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Inquiétudes après des incidents à la veille de la présidentielle

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Les portraits géants de Raila Odinga (à gauche) et de William Ruto bordent les routes du Kenya. (© KEYSTONE/AP/Brian Inganga)

Des incidents en cascade lors de la distribution de matériel électoral au Kenya ont soulevé lundi des inquiétudes à la veille d'élections âprement disputées et à l'issue incertaine.

Les dernières palettes de bulletins de vote et autres caisses en plastique chargées de matériel électoral étaient déchargées lundi dans les 46'229 bureaux de vote qui seront ouverts mardi de 06h00 à 17h00 (05h00 à 16h00 suisses) lors d'un scrutin à forts enjeux pour la locomotive économique de l'Afrique de l'Est.

Au total, les 22,1 millions d'électeurs doivent voter six fois pour choisir leur président, mais aussi leurs parlementaires, gouverneurs et quelque 1500 élus locaux.

Quatre scrutins locaux annulés

Mais lundi, la Commission électorale (IEBC) s'est aperçue que certains bulletins de vote avaient été mal routés, et d'autres ne comportaient pas les bonnes photos de candidats. L'IEBC a par conséquent annulé quatre scrutins locaux, notamment dans la grande ville portuaire de Mombasa (sud).

Un kit électronique utilisé pour l'identification des électeurs a par ailleurs disparu, et six responsables de l'IEBC ont été arrêtés car accusés d'avoir rencontré des candidats, jetant l'opprobre sur cet organe électoral déjà sous pression et au coeur des tourmentes électorales passées.

En 2017, quand la Cour suprême saisie par l'opposition avait annulé la présidentielle, elle en avait fait porter la responsabilité à l'IEBC, coupable d'avoir organisé une élection "ni transparente, ni vérifiable".

Duel serré

Ces incidents surviennent à l'issue d'une longue mais calme campagne, marquée par la flambée du coût de la vie liée notamment aux effets de la guerre en Ukraine.

Sur les quatre candidats en lice, deux ont dominé: Raila Odinga, 77 ans, en course pour la cinquième fois, et l'actuel vice-président William Ruto, 55 ans. Deux vétérans de la politique qui sont au coude-à-coude pour un scrutin qui s'annonce serré.

Vice-président depuis l'élection d'Uhuru Kenyatta en 2013, Ruto s'était vu promettre par ce dernier d'être en 2022 le candidat du parti présidentiel Jubilee. Mais le rapprochement inattendu en 2018 entre MM. Kenyatta et Odinga a fait de lui un challenger.

Ces derniers mois, la dispute électorale a fait rage lors de meetings tout-terrain, depuis des bourgs isolés jusque dans des bidonvilles de ce pays où les inégalités sont criantes et le salaire minimum de 15'120 shillings (121 francs). Les désaccords se sont aussi étalés en ligne, accompagnés d'un intarissable flot de désinformation.

Message poli

Dimanche, les favoris ont poli leurs messages. Lors d'un office religieux, William Ruto a souhaité "que chaque Kényan (...) soit un messager de paix". Raila Odinga, lui, a plaidé pour "pays uni", assurant à ses concitoyens qu'ils étaient "d'abord" des Kényans "avant d'être membres de toute autre communauté".

Dans la République kényane et ses 46 tribus, l'appartenance ethnique est un facteur-clé dans les isoloirs.

Un scrutin "différent"

Le pays reste aussi marqué par la saga électorale de 2017, qui a vu la Cour Suprême invalider le scrutin en raison d'irrégularités, une première en Afrique. Dans l'attente d'un deuxième vote, l'épisode électoral s'était prolongé, secoué par des manifestations de l'opposition durement réprimées par la police et ayant fait plusieurs dizaines de morts.

Dix ans plus tôt, la crise post-électorale de 2007-2008 avait fait lors d'affrontements ethniques plus de 1100 morts et des centaines de milliers de déplacés. Une blessure profonde dans l'histoire du Kenya indépendant.

La crainte de violences plane encore. Mais "les Kényans espèrent que le vote de cette année sera différent", soulignait lundi dans son éditorial le Daily Nation. Cet influent quotidien kényan estime que "les élections ne doivent pas être une question de vie ou de mort".

Appels au calme

Dans ce contexte, les appels au calme se sont multipliés. Dimanche, l'ambassadrice des Etats-Unis Meg Whitman a souligné que le scrutin de mardi représentait "une opportunité pour les Kényans de montrer au monde la force de la démocratie kényane en organisant des élections libres, justes et pacifiques".

Des milliers d'observateurs internationaux et de la société civile vont être déployés mardi dès l'ouverture des bureaux de vote.

Parmi eux, 24 observateurs de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad). Mulatu Teshome, chef de cette organisation régionale est-africaine, a déclaré dimanche que "des élections pacifiques et crédibles, une transition pacifique, telles sont les aspirations des Africains".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plus de 130 manifestants pro-Gaza arrêtés sur un campus à New York

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Plus de 130 personnes ont été arrêtées, puis relâchées, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes devant la prestigieuse université NYU. (© KEYSTONE/AP/Mary Altaffer)

Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York devant des locaux de la prestigieuse université NYU, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes, a indiqué mardi la police à l'AFP.

Ces 133 personnes ont été relâchées, a affirmé un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise. Un responsable des forces de l'ordre, Kaz Daughtry, a publié sur X la lettre de l'université demandant à la police d'intervenir "pour évacuer les manifestants".

"S'ils refusent de partir, nous demandons à la NYPD de prendre des mesures coercitives en conséquence, pouvant aller jusqu'à l'arrestation", selon ce courrier.

Plusieurs campus américains se sont de nouveau embrasés ces derniers jours en raison du conflit à Gaza, des étudiants organisant des manifestations et des sit-in pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël à Gaza, territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire.

A Columbia aussi

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens avaient déjà été interpellés la semaine dernière à l'université Columbia, également à New York. Là encore, la présidente de l'établissement avait demandé à la police d'intervenir.

Plusieurs personnalités, dont des élus du Congrès, ont accusé ces rassemblements d'attiser l'antisémitisme, et le vif débat est remonté jusqu'à la Maison Blanche.

"Ces derniers jours, nous avons été témoins de harcèlement et d'appels à la violence contre des juifs", a déclaré dimanche le président Joe Biden dans un communiqué, à la veille de la Pâque juive.

"Cet antisémitisme flagrant est répréhensible et dangereux, et il n'a absolument pas sa place sur les campus universitaires, ni nulle part dans notre pays", a-t-il poursuivi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'activité d'UPS a continué de s'effriter au 1er trimestre

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UPS anticipe un retour de la croissance, après une baisse des volumes entre janvier et mars (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le premier trimestre du groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS a poursuivi sur la tendance baissière constatée depuis plusieurs trimestres, du fait d'une baisse des volumes moyens quotidiens.

Les trois branches du groupe sont affectées par ce repli du chiffre d'affaires, selon le communiqué diffusé mardi par UPS, qui a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

L'activité s'est repliée au premier trimestre de 5,3% à 21,7 milliards de dollars (19,8 milliards de francs) et le bénéfice net a chuté de 41,3% à 1,11 milliard de dollars. Cela correspond peu ou prou aux prévisions du consensus des analystes.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --donnée privilégiée par les marchés, le bénéfice net s'établit à 1,30 dollar (-40,6% sur un an) comme l'attendait le consensus.

"Notre performance financière au premier trimestre est conforme à nos attentes et le volume moyen quotidien aux Etats-Unis a montré une amélioration pendant toute cette période", a commenté Carol Tomé, patronne d'UPS.

"Nous anticipons un retour de la croissance et du chiffre d'affaires", a-t-elle poursuivi.

De ce fait, le groupe a confirmé ses prévisions à données comparables pour l'exercice en cours à savoir un chiffre d'affaires compris entre 92 et 94,5 milliards de dollars, une marge opérationnelle d'environ 10% à 10,6% et des investissements d'environ 4,5 milliards de dollars.

Entre janvier et mars, UPS a souffert dans ses deux principales branches d'une baisse des volumes.

Aux Etats-Unis, les volumes ont reculé de 3,2% et le chiffre d'affaires de 5% à 14,23 milliards de dollars. A l'international, ils ont baissé respectivement de 5,8% et de 6,3% à 4,26 milliards.

Dans sa branche Supply chains solutions, c'est une baisse des prix qui a tiré le chiffre d'affaires vers le bas (-5,3%) à 3,21 milliards de dollars.

UPS a commencé son deuxième trimestre sur un bon pied en concluant un "accord important" avec les services postaux américains (USPS) en matière de transport aérien de marchandises.

Cet accord a été annoncé le 1er avril, quelques jours après le non-renouvellement du contrat entre USPS et Fedex --l'un des principaux concurrents d'UPS-- qui datait de plus de vingt ans.

Ce contrat entre USPS et UPS doit être effectif à partir du 30 septembre, pour un minimum de cinq ans et demi.

Selon des médias américains, cela représente deux milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Lors de la présentation de ses résultats pour l'exercice 2023, le groupe avait annoncé la suppression de 12'000 emplois dans le monde qui devrait permettre d'économiser un milliard de dollars dès 2024. UPS employait à l'époque environ 500'000 personnes.

UPS a engagé un programme massif d'automatisation de ses centres de traitement des plis et colis.

FedEx a supprimé quelque 29'000 postes durant son exercice 2023, clôturé fin mai.

Les sociétés de transport de colis font face depuis fin 2022 à une réduction des flux, après une flambée consécutive à la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Timo Meier ne rejoindra pas l'équipe de Suisse

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Timo Meier va subir une opération à une épaule (© KEYSTONE/AP/FRANK FRANKLIN II)

Timo Meier ne disputera pas le championnat du monde avec l'équipe de Suisse. L'attaquant des New Jersey Devils va subir une intervention chirurgicale à une épaule, a indiqué la franchise de NHL.

Meier (27 ans) devrait être pleinement remis pour entamer la prochaine saison de NHL en automne. L'Appenzellois a connu un exercice mitigé avec les Devils, qui ont manqué les play-off. Il a été perturbé par diverses blessures et a inscrit 28 buts et donné 24 assists.

Son absence pour les Mondiaux en République tchèque constitue un coup dur pour le sélectionneur Patrick Fischer. Quatre éléments évoluant en NHL rejoindront l'équipe nationale ces prochains jours, à savoir le trio des New Jersey Devils (Nico Hischier, Jonas Siegenthaler, Akira Schmid) et l'attaquant Philipp Kurashev (Chicago Blackhawks).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump sous la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal

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Avant d'entrer dans la salle d'audience mardi, Donald Trump a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Timothy A. Clary)

Donald Trump est revenu mardi au tribunal de New York où l'attend la menace d'être condamné pour outrage à cause de ses attaques contre des témoins et jurés en marge de son procès pénal pour des paiements dissimulés à une ancienne star de films X en 2016.

S'exprimant à la presse juste avant d'entrer dans la salle d'audience, l'ancien président des Etats-Unis a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. Il l'a tenu responsable des tensions sur les campus universitaires à cause de la guerre entre Israël et le Hamas et l'a attaqué sur ses positions sur le conflit.

"Ce n'est pas un ami d'Israël, c'est certain. Et ce n'est pas non plus un ami du monde arabe", a-t-il lancé.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est exposé au risque d'une condamnation judiciaire en pleine campagne électorale.

Lors de ce procès historique, il est jugé pour 34 falsifications de documents comptables de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, pour dissimuler le paiement de 130'000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice qui affirme avoir eu une relation sexuelle en 2006 avec le milliardaire républicain - ce qu'il nie -, alors qu'il était déjà marié à Melania Trump.

En présentant les charges au jury, les procureurs de Manhattan ont accusé Donald Trump d'avoir "orchestré un complot criminel" pour fausser le jugement des électeurs avant le scrutin de 2016 et sa victoire serrée contre Hillary Clinton, puis d'avoir "menti dans des documents comptables" pour "dissimuler" ce stratagème.

Faux, a rétorqué la défense, qui a assuré que Donald Trump étaient "totalement innocent" et que les paiements n'avaient rien d'illégal.

"Menteur"

Mais les débats sur le fond ont à peine commencé, lundi, que le tribunal se penche, mardi, sur la parole débridée de Donald Trump sur son réseau Truth Social et d'éventuelles violations de l'interdiction fixée par le juge Juan Merchan d'attaquer témoins ou jurés.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump d'une amende de 3000 dollars, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Anonymat

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue. Pour éviter intimidations et pressions, le juge a imposé l'anonymat des jurés. C'est aussi pour cette raison, et face à la rhétorique parfois violente de Donald Trump, qu'il lui a interdit de s'en prendre aux jurés, aux témoins, au personnel du tribunal et aux représentants du ministère public, à l'exception du magistrat lui-même et du procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Donald Trump conteste ces interdictions, qu'il considère comme des atteintes à sa liberté de faire campagne et les qualifie d'injustes car Michael Cohen ne se prive pas de le critiquer.

Pour punir d'éventuels outrages au tribunal, le juge peut ordonner des amendes mais aussi un emprisonnement n'excédant pas 30 jours.

"Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente (...) cela serait un grand honneur", avait défié Donald Trump lors d'un meeting.

Après avoir entendu les arguments des parties, le juge prendra sa décision ou la mettra en délibéré.

Les débats au procès lui-même doivent reprendre à 11H00 (17h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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