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Économie

Fortes perturbations dans le ciel en raison d'une grève

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L'été a été marqué par de nombreuses grèves du personnel aérien européen, qui dénonce une détérioration des conditions de travail dans le secteur fortement impacté par la crise du Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Au moins un millier de vols annulés, des retards et des appels à ne pas voyager: le secteur aérien français est comme prévu très perturbé vendredi par une grève des aiguilleurs du ciel. Des vols en provenance et au départ de la Suisse sont aussi annulés.

A l'aéroport de Genève, 26 vols sont concernés, dont la très grande majorité vers des destinations françaises, a indiqué vendredi une porte-parole à Keystone-ATS. Des vols vers Madrid, Londres et Lisbonne ont aussi été touchés. Les passagers sont invités à se renseigner avant de voyager.

Les aéroports de Bâle et de Zurich ont aussi annoncé des suppressions de vols. A l'EuroAirport, des décollages, notamment vers Toulouse et Nice, ont été annulés. L'aéroport de Zurich a, lui, annoncé l'annulation de huit vols de Swiss et d'Air France vers Paris, Bordeaux et d'autres destinations françaises, tandis que les vols vers l'Espagne et le Portugal ont subi des retards.

Service minimum

À l'appel du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA, majoritaire), ce nouveau mouvement réclame des augmentations de salaires face à l'inflation. Le syndicat demande aussi une accélération des recrutements.

Un service minimum est assuré dans seize aéroports français, ainsi que dans les cinq centres en route de la navigation aérienne, qui contrôlent les aéronefs transitant par l'espace aérien français et volant à plus de 6000 mètres d'altitude, a indiqué vendredi la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). En revanche, plusieurs aéroports étaient fermés en début de journée: Montpellier, La Rochelle, Rennes et Melun.

Retard

Cette grève a des répercussions sur l'ensemble du trafic aérien européen. Selon le gestionnaire européen Eurocontrol, qui évoque de "graves perturbations", les retards des vols sur le Vieux Continent dépassaient déjà 500'000 minutes cumulées à 08h22 contre 148'000 sur l'ensemble de la journée du vendredi 9 septembre.

Eurocontrol prévoyait environ 21'000 mouvements d'avions vendredi dans la zone qu'il gère, soit un tiers de moins qu'une semaine auparavant. La DGAC avait indiqué travailler avec Eurocontrol "afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l'espace aérien national".

Préavis fin septembre

Le SNCTA a annoncé le dépôt "d'un deuxième préavis de grève du mercredi 28 septembre au vendredi 30 septembre 2022 inclus". De multiples conflits sociaux ont éclaté ces dernières semaines dans le secteur aérien européen sur fond d'inflation record.

Fin juin et début juillet, des centaines de vols avaient dû être annulés à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en raison d'une grève d'employés du gestionnaire, le Groupe ADP. Mercredi, la compagnie a annoncé séparément qu'elle accorderait une hausse de salaires de 5% à tous ses employés, assortie d'une prime de 1000 euros, en réponse à l'augmentation du coût de la vie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

La BC de St-Gall s'est enrobée tous azimuts au premier semestre

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Les dépenses d'exploitations ont aussi pris l'ascenseur, mais dans une moindre mesure que les recettes. La facture a été alourdie de 6,8% à 159,8 millions. Il en ressort un résultat d'exploitation en hausse de 11,2% à 133,9 millions. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Revenus, rentabilité, prêts ou encore avoirs sous gestion, la Banque cantonale de St-Gall (SGKB) a progressé dans toutes les directions sur les six premiers mois de l'année. L'établissement a notamment étoffé son bénéfice net de 13,6% à 114,1 millions de francs.

Le produit d'exploitation a enflé de 9,8% à 301,8 millions de francs, porté par un résultat brut des opérations d'intérêt amélioré de 10,3% à 184,9 millions. Commissions et prestations de services ont livré une contribution élargie de 9,0% à 89,4 millions. Le résultat du négoce a bondi de 16,7% à 26,0 millions, égraine le compte-rendu intermédiaire diffusé mercredi.

Les dépenses d'exploitations ont aussi pris l'ascenseur, mais dans une moindre mesure que les recettes. La facture a été alourdie de 6,8% à 159,8 millions. Il en ressort un résultat d'exploitation en hausse de 11,2% à 133,9 millions.

L'afflux net d'argent frais sur la période a atteint 2,0 milliards et la masse sous gestion a enflé de 3,7% à 66,9 milliards. Le volume de prêts aux clients a grappillé 1,1% pour s'établir à 34,1 milliards.

La direction laisse augurer pour l'ensemble de l'exercice en cours un bénéfice net comparable aux quelque 215 millions dégagés l'an dernier, mais préfère ne pas s'aventurer sinon sur le terrain des perspectives quantifiées en raison des incertitudes non négligeables planant actuellement sur la situation économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Banque cantonale bernoise (BCBE) a progressé sur six mois

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Pour 2025 dans sa globalité, l'établissement bernois souligne une situation économique mondiale qui "apporte son lot d'incertitudes", sans donner de précisions chiffrées. "La persistance des taux bas et la volatilité élevée des marchés financiers donneront du fil à retordre dans les mois à venir." (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque cantonale bernoise (BCBE) a dévoilé mercredi un bénéfice net en hausse sur six mois. La direction se dit prudemment optimiste pour la suite des opérations, après un début d'année difficile entre volatilité, conflits géopolitiques et taux bas persistants.

De janvier à juin, le produit d'exploitation a augmenté de 2,4% à 277,0 millions de francs, indique un communiqué. Le résultat net des opérations d'intérêts a avancé de 1,4% à 191,4 millions. Celui des commissions et prestations de service a bondi de 11,1% à 62,6 millions.

Le résultat opérationnel a par contre reculé de 3,6%, à 113,8 millions de francs, alors que les charges d'exploitation ont augmenté de 4,4%. Le bénéfice net a finalement atteint 76,3 millions, soit 1,4% de plus.

Le volume des prêts à la clientèle a atteint 30,9 milliards (+1,3%) de francs, dont 29,2 milliards en créances hypothécaires (+3,0%). Les dépôts de la clientèle ont progressé de 1,7%, à 27,5 milliards. Quant à la masse sous gestion, elle est revendiquée en hausse de 1,7% à 43,6 milliards.

Pour 2025 dans sa globalité, l'établissement bernois souligne une situation économique mondiale qui "apporte son lot d'incertitudes", sans donner de précisions chiffrées. "La persistance des taux bas et la volatilité élevée des marchés financiers donneront du fil à retordre dans les mois à venir."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trump pour une action en justice contre le président de la Fed

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Donald Trump (ici avec Jerome Powell) s'était fendu fin juillet d'une visite surprise du chantier de rénovation du siège de l'institution à Washington, qu'il juge trop coûteux (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Le président américain Donald Trump a menacé mardi d'autoriser une "action en justice majeure" contre le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell. Il est mécontent des décisions de la banque centrale et du coût de la rénovation de son siège.

"J'envisage d'autoriser une action en justice majeure contre Powell en raison du travail horrible et manifestement incompétent qu'il a accompli dans la gestion" du chantier de rénovation de la Fed à Washington, a-t-il écrit sur Truth Social.

M. Trump met depuis des semaines en scène son impatience croissante face à la Fed. Il traite d'"abruti" M. Powell, qu'il a nommé à sa tête durant son premier mandat, appelle les autres banquiers centraux à le renverser et fait régulièrement mine de vouloir l'éjecter.

Il s'est même fendu fin juillet d'une visite surprise du chantier de rénovation du siège de l'institution à Washington, qu'il juge trop coûteux. L'épisode a donné lieu à une scène largement diffusée dans les médias: Donald Trump et Jerome Powell côte à côte, avec des casques de chantier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le chômage reste au plus haut depuis quatre ans au Royaume-Uni

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"Dans l'ensemble, ces derniers chiffres indiquent un ralentissement continu" du secteur de l'emploi, estime Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, qui souligne que le nombre de salariés a diminué dans le pays lors de 10 des 12 derniers mois, notamment dans l'hôtellerie. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le taux de chômage est resté stable au Royaume-Uni, à 4,7% lors des trois mois achevés en juin, son niveau le plus élevé depuis quatre ans, sur un marché du travail qui se refroidit, selon l'Office national des statistiques (ONS) mardi.

"Dans l'ensemble, ces derniers chiffres indiquent un ralentissement continu" du secteur de l'emploi, estime Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, qui souligne que le nombre de salariés a diminué dans le pays lors de 10 des 12 derniers mois, notamment dans l'hôtellerie et de la vente au détail.

"Les offres d'emploi, elles aussi, ont continué à diminuer, également en raison de la baisse des opportunités dans ces secteurs", ajoute-t-elle.

La croissance des salaires de base est restée stable et celle des salaires incluant les primes a légèrement ralenti, souligne aussi l'ONS.

Pour Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot, les données de l'ONS plaident plutôt en faveur d'"une nouvelle baisse des taux" d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE) "d'ici la fin de l'année".

"La Banque d'Angleterre est face à un équilibre délicat. L'inflation reste à 3,6 % (en juin), alimentée par les coûts du logement et des transports, mais les signes de faiblesse sur le marché du travail deviennent de plus en plus difficiles à ignorer", estime-t-il.

La BoE vient tout juste d'abaisser son taux directeur à 4%, à l'issue d'un vote serré, pour soutenir une économie à la peine --le PIB a reculé deux mois d'affilée en avril et en mai. Elle a appelé à la prudence pour la suite.

"Il est encore trop tôt pour dire s'il y aura une réduction en novembre", estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, qui juge décembre "un peu plus probable".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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