Sinner a jugé qu'une "petite pause" lui ferait "du bien" dans la perspective de Wimbledon. Le no 1 mondial s'est incliné dès le 2e tour du tournoi de Halle jeudi soir face à Alexander Bublik.

"Ce qu'il s'est passé aujourd'hui (jeudi, NDLR), il faut l'accepter", a commenté l'Italien de 23 ans au micro de Sky Sports Italia après sa défaite 3-6 6-3 6-4 contre le Kazakh, 45e joueur mondial. "Je vais avoir quelques jours de pause avant Wimbledon (30 juin-13 juillet) qui vont bien me servir."

Battu en cinq sets en finale de Roland-Garros par son grand rival Carlos Alcaraz (ATP 2) le 8 juin, le triple lauréat en Grand Chelem n'avait eu le temps de passer que quelques jours en famille avant de se soumettre à ses obligations médiatiques à Halle le 15 juin, puis de remporter son premier tour le 17.

Sinner disposera cette fois de plus de dix jours entre sa défaite à Halle, où il était tenant du titre, et son entrée en lice à Wimbledon. "Honnêtement, une petite pause va me faire du bien", a insisté l'Italien aux boucles rousses, qui n'a disputé que quatre tournois cette saison en raison d'une suspension de trois mois négociée avec l'Agence mondiale antidopage après des contrôles positifs à un anabolisant.

Avant sa défaite contre Bublik, Sinner n'avait plus perdu contre un autre joueur qu'Alcaraz depuis août 2024, et ne s'était plus incliné contre un joueur classé hors du top 20 depuis l'été 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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