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International

Ruto élu sur le fil président du Kenya dans une ambiance chaotique

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Selon le président de la Commission électorale, William Ruto a récolté 50,49% des voix (archives). (© KEYSTONE/EPA/Daniel Irungu)

William Ruto a été déclaré lundi vainqueur de l'élection présidentielle du 9 août face à Raila Odinga, selon des résultats annoncés par le président de la Commission électorale (IEBC) mais rejetés par la majorité des membres de cet organe indépendant.

Wafula Chebukati a annoncé que le vice-président sortant Ruto avait cumulé plus de 7,17 millions de votes, soit 50,49% des voix, contre 6,94 millions, soit 48,85% pour M. Odinga, figure historique de l'opposition soutenue cette année par le pouvoir, remportant l'une des élections les plus serrées de l'histoire du pays.

"Conformément à la loi, je (...) déclare par la présente que Ruto William Samoei a été dûment élu président", a déclaré M. Chebukati, ajoutant dans un contexte de pression extrême avoir subi "intimidations et harcèlement".

"Self made man"

A 55 ans, William Ruto devient le cinquième président du Kenya, et le premier membre de l'ethnie kalenjin à être élu chef d'Etat depuis vingt ans, succédant à deux présidents de la communauté kikuyu - dont le sortant Uhuru Kenyatta.

"Je travaillerai avec tous les leaders" politiques, dans un pays "transparent, ouvert et démocratique", a immédiatement assuré Ruto dans un discours télévisé. "Il n'y a pas de place pour la vengeance", a-t-il poursuivi, se disant "totalement conscient" que le Kenya "est à un stade où nous avons besoin de tout le monde sur le pont".

L'ambitieux vice-président avait âprement fait campagne ces dernières années tandis qu'il était mis sur la touche par une alliance inattendue entre Kenyatta et Odinga, travaillant à polir sa réputation sulfureuse.

Cet enfant d'une famille modeste de la vallée du Rift devenu l'une des premières fortunes du pays aime à rappeler son histoire de "self made man" parti de rien et s'est proclamé porte-parole des "débrouillards" du petit peuple face au pouvoir des dynasties politiques incarnées par Kenyatta et Odinga.

Il a devancé de 233'211 voix M. Odinga au terme d'un scrutin globalement paisible mais marqué par une participation en baisse, à environ 65% des 22,1 millions d'électeurs, suivi d'une interminable attente de six jours qui a mis à rude épreuve la patience des Kényans.

Résultats rejetés

A la mi-journée, le centre national de comptage de la Commission électorale, sur lequel les yeux de tout le pays sont rivés, s'était rempli de représentants des partis, observateurs et diplomates, qui ont attendu l'annonce pendant plusieurs heures, divertis par des chorales, sous forte surveillance policière.

Quelques minutes avant cette annonce, quatre des sept commissaires de la Commission électorale (IEBC) ont tenu une conférence de presse dans un hôtel de la capitale pour annoncer qu'ils rejetaient ces résultats.

"A cause du caractère opaque du processus (...) nous ne pouvons pas assumer la responsabilité des résultats qui vont être annoncés", a déclaré la vice-présidente de l'IEBC Juliana Cherera entourée de trois autres commissaires. Elle a appelé les Kényans au "calme".

Violences

Des violences ont éclaté lundi soir dans certains quartiers populaires de Nairobi, dont Mathare et Kibera, deux bastions d'Odinga, dès l'annonce de la victoire de Ruto. A Kisumu, autre bastion d'Odinga, la police a tiré des gaz lacrymogènes face à des manifestants.

Si le Kenya est considéré comme un îlot de stabilité et de croissance dans une région tourmentée, les résultats de toutes les présidentielles depuis 2002 y ont été contestés. Celle de 2017 avait même été annulée par la Cour Suprême - une première en Afrique -, saisie alors par M. Odinga.

Certaines crises post-électorales ont plongé le pays dans la violence, comme en 2007-2008 où la contestation des résultats, déjà par M. Odinga, avait conduit à des affrontements intercommunautaires, faisant plus de 1100 morts et des centaines de milliers de déplacés.

Coût de la vie

Durant la campagne, MM. Odinga et Ruto, qui se connaissent bien pour avoir été alliés par le passé, ont assuré qu'ils respecteraient les résultats d'élections libres et transparentes, s'engageant à porter leurs éventuels griefs en justice et non à les régler par la violence.

Etant donné le faible écart de voix, une contestation des résultats devant la Cour Suprême ne fait guère de doute. Le camp d'Odinga a sept jours pour déposer un recours. Dans le cas contraire, le nouveau président prendra ses fonctions dans les deux semaines.

Une certaine désillusion envers les hommes politiques mais aussi les enjeux économiques, à commencer par la flambée des prix - avec une inflation à 8,3% en juillet -, ont imprégné la campagne électorale, dans ce pays de 50 millions d'habitants où domine historiquement le vote tribal.

La pandémie, puis la guerre en Ukraine ont durement touché cette locomotive économique régionale, qui malgré une croissance dynamique (7,5% en 2021) reste très inégalitaire - trois Kényans sur dix vivent avec moins de 1,90 dollar par jour selon la Banque Mondiale.

Défendant une "économie du bas vers le haut", William Ruto a promis pendant la campagne de "réduire le coût de la vie" et de défendre l'emploi des jeunes, qui représentent environ 40% des électeurs. Le nouveau président devra également faire face à l'envolée de la dette et à la corruption endémique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Hockey

NHL: Les New Jersey Devils renouent avec la victoire

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Nico Hischier (à droite) et les New Jersey Devils ont mis fin à une série de 5 défaites. (© KEYSTONE/AP/Adrian Wyld)

Les New Jersey Devils et ses joueurs suisses ont arraché leur première victoire en six matches 4-3 face à aux Ottawa Senators mardi en NHL. Les Diables sont à quatre points du leader.

Les attaquants suisses des Devils Hischier et Meier sont néanmoins restés muets, malgré leurs sept tirs cumulés. Ces deux points permettent à New Jersey de se repositionner dans le classement serré de la Conference Est, où ils pointent à 35 points, tandis que le leader Washington Capitals mène avec 39 points.

Josi également victorieux avec les Predators

Le défenseur bernois Roman Josi et les Predators de Nashville ont été également à la fête. Face à Colorado Avalanche, actuellement une des équipes en forme de NHL, ils ont glané leur 3e victoire en quatre rencontres en s'imposant 4-3 aux tirs au but.

Toujours sans le Soleurois Lian Bichsel, blessé, les Stars de Dallas se sont imposé 4-3 face au Winnipeg Jets de Nino Niederheiter. Le Bernois Philipp Kurashev a enchaîné un 10e match sans marquer lors de la défaite 4-1 des San Jose Sharks contre les Philadelphia Flyers.

De son côté, le Zurichois Pius Suter s'est incliné 5-2 avec les St. Louis Blues contre les Boston Bruins. Enfin, le gardien bernois Akira Schmid est resté sur le banc des Vegas Golden Knights, subissant concurrence de son coéquipier canadien Carter Hart.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Amazon investira 35 milliards de dollars en Inde d'ici 2030

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Amazon va investir plus de 35 milliards de dollars (28 milliards de francs, ndlr) dans toutes ses activités en Inde d'ici 2030. (archive) (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Le géant du commerce en ligne Amazon a annoncé mercredi qu'il allait presque doubler ses investissements en Inde, afin d'augmenter les exportations, créer des emplois, et innover dans l'intelligence artificielle (IA) dans le pays le plus peuplé au monde.

"Amazon a annoncé son intention d'investir plus de 35 milliards de dollars (28 milliards de francs, ndlr) dans toutes ses activités en Inde d'ici 2030, s'appuyant sur près de 40 milliards de dollars déjà investis dans le pays jusqu'à présent", a déclaré le géant américain dans un communiqué.

"Cet investissement se concentrera sur l'expansion des activités ainsi que sur trois piliers stratégiques: la numérisation pilotée par l'IA, la croissance des exportations et la création d'emplois".

Amazon rapporte avoir investi dans des infrastructures aussi bien physiques que numériques, notamment dans les réseaux de transports, les centres de données, les plateformes de paiement en ligne et le développement des technologies.

"Nous sommes ravis de continuer à être un catalyseur de croissance en Inde", se félicite Amit Agarwal, un haut responsable d'Amazon.

Plusieurs entreprises mondiales ont annoncé des investissements conséquents cette année dans le pays d'Asie du Sud, la cinquième économie mondiale, qui devrait compter plus de 900 millions d'internautes d'ici la fin de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

L'opposante vénézuélienne Machado ne sera pas à la cérémonie Nobel

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Maria Corina Machado ne sera pas à Oslo mercredi pour recevoir son Nobel de la paix. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, qui vit cachée dans son pays, ne recevra pas en personne son prix Nobel de la paix mercredi à Oslo, a annoncé à l'AFP l'Institut Nobel norvégien.

"Elle ne vient pas à la cérémonie" Nobel qui doit commencer à 13h00 à l'Hôtel de ville d'Oslo, a indiqué le porte-parole de l'institut, Erik Aasheim. L'opposante vénézuélienne sera représentée par sa fille, a précisé l'Institut Nobel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: une loi votée pour réduire la peine de Bolsonaro

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Si la loi est acceptée par le Sénat, Jair Bolsonaro pourrait voir sa peine de prison passer de 27 à 2 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/Luis Nova)

Les députés brésiliens ont approuvé mercredi à l'aube une proposition de loi visant à alléger considérablement la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Le texte doit encore être approuvé par le Sénat.

Si ce texte est adopté par les deux chambres du Parlement, M. "Bolsonaro verra sa peine réduite de vingt-sept ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé le rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP.

Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, accorderait également une liberté conditionnelle à 141 partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luis Inacio Lula da Silva.

Incidents dans l'hémicycle

Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre.

La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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