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Suisse

Lancement de la campagne de l'initiative contre l'élevage intensif

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Après avoir récolté les signatures nécessaires, les membres de la campagne du oui à l'initiative "Pour une Suisse sans élevage intensif !" entrent en campagne lundi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

"Pour une Suisse sans élevage intensif" : c'est avec ce slogan que le comité de l'initiative contre l'élevage intensif lance sa campagne pour le oui. L'initiative veut ancrer la dignité des animaux de rente dans la Constitution et sera soumise au vote le 25 septembre.

Les auteurs de l'initiative se concentrent sur l'agriculture et veulent s'attaquer à la production animale industrielle et surtout à la consommation de viande qu'ils jugent trop élevée. Lundi, ils ont présenté leurs arguments aux médias à Berne.

L'initiative populaire "Pas d'élevage intensif en Suisse" exige pour les animaux de rente agricoles, dont la garde a pour objectif la vente de produits, un environnement respectueux, une litière et des possibilités d'occupation. Tous les animaux doivent également avoir accès à un pâturage et doivent être abattus avec ménagement, après un transport court.

Les normes de bien-être animal doivent s'orienter sur le cahier des charges de Bio Suisse de 2018, notamment en ce qui concerne la taille des groupes d'animaux par poulailler. Par exemple, pour les poules pondeuses, le cahier des charges de Bio Suisse autorise jusqu'à 2000 animaux par poulailler et jusqu'à 4000 animaux par exploitation.

Consommation de viande réduite

Afin que les paysans suisses ne soient pas désavantagés, l'initiative prévoit que seuls les animaux et les produits animaux créés selon les normes suisses puissent être importés. De telles interdictions sont conformes aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré le conseiller aux Etats zurichois Daniel Jositsch (PS) en balayant un argument des opposants. "Il y a de la place dans le droit international pour exprimer nos valeurs".

Les défenseurs du oui ont en premier lieu dans leur ligne de mire la consommation de viande, trop élevée à leurs yeux. Pour atteindre les objectifs climatiques, il faudrait manger environ un tiers de viande en moins, a expliqué la conseillère nationale Delphine Klopfenstein (Vert-e-s/GE).

La moitié des terres arables sont aujourd'hui consacrées à la production de fourrage au lieu d'être utilisées pour la culture de denrées alimentaires végétales, ce qui permettrait de fournir beaucoup plus de nourriture et de contribuer à la sécurité alimentaire. La viande devrait être produite principalement dans les pâturages des régions de montagne.

Dimension sanitaire

La conseillère nationale Kathrin Bertschy (PVL/BE) a critiqué le fait qu'une grande partie des subventions pour l'agriculture finissent chez les constructeurs d'étables et de routes, ainsi que chez les producteurs et les vendeurs de pesticides, de fourrage et de machines, via les agriculteurs. Pour elle, ces cercles auraient empêché le débat sur la politique agricole à partir de 2022. "Nous subventionnons notre propre destruction de l'environnement".

Vera Weber, présidente de la Fondation Franz Weber, a appelé à un tournant protéinique. Selon elle, une consommation trop importante de produits d'origine animale peut entraîner des maladies cardiovasculaires, du diabète et également de l'obésité. L'élevage d'animaux dans d'immenses étables présenterait en outre un risque de pandémie.

"Mangez moins d'½ufs"

"Mangez moins d'½ufs, mais payez-les plus cher", a assené l'agriculteur Fritz Sahli, qui dirige une exploitation bio de 2000 poules pondeuses. Il s’est prononcé en faveur des petites exploitations. Celles-ci pourraient trouver de meilleures solutions pour les poules pondeuses dont elles n'ont plus besoin, plutôt que de les tuer et de les éliminer après leur première année de vie.

Actuellement, la Suisse importe chaque année 1,4 million de tonnes d'aliments pour animaux. Cela permet d'élever beaucoup plus d'animaux que ce qui serait approprié pour le site, a déclaré M. Sahli.

La plupart des animaux élevés dans l'agriculture doivent passer la majeure partie de leur vie sur des sols en béton et avec peu de place dans des étables ou des halles, ont fait valoir les membres du oui. Ils n'ont guère de possibilités de s'occuper et seul un animal sur huit environ peut sortir régulièrement en plein air.

Large alliance autour du oui

Les partisans du oui ne veulent pas accepter l'argument des opposants selon lequel la Suisse dispose d'une des lois les plus strictes en matière de protection des animaux. La législation actuelle ne suffit pas à empêcher des coupes drastiques dans le bien-être et la dignité des animaux.

L'initiative a été lancée par l'association Sentience. La Fondation Franz Weber, l'association Quatre pattes et Greenpeace font partie des organismes responsables ; l'initiative est soutenue entre autres par la Protection suisse des animaux, Tier im Recht, Kag Freiland, l'association des petits paysans. Au sein des partis, les Vert-e-s et les Jeunes Vert-e-s portent l'initiative. Le PS a également décidé de soutenir le oui, tout comme les Vert'libéraux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

Deux randonneurs victimes d'une avalanche près de Täsch (VS)

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Deux randonneurs à ski ont été victimes samedi d'une avalanche à l'Alphubel, près de Täsch (VS) (image symbolique). (© KEYSTONE/KANTONSPOLIZEI VS)

Deux randonneurs à ski ont perdu la vie samedi dans une avalanche à l'Alphubel, près de Täsch (VS). L’identification des victimes est en cours.

Tôt samedi matin, deux randonneurs ont quitté la cabane de Täsch dans le but d'escalader l'Alphubel, indique lundi la police cantonale valaisanne dans un communiqué. À une altitude d'environ 4165 mètres, dans la zone dite "Eisnase", une avalanche s'est déclenchée et a emporté les deux personnes.

Les secours n'ont pu que constater le décès des deux victimes. L'intervention a été réalisée par Air Zermatt, des spécialistes du sauvetage et des maîtres-chiens d'avalanche.

Le Ministère public a ouvert une instruction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

GPT-4 est parfois plus convaincant que les humains dans les débats

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Selon cette étude, GPT-4 peut s'avérer plus convaincant que les humains dans les discussions en ligne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'intelligence artificielle (IA) argumente parfois de manière plus percutante que les humains. Selon une étude lausannoise, GPT-4 peut s'avérer plus convaincant que des partenaires de discussion humains lors de débats en ligne.

C'est le cas si l'IA dispose de données personnelles sur ses interlocuteurs, comme l'âge, le niveau d'éducation, le sexe ou les opinions politiques. Sans ces informations, sa force de persuasion se situe au même niveau que celle de ses adversaires humains, indique l'étude publiée lundi dans la revue Nature Human Behaviour.

L'équipe de recherche dirigée par Francesco Salvi, de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a fait participer environ 900 personnes des États-Unis à des débats structurés en ligne, soit contre d'autres humains, soit contre GPT-4.

Les discussions ont porté sur des controverses sociopolitiques, telles que la question de savoir si les États-Unis devraient interdire les combustibles fossiles, si les médias sociaux rendent les gens plus stupides ou si les riches devraient payer plus d'impôts. Dans certains cas, les débatteurs humains et numériques ont reçu des informations démographiques sur leurs adversaires, dans d'autres non.

Prendre la menace au sérieux

Les résultats montrent que dès que GPT-4 sait à qui il parle, il adapte efficacement son argumentation, et devient ainsi nettement plus convaincant. Avec des arguments personnalisés, GPT-4 a eu plus de succès dans 64,4% des cas par rapport aux humains. Sans ces données, aucune différence n'a été relevée.

"Nous sommes d'avis que les plateformes en ligne et les médias sociaux devraient sérieusement prendre en compte de telles menaces et étendre leurs efforts pour mettre en ½uvre des mesures visant à endiguer la propagation des stratégies de persuasion menées par l'IA", écrivent les auteurs dans l'étude.

Cette recherche n'a aucun lien avec l'étude cachée menée par l'Université de Zurich (UZH), qui a suscité de nombreuses critiques le mois dernier. Des scientifiques de l'UZH avaient rédigé pendant plusieurs mois, à l'aide de robots d'IA, des réponses à des messages publiés sur la plateforme de débat Reddit. Cela avait provoqué de nombreux remous au sein de cette communauté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage

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Les aspirateurs de voirie comptent parmi la centaine d'engins à disposition des 140 collaborateurs en charge du maintien de la propreté en ville de Lausanne (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

La Ville de Lausanne invite la population à découvrir le quotidien des équipes oeuvrant à la propreté de l'espace public le mardi 3 juin. Elle proposera de se mettre aux commandes de neuf engins de nettoyage à la Place St-François et profitera de l'occasion pour sensibiliser les passants à la problématique du littering.

"Chaque engin a une utilité bien spécifique: effacer les tags sauvages, vidanger ou nettoyer les poubelles, retirer les chewing-gums et les taches tenaces, brosser les places piétonnes et trottoirs, aspirer les déchets sauvages, nettoyer les toilettes publiques, et plus encore", écrit la Municipalité lundi dans un communiqué.

Des panneaux explicatifs présenteront les spécificités de ces machines et véhicules. Enfants comme adultes seront invités à les prendre en main.

Pas moins de 140 personnes s'activent tous les jours pour le maintien de la propreté et de la convivialité sur les 263 kilomètres de route, 131 kilomètres d'aménagements cyclables et 217 kilomètres de trottoirs de l'espace public lausannois. Elles disposent d'une centaine de véhicules et de machines spécifiques pour les aider dans leur tâche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

CarPostal passe à l'électrique dans la région de Brigue

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Ces nouveaux bus circulent sur deux lignes: Brigue - Rosswald et entre Naters et Viège, via Brigue. (© CarPostal/DR)

La région de Brigue bénéficie désormais de ses trois premiers bus postaux électriques. Les tests effectués l'an dernier par CarPostal se sont avérés concluants. La compagnie vise de supprimer l'ensemble de ces véhicules fonctionnant au diesel pour 2032, dans le Haut-Valais.

"Les tests ont entre autres démontré que les bus électriques sont fiables. De plus, ils ont été bien accueillis par les usagers et la population dans son ensemble", souligne CarPostal dans un communiqué de presse lundi. "Ces véhicules de dernière génération se veulent plus silencieux que les précédents et permettent un style de conduite plus souple", peut-on lire.

"Avec l’introduction de ces trois véhicules électriques, nous envoyons un signal clair en faveur de la mobilité durable", souligne Stefan Imboden, responsable de la zone d'exploitation CarPostal du Haut-Valais. "Nous voulons faire notre part pour réduire la pollution et en même temps améliorer l'offre pour notre clientèle", dit-elle.

Les trois nouveaux bus électriques sont en service sur les lignes Naters - Brigue - Viège et sur celle entre Brigue et Rosswald. La Vallée de Saas bénéficie déjà de six véhicules de ce type. CarPostal s'est fixé de passer au tout électrique dans le Haut-Valais d'ici à 2032.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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