International
Le président Emmanuel Macron consulte pour sortir de l'impasse
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Emmanuel Macron multipliait les consultations, tant auprès de la majorité que de l'opposition, afin de sortir de l'impasse dans laquelle l'ont placé les législatives. Le président a refusé la démission que lui avait présentée la Première ministre Elisabeth Borne.
La présentation de la démission par la Première ministre est de tradition après les législatives. Cette démarche revient généralement à une nouvelle légitimation du Premier ministre, aussitôt renommé à son poste par le président. Mme Borne demeurera au pouvoir "afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours", a annoncé la présidence.
La Première ministre a de fait réuni l'ensemble du gouvernement depuis 14h30, y compris trois ministres battues dans les urnes et appelées de ce fait à démissionner. Tous sont arrivés sans dire un mot, souvent le visage fermé.
Les oppositions ont dénoncé le maintien à son poste de Mme Borne, preuve de "cécité" du président "à l'égard de la colère des Français, du désaveu qu'ils lui ont adressé", selon la députée LFI (gauche radicale) Clémentine Autain.
Alors que se profile pour Emmanuel Macron un tunnel d'obligations internationales (Conseil européen, G7, sommet de l'Otan) à partir de jeudi, le président français consulte de son côté mardi et mercredi les chefs des partis de la majorité et de l'opposition "afin d'identifier les solutions constructives", selon son service de communication.
Motion de censure en vue
Le patron des Républicains (LR, droite), Christian Jacob, a été son premier invité. Sa formation refuse d'entrer dans "toute logique de pacte" même s'il ne sera "jamais" dans "le blocage des institutions", a-t-il affirmé après une heure de discussion.
Le socialiste Olivier Faure a ensuite expliqué à Emmanuel Macron que les troupes étaient "disposées" à "avancer" si le gouvernement prenait des mesures sur le pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français, notamment une hausse du salaire minimum.
Emmanuel Macron s'est également entretenu avec la cheffe du Rassemblement national (RN, extrême droite) Marine Le Pen et Fabien Roussel le patron du Parti communiste. Cette dernière a rappelé que le RN revendiquait "la présidence de la Commission des finances" et la vice-présidence de l'Assemblée, réaffirmant que le groupe d'extrême droite entendait être "dans l'opposition" mais "pas dans l'obstruction systématique".
M. Roussel a affirmé sur les ondes de LCI que le président français envisageait la constitution d'un "gouvernement d'union nationale", afin de trouver "les voies pour sortir de la situation politique" à l'Assemblée. Il a précisé qu'il a écarté l'idée d'y participer.
Verts et LFI mercredi
Mercredi, M. Macron devait s'entretenir avec l'écologiste Julien Bayou ainsi qu'avec deux ténors de La France insoumise (LFI, gauche radicale), parti leader de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), la coalition des partis de gauche classée deuxième aux législatives. LFI compte déposer une motion de censure contre le gouvernement le 5 juillet.
Si la majorité des députés la votait, ce qui nécessiterait les voix des députés de gauche, droite et extrême droite, le gouvernement tomberait.
La droite en position d'arbitre
La France est entrée dans une période de grande instabilité politique. La coalition centriste libérale, qui s'est appuyée pendant le premier mandat de cinq ans de M. Macron sur une confortable majorité absolue (fixée à 289 députés), ne conserve que 245 sièges sur 577 à l'issue du scrutin.
Le reste de l'hémicycle se répartit principalement entre la Nupes (au moins 150 sièges, selon un décompte de l'AFP), l'extrême droite (89) et la droite (61), qui semble se retrouver en position d'arbitre et à qui le camp présidentiel a immédiatement tendu la main.
Accord de gouvernement
La coalition présidentielle, dont le projet de retraite à 65 ans est rejeté tant à gauche qu'à l'extrême droite, doit conclure soit un accord de gouvernement avec d'autres partis, un scénario classique en Allemagne mais inusité en France, soit négocier ponctuellement sur chaque texte de loi.
Cette configuration replace le Parlement au centre du jeu politique, une première depuis 1958 et l'instauration de la Ve République, avec son régime présidentiel.
Après un premier quinquennat marqué par des épisodes clivants, comme le mouvement de révolte social et anti-fiscal des "gilets jaunes" en 2018-2019, et dans un contexte international tendu qui pèse sur la pouvoir d'achat, M. Macron - souvent qualifié de "président des riches" - ne bénéficie pas d'une cote de popularité très élevée: 56% des Français ne pensaient pas qu'il était un bon chef de l'Etat, selon un sondage Odoxa du 31 mai.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Joshua a eu besoin de six rounds pour éteindre Paul
Anthony Joshua n'a pas failli vendredi à Miami. L'ex-champion du monde des lourds a eu besoin de six rounds pour mettre K.O. le YouTuber devenu boxeur Jake Paul à l'issue d'un piètre spectacle.
Ce combat au contexte hors normes, diffusé par Netflix pour une bourse estimée à 184 millions de dollars, a paru bien démesuré une fois les hostilités engagées. L'Américain Jake Paul (28 ans) a présenté un niveau évidemment très inférieur à celui de son adversaire britannique.
Cet ex-trublion d'internet, devenu boxeur professionnel et promoteur, est apparu fuyant, s'est accroché à son adversaire, et a passé beaucoup de temps à terre, pas à cause des coups reçus mais à force de se jeter dans les jambes du Britannique pour éviter ses coups puissants.
Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul (1m85, 98 kg) s'est attaqué à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua (1m98, 110 kg), âgé de 36 ans, champion olympique en 2012 et champion du monde déchu de la catégorie reine des poids lourds.
Paul (14 combats, 12 victoires, 2 défaites) devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.
Simulacre de boxe
Les premiers rounds du combat ont offert un simulacre de boxe, les deux combattants n'échangeant presque aucun coup, Paul se défilant par tous les moyens, et Joshua (33 combats, 29 victoires, 4 défaites) se montrant peu entreprenant malgré une supériorité manifeste.
Après avoir été compté une première fois dans la 5e reprise, lors de laquelle il aura quand même asséné une belle droite à Joshua, Paul a fini par prendre la foudre lors du 6e round. Il s'est relevé une deuxième fois après avoir été compté, avant d'être définitivement mis K.O. d'un direct du droit.
"Ce n'était pas ma meilleure performance, a convenu Joshua au micro des organisateurs. Le but était de le mettre par terre, qu'il ait mal, ça a mis plus longtemps que prévu mais c'est fait. Il s'est bien défendu ce soir. Ca demande du courage. Il faut lui donner du respect pour avoir essayé, mais il a affronté un vrai combattant."
Joshua défie Fury
Ex-roi des poids lourds à la carrière désormais entachée de nombreuses défaites, dont la dernière en septembre 2024 contre son compatriote Daniel Dubois, Joshua a profité du micro tendu pour lancer un défi à Tyson Fury, son fantasque compatriote lui aussi ex-champion des lourds, qu'il n'a jamais affronté. Fury avait annoncé en janvier prendre sa retraite, mais a déjà su revenir après une telle annonce.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer
Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.
L'émotion reste considérable six jours après la pire tuerie depuis près de 30 ans en Australie, dont les autorités multiplient les annonces pour éviter qu'un tel drame puisse se reproduire.
Après plusieurs jours marquées par les poignantes obsèques des victimes, âgées de 10 à 87 ans, des secouristes vêtus de leur uniforme rouge et jaune ont fait face à l'océan à Bondi samedi en silence.
Certains d'entre eux ont fondu en larmes, tandis qu'un hélicoptère de leur club survolait la plage mythique, emblématique du mode de vie australien.
"Nous n'oublierons jamais"
Le 14 décembre, deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, y ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.
Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils, arrêté et inculpé, a été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.
Dans un message, les secouristes ont fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible".
"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.
Le courage des sauveteurs pendant l'attaque, pour mettre des gens à l'abri, apporter les premiers soins aux victimes ou sortir des nageurs paniqués de l'eau, a été largement salué.
Une photo devenue virale montre l'un deux, Jackson Doolan, courir pieds nus sur la route depuis une plage voisine pour apporter un défibrillateur.
Vendredi, ce sont des centaines de centaines de surfeurs et nageurs qui s'étaient rassemblés dans les vagues de Bondi en hommage aux victimes.
Et dimanche, une semaine après l'attentat, la population de tout le pays-continent est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.
Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a expliqué le Premier ministre Anthony Albanese.
Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.
Perquisitions
Concernant l'enquête, des perquisitions ont eu lieu encore vendredi en Australie, la police étudiant les contacts et fréquentations des assaillants avant l'attentat.
"Aucune piste ne sera négligée, en Australie comme à l'étranger", a assuré samedi la commissaire de la police fédérale Krissy Barrett devant la presse.
Les enquêteurs s'intéressent en particulier au voyage aux Philippines des suspects, qui ont passé plusieurs semaines en novembre dans la région de Mindanao (sud), considérée comme abritant des foyers d'insurrection islamiste.
Les autorités sont sous pression pour répondre au choc suscité par l'attaque, mais aussi aux critiques de membres de la communauté juive estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été entendu.
Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation contre l'extrémisme, Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat d'armes à feu en circulation.
Le port d'armes est déjà très strictement contrôlé en Australie depuis la fusillade qui avait fait 35 morts en 1996 à Port Arthur en Tasmanie.
Samedi, le dirigeant régional de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, Chris Minns, a annoncé vouloir interdire certains slogans pro-Palestiniens comme "Mondialisez l'intifada" - en référence aux soulèvements palestiniens contre l'armée israélienne en 1987-1993 puis au début des années 2000 - ou des symboles comme le drapeau de l'Etat islamique.
Il veut également renforcer les pouvoirs de la police de ce territoire où se trouve Sydney pour ordonner aux gens de se découvrir le visage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Descente de Val d'Isère: duel Vonn-Goggia
Duel de légendes pour la descente de Val d'Isère samedi sur la piste Oreiller-Killy. Lindsey Vonn et Sofia Goggia devraient jouer les premiers rôles et les Suissesses le rôle de spectatrices.
Vonn-Goggia, on se croirait revenu en 2018 lors des JO de Pyeongchang. A l'époque, Goggia avait remporté l'or et l'Américaine le bronze. Ce ne sera pas sur une piste olympique cette fois-ci, mais en prévision du rendez-vous de février à Cortina.
Bluffante à St-Moritz, Lindsey Vonn a réussi à 41 ans l'un des plus grands exploits du sport. Sa mission se poursuit et avec son coach Aksel Lund Svindal, la dame aux 83 succès en Coupe du monde dispose d'un allié de poids.
Côté suisse, les entraînements n'ont pas permis de distinguer une athlète capable de se glisser au moins dans le top 10. Avoir comment les anciennes Joana Hählen et Jasmine Flury vont se comporter, ainsi que la Valaisanne Malorie Blanc.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Descente de Val Gardena: Odermatt veut sa 51e victoire
Vainqueur jeudi de la descente sprint, mais battu par Jan Zabystran lors du Super-G de Val Gardena, Marco Odermatt veut sa revanche. Et ce dès samedi avec la vraie descente de la Saslong.
Vainqueur des deux dernières descentes italiennes, Odermatt sera le grandissime favori à sa propre succession. Dominateur lors de l'entraînement, le patron de la Coupe du monde va quand même devoir s'employer et prier que les conditions météorologiques n'avantagent pas trop les dossards élevés.
Car jeudi dans le Ciaslat, "Super Marco" a appuyé sur le champignon comme personne. Mais le Nidwaldien sait qu'il peut faire encore mieux. Sorti en Super-G mais 2e de la descente, Franjo von Allmen sera gonflé à bloc. Le champion du monde de la spécialité peut aussi profiter de la possible fatigue du skieur d'Hergiswil, qui aura encore le géant d'Alta Badia dimanche pour clore une fin de semaine dantesque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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