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Économie

Les banques en Suisse font preuve de stabilité (ASB)

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Les banques opérant en Suisse ont enregistré des résultats solides en 2021, en dépit d'un contexte instable. Le résultat consolidé des 239 établissements bancaires a progressé de 1,4% à 70,9 milliards de francs, indique mardi l'Association suisse des banquiers (ASB). (/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les banques opérant en Suisse ont enregistré des résultats solides en 2021, en dépit d'un contexte instable. Le résultat consolidé des 239 établissements bancaires a progressé de 1,4% à 70,9 milliards de francs, indique mardi l'Association suisse des banquiers (ASB).

Selon la faîtière, cette progression est due à une évolution boursière favorable, notamment à un résultat des opérations de commissions et prestations de services amélioré (+10,9%). Les opérations sur intérêts (+0,8%) ont suivi la même tendance haussière, alors que les opérations de négoce ont reculé de 29,4%.

Au bouclement de 2021, la somme du bilan cumulée de la totalité des banques en Suisse s'établissait à 3587,8 milliards, en hausse de 3,5% par rapport à fin 2020. Les créances hypothécaires représentaient le poste d'actif le plus important avec 1134,9 milliards, soit 31,6%, indique l'ASB.

Côté passifs, nouvelle augmentation pour les engagements résultant des dépôts de la clientèle avec une part de 57,5%, constituant ainsi le premier poste de passif en 2021, détaille la publication. Les dépôts à vue et les dépôts à terme se sont inscrits en hausse d'environ 10%.

En 2021, les actifs sous gestion ont progressé de 12,1% à 8830,3 milliards de francs. Cette hausse concerne les actifs de la clientèle suisse comme ceux de la clientèle étrangère, précise l'ASB. La Confédération reste le numéro un mondial de la gestion de fortune transfrontalière.

Pour la deuxième année consécutive, l'emploi dans le secteur bancaire a légèrement augmenté avec 619 postes créés en 2021.

Pour 2022, l'ASB souligne le contexte géopolitique incertain notamment sur les questions de "ruptures dans les chaînes d'approvisionnement, de taux d'inflation en hausse, et de retour à une politique monétaire plus restrictive".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les entreprises tirent un bilan globalement positif pour 2023

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Les entreprises genevoises tirent un bilan globalement positif pour 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les affaires ont bien marché à Genève en 2023. Selon l'Enquête conjoncturelle de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) publiée lundi, le niveau de satisfaction générale est en légère progression, dépassant les excellents niveaux de 2019 et 2022.

"2023 a été bonne à très bonne pour 47% des répondants (+7 points par rapport à 2022), en particulier dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs et dans les secteurs du tourisme, de l’industrie, de l’énergie, de la finance et de l’horlogerie-bijouterie, relève la CCIG dans un communiqué. La satisfaction globale des entreprises s’établit ainsi à 3,3 sur 5 (+0,1 par rapport à 2022).

L’évolution du volume d’affaires est bonne, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation, alors que 24% d’entre eux enregistrent une diminution. Il en est de même pour la rentabilité. L'enquête a été menée entre février et mars 2024 auprès de 2167 entreprises avec un taux de réponse de 24%.

Sur le front de l’emploi, la proportion d’entreprises ayant embauché en 2023 est excellente à 34% (+ 4 points) alors que 12% (+3 points) ont indiqué une diminution, selon la CCIG. Les embauches ont été importantes pour toutes les entreprises comptant plus de dix employés. Les très grandes entreprises de plus de 500 collaborateurs ont été les plus nombreuses à recruter (57%).

"À l’heure du bilan, l’économie genevoise peut se réjouir d’une solide année 2023. Toutefois, les excellents résultats de plusieurs secteurs masquent parfois des difficultés importantes", nuance Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, cité dans le communiqué.

Pour 2024, les prévisions sont plutôt optimistes bien qu’en léger repli comparé aux estimations faites pour 2023. Plus de la moitié des entreprises interrogées (54%) projettent une augmentation du volume d’affaires et 14% une baisse. Les perspectives de rentabilité s’inscrivent également en légère baisse tout en restant à un bon niveau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Emmanuel Macron prêt à recevoir Xi Jinping à l'Elysée

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Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan sont arrivés à l'aéroport d'Orly dimanche. (© KEYSTONE/AP/Stephane de Sakutin)

Emmanuel Macron s'apprêtait lundi matin à recevoir à l'Elysée Xi Jinping, arrivé en France pour une visite d'Etat de deux jours sous le sceau des tensions commerciales croissantes entre l'Europe et la Chine.

Le président français, qui espère toujours poser son pays en "puissance d'équilibre" dans le bras de fer sino-américain, entend aussi tenter à nouveau de convaincre son homologue chinois, fidèle allié de la Russie, de contribuer à la fin de la guerre en Ukraine, même si l'espoir d'une percée reste modeste.

Le numéro un de la superpuissance asiatique est arrivé dimanche à Paris, de retour en Europe pour la première fois depuis 2019.

Il doit être accueilli par Emmanuel Macron, flanqué pour l'occasion par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen afin d'afficher, comme il y a cinq ans et l'an dernier en Chine, un front continental uni sur les questions commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les sociétés suisses prévoient une évolution modérée de l'inflation

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Les entreprises suisses s'attendent à une évolution modérée des prix à la consommation dans les douze prochains mois. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entreprises suisses interrogées par le KOF voient leurs craintes inflationnistes s'atténuer. Elles s'attendent à une évolution modérée des prix à la consommation dans les douze prochains mois.

L'inflation devrait atteindre une moyenne de 1,6% cette année, selon les entreprises interrogées par l'Institut de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui publie les résultats lundi.

En janvier, les attentes pour cet horizon temporel étaient repassées pour la première fois sous la barre des 2%, à 1,9%, alors qu'en avril 2023, les prévisions d'inflation pour les douze prochains mois se montaient à 2,6%.

En considérant un horizon élargi dans cinq ans, les entreprises s'attendent à une valeur moyenne de 1,9%, soit à nouveau sous la barre des 2%.

En ce qui concerne les prix de ventes des entreprises, la hausse des tarifs qui s'était manifestée au début de l'année s'est à nouveau estompée, relève le KOF.

Quant aux rémunérations, les entreprises s'attendent à une augmentation des salaires moyens bruts qu'elles versent de 1,6% ces douze prochains mois. Les attentes salariales sont plus basses qu'en janvier (1, 8%) et se situent en moyenne au même niveau que les attentes des entreprises en matière d'inflation.

Impulsion de la consommation privée

De manière globale, les affaires ont été un peu meilleures en avril pour l'économie privée suisse, selon le sondage du KOF. La situation s'est améliorée dans l'industrie manufacturière, pour les services financiers et d'assurances ainsi que dans le commerce de détail, alors qu'elle s'est légèrement détériorée dans le secteur de la construction.

"Dans le commerce de détail, il s'agit de la troisième légère hausse consécutive de l'indicateur de la marche des affaires. Les entreprises du secteur des services aux entreprises signalent également une amélioration progressive", indique le KOF.

Cette amélioration, qui touche également les biens de consommation, fait que la consommation privée pourrait donner des impulsions à la conjoncture suisse, selon l'enquête.

En revanche, les affaires se sont détériorées dans les secteurs liés à la construction et au bâtiment ainsi que, plus, nettement dans le commerce de gros et l'hôtellerie-restauration, la situation dans ce dernier secteur demeurant "globalement bonne", souligne l'institut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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