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Suisse

Retrouver la culture du dialogue et son esprit pionnier

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Alain Berset et la conseillère aux Etats Andrea Gmuer ont participé à la fête organisée à Lucerne. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

La célébration de la Fête nationale a débuté dimanche dans de nombreuses communes. Face aux défis actuels, Alain Berset, Simonetta Sommaruga et Ignazio Cassis ont appelé le pays à retrouver la culture du dialogue et son esprit pionnier tout en défendant ses valeurs.

"A l'occasion de la Fête nationale, rappelons-nous ce qui nous unit vraiment", a lancé Alain Berset à Lucerne. Le Fribourgeois a déploré que la culture des médias sociaux ait bouleversé le débat politique. Pour certains, l'intransigeance est devenue une qualité, "alors qu'elle n'est en réalité qu'une attitude de blocage."

A ses yeux, les polémiques de ces dernières années ont affaibli la Suisse. Sa culture politique parfois compliquée et sa diversité étonnante ne peuvent s'épanouir que si l'on se rappelle que "seules les bonnes solutions nous renforcent".

La Suisse a le choix

"La crise du coronavirus a montré que nous avons le choix en tant que société", a rappelé M. Berset. Le choix de relever ces défis grâce à notre culture du débat ou de camper sur nos positions en méprisant les autres.

Pour relever les grands défis qui nous attendent, comme la guerre, la pénurie, l'inflation, le réchauffement climatique ou la prévoyance vieillesse, il est devenu encore plus important de se rapprocher les uns des autres. Le socialiste s'est montré optimiste à cet égard: nous savons tous que nous ne devons pas nuire à la culture politique, a-t-il dit.

Prendre son destin en main

Simonetta Sommaruga a elle aussi évoqué le changement climatique et le tournant énergétique. "On ne peut pas continuer comme ça (...) nous devons prendre notre destin en main", a martelé la ministre de l'énergie à Saas-Balen (VS).

Alors que la Russie ferme les vannes de ses gazoducs, l'eau est plus précieuse que jamais. Il convient de développer les énergies indigènes que sont l'éolien, le photovoltaïque et l'hydraulique avec l'esprit pionnier qui a prévalu par le passé, notamment en Valais.

La conseillère fédérale a rappelé que la Suisse a déjà connu un tournant énergétique après la Première Guerre mondiale. Elle avait alors développé l'hydraulique afin de se libérer de la dépendance de l'étranger et du charbon. "Maintenant, c'est au tour de la génération actuelle d'agir." Ce développement doit concilier les intérêts énergétiques et environnementaux, a conclu la ministre.

"Rien n'est acquis"

Face à la crise en Ukraine, Ignazio Cassis a de son côté souligné que rien n'était acquis, ni notre liberté, ni notre indépendance, ni notre sentiment de sécurité. "Nous avons peut-être été gâtés pendant de longues années et nous avons peu à peu renoncé à lutter pour des choses que l'on pensait acquises", a-t-il dit dans une interview à la RTS.

Lundi, le président de la Confédédation parcourra le pays à bord d'un train spécial. Parti de Lugano (TI), il s'arrêtera à Kronau (ZH) pour un brunch à la ferme, puis à Granges (SO) et Yverdon (VD) avant de terminer à Lausanne. Il y visitera les trois nouveaux musées de Plateforme 10 avant de gagner le bord du lac, à Ouchy, pour la cérémonie officielle.

A une année des élections fédérales, le ministre des affaires étrangères, élu en 2017 au gouvernement, s'est dit prêt sur la RTS à rester dix ans au Conseil fédéral, soit jusqu'en 2027.

Ballet de drones

Les festivités étaient organisées dimanche soir déjà dans nombre de communes, comme à Bâle, où onze concerts étaient prévus sur les bords du Rhin. Les festivités ont commencé avec une démonstration de bateaux-pompes et devaient culminer à 23h00 avec le feu d'artifice. Les organisateurs attendaient près de 100'000 spectateurs.

Malgré la sécheresse, Bâle-Ville n'a pas décrété d'interdiction générale des feux d'artifice, contrairement à de nombreux autres cantons.

La pyrotechnie étant confrontée au changement climatique et autres pressions des protecteurs des animaux, la technologie permet de réinventer les spectacles du 1er août. Certains sont basés sur les drones, comme à Crans-Montana (VS), Hauterive (NE), Cudrefin (VD) Bienne ou Berne. Mais l'offre reste encore assez confidentielle, les opérateurs agréés se comptant sur les doigts de la main en Suisse.

Pour pouvoir organiser des spectacles de drones, il faut une autorisation de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Ceci notamment parce que plusieurs drones volent en même temps. L'autorisation n'est pas propre à des événements spécifiques, mais porte sur l'exploitation en tant que telle des engins.

La procédure d'autorisation comprend un contrôle de sécurité afin de s'assurer que l'exploitant respecte les exigences et les restrictions d'un tel usage de drones, a déclaré le porte-parole de l'OFAC Christian Schubert à Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Un père et son fils condamnés pour traite d'êtres humains

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Pour le tribunal correctionnel de Genève, les deux prévenus ont commis une faute très grave en exploitant de pauvres gens (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un père et son fils ont été condamnés jeudi à 7 ans et 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils ont été reconnus coupables de traite d'êtres humains aggravée. Ils faisaient venir des personnes en Suisse pour les faire mendier.

Les deux prévenus, qui appartiennent à la communauté rom de Bulgarie, ont porté atteinte à la liberté d'êtres humains en profitant de leur vulnérabilité dans un but commercial, a relevé la Cour. Les personnes, très fragiles, ne parlant pas la langue, se retrouvaient coincées en Suisse, sans possibilité de repartir dans leur pays.

Le père, âgé de 52 ans, a fait venir sur les bords du Léman des membres de sa famille pour les faire mendier, mais aussi des personnes sans lien de parenté avec lui. Il récupérait tout ou partie de l'argent récolté par ses "employés". Il les menaçait et les insultait quand les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le fils de 34 ans a suivi les traces de son père, adoptant le même comportement qui lui, ont souligné les juges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une ventouse au lieu d'une aiguille pour prélever du sang

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Le prototype de ventouse pour le prélèvement de sang développé à l'EPFZ ne mesure que deux centimètres et demi. (© Advanced Science/Zoratto et al.)

Inspirés par les sangsues, des scientifiques zurichois ont mis au point une ventouse de prélèvement sanguin. Cela permet d'obtenir du sang pour des tests médicaux sans avoir recours à une aiguille.

Ce sont surtout les personnes qui ont la phobie des aiguilles qui pourraient profiter de la ventouse, a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué. Environ 70% des décisions médicales nécessitent des prélèvements sanguins, écrivent les auteurs dans la revue Advanced Science.

La ventouse en silicone, d'environ deux centimètres et demi de diamètre, est placée sur le bras ou le dos. Elle contient une douzaine de micro-aiguilles.

Lorsque la ventouse est pressée sur la peau, les petites aiguilles perforent cette dernière. La dépression dans la ventouse permet ensuite de recueillir en quelques minutes suffisamment de sang pour des examens diagnostiques.

Testé sur des porcs

La ventouse permet certes de prélever moins de sang qu'une prise de sang classique avec une aiguille au bras, mais nettement plus qu'avec une petite piqûre dans le doigt. Selon l'EPFZ, elle est si facile à utiliser que même des personnes sans formation médicale pourraient s'en servir.

Les scientifiques voient une application possible dans le diagnostic du paludisme, par exemple. Mais jusqu'à présent, le nouvel appareil n'a été testé que sur des porcs. D'autres études sont nécessaires avant de pouvoir l'utiliser à grande échelle sur les humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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