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Après 20 ans en National League, Julien Sprunger a su s'adapter
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Julien Sprunger entame sa 21e saison en National League. A 36 ans, le capitaine de Fribourg-Gottéron demeure un rouage essentiel de son club et l'expérience lui a permis de savoir comment s'adapter.
41 rencontres de saison régulière, 18 buts pour 19 assists. La saison 21/22 du numéro 86 des Dragons était "à la Sprunger", selon les standards établis par le Fribourgeois. Et ce alors qu'il a fêté ses 36 ans début janvier.
Justement, une fois que l'on passe du "mauvais côté" de la trentaine, qu'est-ce qui change au niveau de la préparation? "Il faut réfléchir différemment, avance le capitaine fribourgeois. Je pense qu'il faut être à l'écoute de son corps. Après, la préparation ne diffère pas franchement des autres. Le travail foncier se fait toujours de mai à juillet/août. La récupération est par contre un peu plus longue. Cela se joue ensuite plutôt dans la gestion de la saison. Il faut essayer de ne pas trop en faire à côté."
Ne pas trop en faire, est-ce à dire que le numéro 86 s'astreignait à une charge de travail herculéenne par le passé? "Avant, je voulais toujours faire les programmes de force à fond, là je sais davantage écouter mon corps. Je vais peut-être faire la moitié ou trois quarts des programmes en accord avec le préparateur physique. L'expérience est hyper importante dans ces moments-là. A un certain âge, tu veux y aller à fond. Chaque match, chaque duel, chaque shift. Aujourd'hui je dirais que ce n'est pas de l'économie, mais de l'expérience. On apprend à voir un peu plus loin et à gérer."
Savoir faire un pas en arrière
Le grand ailier aux 359 buts en National League développe: "Je pense que je peux faire les mêmes choses qu'avant, mais différemment. Tu dois t'adapter. Quand tu joues le vendredi et le samedi, tu ne vas pas monter sur la glace le samedi matin et faire trente minutes de tirs, tu dois penser autrement. Il faut savoir s'économiser, même si ce n'est pas facile parce que tu veux toujours aller plus loin. Mieux vaut faire un pas en arrière. Tout le monde m'a dit combien j'étais bien l'année passée, eh bien c'est justement en sachant mieux gérer les moments sur et hors de la glace que j'ai pu faire cette saison-là. A l'époque, j'essayais de finir tous mes checks, d'aller devant le goal. Aujourd'hui, je ne fais rien de superflu parce que je sais que je ne suis plus au niveau physique d'il y a dix ans en arrière et c'est normal."
Le capitaine embrasse son rôle d'exemple avec détermination. Cela signifie mettre en avant le "nous" avant le "je", malgré l'instinct parfois volontairement égoïste de tous les grands buteurs: "La saison dernière j'avais un beau temps de jeu. On verra cette année avec les deux étrangers en plus, mais j'ai toujours le power-play et le jeu à 5 contre 5. Il n'est pas question de mettre le pilote automatique et de choisir ses shifts. Il y a des choses qui ne sont pas négociables. Il faut revenir défendre et back-checker. Je ne peux pas me dire, ah là je n'y vais pas parce que j'ai 36 ans. Je veux être un exemple. Mais oui, je dois adapter mon jeu."
Objectif 1000 matches
Avant le début de la nouvelle saison, Julien Sprunger a fait un beau cadeau aux supporters fribourgeois en prolongeant d'une saison son contrat qui devait s'arrêter en 2023. Le voilà donc lié à Gottéron jusqu'en 2024. "Si j'ai pris cette décision de signer assez tôt, c'est que je me sens vraiment bien, explique-t-il. Il y avait d'abord le ressenti physique. Puis l'envie. Et le fait de se sentir important pour l'équipe. Je sais que j'ai un rôle. Peut-être que je n'amène pas la même chose qu'à 20 ans, mais je pense avoir encore des choses à donner à cette équipe."
On l'a mentionné plus tôt, Julien Sprunger compte 359 buts en National League et bon nombre de records de l'histoire de son club. Est-il un chasseur de records? "Les chiffres resteront, conclut-il. Quand j'ai battu le record de Slava Bykov, c'était incroyable, le nombre de matches avec Fribourg aussi. Bien sûr que j'aimerais passer les 1000 matches en National League (réd: 937 actuellement). Je pense que c'est important, mais je ne cours pas après ces records. Je pense que cela démontre tout le travail accompli, un retour sur tous les investissements. J'ai commencé en 2002 et on est en 2022. Ca fait quand même un sacré bout de temps. Cela prouve que je dois avoir fait les choses plutôt justes. mais n'oublions pas que le hockey reste un sport d'équipe."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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René Fasel: "J'aime servir de trait d’union"
Après plusieurs années de mutisme, René Fasel est sorti de son silence. Dans "La Liberté", l'ancien président de l'IIHF regrette d'avoir été traîné dans la boue pour ses relations avec la Russie.
Président pendant 27 ans de la fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel a quitté son poste en 2021, remplacé par le Franco-Canadien Luc Tardif. Mais le Fribourgeois n'a pas mis longtemps à se trouver une activité puisqu'il a accepté une offre de la KHL russe pour être président d'un groupe d'experts sur l'arbitrage, lui qui fut arbitre avant de présider aux destinées du hockey mondial. Pour rappel, en mars 2022, Fasel avait dit à Keystone-ATS n'avoir accepté aucune tâche en Russie.
"Mes amis russes avaient besoin d’aide, c’était prévu de longue date que je m’engage auprès d’eux, explique-t-il. Par esprit de loyauté, je ne me voyais pas les laisser tomber." Même en pleine tempête, le Fribourgeois n'a jamais tourné le dos à ses amis de l'Est.
Fasel le pacificateur
Lorsqu'en 2021 les actions du président biélorusse Loukachenko ont eu pour conséquence la suppression d'une partie du Championnat du monde à Minsk pour avoir la totalité de la compétition à Riga en Lettonie, René Fasel avait dû se résoudre à accepter la décision de l'IIHF. Une semaine plus tôt, le président de la fédération internationale avait été filmé en train de faire une accolade à Loukachenko, ce qui avait grandement écorné son image.
Il avoue sans détour sa passion pour le hockey russe et reconnaît n'avoir jamais pensé rendre son passeport après l'agression des troupes de Vladimir Poutine en Ukraine: "De très bons amis m’ont conseillé de rendre mon passeport russe. Jamais je ne ferai ça. Je l’ai demandé et je l’ai reçu, voilà tout." Le Fribourgeois explique que d'être russe facilite tout là-bas.
Celui qui s'est mué en pèlerin pour amener la NHL aux JO apprécie plus que tout être une main tendue pendant les conflits. L'une de ses plus grandes fiertés sera d'avoir réussi à réunir sous un même drapeau les joueuses de hockey des deux Corées en 2018 pour les Jeux à Pyeongchang. "Le sport sert à rapprocher, pas à éloigner, martèle-t-il depuis toujours. J'aime servir de trait d’union entre deux oppositions. J’en ai fait mon cheval de bataille lors de mes 27 ans à l’IIHF."
Avec Poutine, le sport et rien d'autre
Concernant ses relations avec Vladimir Poutine, René Fasel fait remonter les origines de leur amitié à 1999. "Nos discussions se résumaient au hockey et à son développement, précise-t-il. On a joué au hockey ensemble et beaucoup rigolé. Une relation existe et je ne change pas mon idée à son sujet."
De nombreuses voix se sont élevées contre René Fasel lorsque la Russie a agressé l'Ukraine en affirmant que ses liens avec la KHL signifiaient indirectement qu'il cautionnait la guerre. "S’investir dans le sport, ça ne revient pas à cautionner quelqu’un ou quelque chose, se défend le Fribourgeois. Je ne nie pas que la politique sportive existe. Mais je n’accepte pas qu’on me mette dans une case sous prétexte que j’½uvre au sein de la KHL. Vous savez, je suis contre toutes les guerres et pour la paix. Ce qui se passe en Palestine, en Ukraine et ailleurs dans le monde, c’est horrible."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Leon Draisaitl délivre les Oilers
Finaliste l’an dernier devant Florida, Edmonton est en passe de réussir à nouveau un parcours de choix lors des séries finales. Les Oilers mènent 2-0 dans leur demi-finale de Conference face à Vegas.
Edmonton a cueilli une deuxième victoire dans le Nevada. Les Oilers se sont imposés 5-4 sur une réussite de Leon Draisaitl après 15’20’’ de jeu dans la prolongation. L’Allemand a bénéficié d’un service en or de Connor McDavid pour ne laisser aucune chance au portier Adin Hill.
A l’Est, Washington a égalisé à 1-1 face à Carolina. Sur leur glace, les Capitals ont remporté 3-1 l’Acte II grâce principalement aux 27 arrêts de leur gardien Logan Thompson.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un contrat de cinq ans au Lausanne HC pour Connor Hughes
Connor Hughes est de retour au Lausanne HC ! Après une année dans l’organisation du Canadien de Montréal, le portier international s’est engagé jusqu’en juin 2030 avec le club vaudois.
Agé de 28 ans, Connor Hughes avait été le grand artisan de la qualification du Lausanne HC pour la finale des play-off 2024. Ses performances avaient suscité l’intérêt du Canadien. Il évolue cette saison avec les Rockets de Laval en AHL, le club ferme de Montréal, avec lequel il est actuellement engagé dans les séries finales.
La saison prochaine, Connor Hughes formera un duo avec Kevin Pasche, lequel sort d’une première saison aboutie dans le rôle de no 1. "C’est une nécessité pour nous d’avoir un tel duo de gardiens, se félicite le directeur sportif du LHC John Fust dans un communiqué. Nous aurons besoin de profondeur pour disputer le championnat et la Ligue des Champions, deux compétitions dans lesquelles nous voulons être ambitieux."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Nico Hischier en... attendant Kevin Fiala
Patrick Fischer a actualisé sa sélection pour le Championnat du monde à Herning. Quatre joueurs de NHL seront de la partie, dont Nico Hischier.
Après avoir terminé sa préparation par deux belles victoires contre la Finlande et la République tchèque, la Suisse va donc rejoindre le Danemark avec une formation au potentiel certain, grâce notamment à la participation de ce quatuor venant d'Amérique du Nord. Il est formé du défenseur de Tampa Bay Janis Moser et des trois joueurs de New Jersey, Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Timo Meier. La semaine dernière, Patrick Fischer avait laissé entendre que Nico Hischier pouvait faire l'impasse sur ce championnat du monde. Mais celui qui a comptabilisé cette saison 73 points sera bien le leader de sa sélection.
Afin de faire de la place pour permettre l'arrivée de ces nouveaux joueurs, Roger Karrer (Genève-Servette), Fabian Ritzmann (Berne), Sven Senteler (Zoug) et Samuel Walser (Fribourg-Gottéron) ont été écartés. Swiss Ice Hockey précise que de nouveaux ajustements seront communiqués au fur et à mesure. Patrick Fischer n'écarte pas la possibilité que Kevin Fiala renforce l'équipe. La présence de l'attaquant de Los Angeles apporterait un plus énorme à la sélection.
La Suisse disputera entrera en lice vendredi à Herning face à la République tchèque pour la revanche de la finale de l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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