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Économie

Omicron et une tempête hivernale désorganisent le transport aérien

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La situation devrait rester compliquée lundi avec la tempête Frida qui va continuer sa route pour toucher la côte Est des Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Sean D. Elliot)

Prendre un avion relevait dimanche du parcours du combattant aux Etats-Unis. En plein retour des vacances de Noël et avec déjà plus de 2600 vols annulés à la mi-journée, la météo s'est ajoutée aux perturbations liées au variant Omicron.

La situation devrait rester compliquée lundi, pour la première journée ouvrée de 2022, avec plus de 2000 vols d'ores et déjà annulés dans un pays traversé depuis samedi par la tempête hivernale Frida.

A 22h00 locales dimanche (04h00 en Suisse lundi), plus de 2650 vols intérieurs ou internationaux au départ ou à destination des Etats-Unis avaient été annulés, soit presque autant que les 2750 vols annulés samedi, selon le site FlightAware. Cela représente plus de la moitié des près de 4400 vols annulés au niveau mondial à la même heure. Près de 8600 vols américains étaient retardés.

Southwest Airlines, l'une des compagnies les plus touchées, a dû annuler quelque 400 vols dimanche matin, a indiqué un porte-parole dans un email à l'AFP. Il a ajouté qu'elle s'attendait à d'autres annulations.

Nick Kagy, un passager de Southwest, a vu son vol annulé. "Nous avons attendu près de trois heures pour changer de réservation car nous ne pouvions pas changer de réservation en ligne, et après avoir réglé (pas complètement) les choses, vous avez annulé notre deuxième vol vers un autre aéroport", déplore-t-il sur Twitter.

"C'est la 3e annulation. J'étais censée rentrer il y a 4 jours", a ainsi tweeté dimanche en fin de journée Hayley, une passagère de la même compagnie, au départ de Chicago (Illinois).

Manque de personnel

Vents violents, inondations et chutes de neige s'ajoutent en effet aux Etats-Unis aux perturbations qui touchent l'ensemble du secteur aérien dans le monde depuis une semaine. Le très contagieux variant Omicron empêche en effet de nombreux pilotes ou membres du personnel navigant ou au sol, malades ou cas contact, de venir travailler.

Ce manque de personnel contraint les compagnies à réduire leurs plans de vols. Le week-end dernier, juste après Noël, environ 7500 avions avaient été annulés à travers le monde.

Les aéroports de Chicago sont les plus touchés depuis samedi au niveau mondial. Environ la moitié des vols y ont été annulés dimanche, alors que la région a connu d'importantes chutes de neige. Mais la situation était également compliquée à Denver (Colorado), Newark (New Jersey), ou encore Détroit (Michigan).

Entre attente et confusion

Aux Etats-Unis, la tempête Frida va continuer sa route pour toucher la côte Est, apportant de la neige de Boston jusqu'au sud de la capitale fédérale Washington, et plus de 1400 vols prévus ne pourront pas être assurés.

Le manque de personnel va par ailleurs continuer à perturber le fonctionnement des aéroports, avec des bagages parfois très difficiles à récupérer, ou une longue attente au téléphone pour les passagers qui tentent de rejoindre leur destination.

Eric Crawford, par exemple, a déploré sur Twitter s'être vu notifier par la compagnie Delta Airline "une attente estimée de plus de 22 heures pour pouvoir avoir quelqu'un en ligne suite à l'annulation d'un vol".

Kowshick Boddu a lui expliqué sur le réseau social qu'il devait prendre un vol depuis Fairbanks (Alaska) vers San José (Californie) le 30 décembre avec Air Alaska, "mais notre vol a été décalé à aujourd'hui (dimanche), et finalement annulé de nouveau??? De longues heures au téléphone, pas de réponse, et des vols qui ne sont pas reprogrammés? Besoin d'aide!"

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Divorce entre la Fédération française de rugby et Le Coq sportif

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La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux olympiques de Paris. (archives) (© KEYSTONE/EPA AAP/JULIAN SMITH)

La Fédération française de rugby a assigné en justice son ancien équipementier Le Coq sportif, lui réclamant 5,3 millions d'euros (près de 5 millions de francs) d'impayés, a déclaré mercredi à l'AFP le président de la FFR, Florian Grill.

La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux de Paris.

La société de participation vaudoise Airesis détient une participation de 78% dans Le Coq sportif, selon le dernier rapport annuel.

"Ils nous doivent 5,3 millions d'euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d'intérêts de retard", a expliqué Florian Grill.

Les représentants de la société sont convoqués le 27 septembre devant le Tribunal de Commerce de Paris.

"On a fait plusieurs plans d'apurement de la dette du Coq sportif", a ajouté le patron de la FFR. "Aucun de ces plans n'a été respecté et on arrive à un moment où on les assigne en liquidation judiciaire. S'ils veulent sortir de la liquidation judiciaire, qu'ils nous règlent."

"Quand on est arrivés à la fédération (en juin 2023, NDLR), on était déjà à plus de 4,6 millions d'impayés", a-t-il détaillé.

Comptant parmi les fournisseurs de la FFR depuis les années 1930, Le Coq sportif a notamment orné le maillot du XV de France de 1977 à 1986, avec deux Grand chelems à la clé (1977, 1981). A ensuite débuté une longue période de disette pour la marque française, qui a failli disparaître dans les années 1990 avant d'être rachetée en 2005 par la holding suisse Airesis.

"Joyau industriel" en quête de rebond

Ecarté au profit de l'allemand Adidas (1986-1998), puis Nike (1999-2011) et de nouveau Adidas (2012-2018), Le Coq sportif est redevenu équipementier de la FFR en 2018, sous la présidence du prédécesseur de Florian Grill, Bernard Laporte.

Sur l'exercice 2023, le chiffre d'affaires de la marque française a fondu de 20 millions d'euros à 121,442 millions d'euros, associé à une perte de plus de 28,25 millions d'euros que la maison-mère, Airesis, a imputé à un repositionnement dans le secteur des chaussures.

Airesis a affiché pour sa part une perte de 36 millions de francs en 2023.

"On a eu beaucoup de peine avec la chaussure les trois dernières années, ce qui a engendré des difficultés, des résultats un peu négatifs", a reconnu mercredi sur BFM Business Marc-Henri Beausire, le PDG du Coq sportif.

En mai, la firme de Romilly-sur-Seine (Aube) a bénéficié d'un prêt de 2,9 millions d'euros du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 pour "l'approvisionnement des équipements sportifs" pour la compétition, avait indiqué sa maison-mère dans un rapport financier révélé par le quotidien L'Equipe.

"Aujourd'hui, toutes ces catégories fonctionnent extrêmement bien", a ajouté le dirigeant suisse, expliquant sur BFM Business avoir une croissance sur le textile de 20 à 30% depuis les Jeux. "Qu'on attend même plus forte en 2025".

"Ils peuvent avoir vendu pas mal de choses, qu'ils reviennent vers nous", assène de son côté le président de la FFR, candidat à sa réélection lors du prochain scrutin pour la présidence de la Fédération le 19 octobre prochain, face à l'ancien international Didier Codorniou.

Dans une lettre au président de la FFR et à la totalité des membres du comité directeur de la Fédération, consultée par l'AFP, 16 membres de ce comité, opposés à Florian Grill, ont critiqué le choix d'assigner Le Coq sportif en justice.

Les signataires dénoncent notamment un "risque aussi infime soit-il de précipiter des centaines de familles de salariés dans la précarité en liquidant une société française exemplaire à bien des égards comme Le Coq sportif", qualifiant LCS de "joyau de notre patrimoine industriel".

"On fait ça pour préserver les emplois de la FFR et les clubs aussi", a répondu Florian Grill, défendant un acte de "saine gestion" dans une situation financière difficile pour la fédération.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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USA: la Fed va abaisser ses taux, mais de combien?

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La Fed, ici son président Jerome Powel, veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Un quart de point ou plus? Il semble désormais acquis que la Réserve fédérale américaine (Fed) annoncera mercredi, à l'issue de sa réunion, sa première baisse des taux depuis 2020, mais la vitesse de cet assouplissement reste incertaine.

Cette réunion de la banque centrale est la dernière avant l'élection américaine du 5 novembre, qui opposera l'ancien président républicain Donald Trump, à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

La Fed est indépendante du pouvoir politique, mais une baisse des taux aura de réelles conséquences sur le pouvoir d'achat des Américains, notamment en leur facilitant l'accès au crédit. Et cela pourrait donner un coup de pouce à Kamala Harris.

Pour Donald Trump, la Fed peut assouplir sa politique monétaire uniquement car "l'économie n'est pas bonne, sinon ils ne seraient pas en mesure de le faire", a-t-il dit mardi lors d'un meeting à Flint (Michigan), promettant d'encore "faire baisser les taux" s'il est élu.

La réunion du comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, qui avait débuté mardi matin, a repris mercredi "à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fed.

La décision sera annoncée via un communiqué publié à 14H00 locales (18H00 GMT), puis le président de la Fed Jerome Powell tiendra une conférence de presse.

Dans l'expectative avant cette décision, la Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mercredi mais proche de l'équilibre.

"Clairement signalé"

En abaissant les taux, la Fed veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour.

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans.

Le début d'assouplissement "a été clairement signalé", notamment par Jerome Powell, a commenté Lauren Saidel-Baker, économiste pour le cabinet de conseil ITR Economics, dans une note: "la seule question désormais est l'ampleur" de la baisse.

Les responsables de la Fed pourraient jouer la prudence afin d'éviter de faire repartir l'inflation, avec une modeste baisse d'un quart de point (25 points de base).

Ou, inquiets à l'idée d'une dégradation rapide du marché de l'emploi et de la perspective d'une récession, ils pourraient frapper plus fort, d'un demi-point (50 points de base) directement.

Cette dernière option est désormais privilégiée par près des deux tiers des acteurs du marché, selon l'évaluation de CME Group.

Krishna Guha, économiste pour la société d'investissement Evercore, table ainsi sur une baisse d'un demi-point, qui serait présentée par la Fed comme "un +50 de départ+(...), et non comme le premier d'une série" de baisses de même ampleur.

Greg Daco, chef économiste pour EY, pense en revanche que le "caractère progressif prévaudra" parmi les membres du FOMC, et s'attend donc à un quart de point seulement.

Double mandat

Quelle que soit la décision, ce mouvement signifie que la situation de l'emploi, mise de côté ces dernières années par les responsables de la Fed tant le marché du travail se portait bien, revient au coeur de leurs préoccupations.

La mission de la puissante Réserve fédérale américaine est en effet double: assurer stabilité des prix et plein emploi.

"J'ai rééquilibré mon attention sur les deux côtés du double mandat pour la première fois depuis début 2021", avait ainsi déclaré, début septembre, le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic.

L'inflation retourne progressivement dans les clous: l'indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, était resté stable en juillet, à 2,5% sur un an. Les données d'août seront publiées le 27 septembre.

L'indice CPI est lui tombé en août à son plus bas niveau depuis février 2021, 2,5% sur un an. Quant au taux de chômage, il a reculé en août, à 4,2%, mais les créations d'emplois ralentissent.

Les responsables de la Fed actualiseront également mercredi leurs prévisions pour l'économie américaine, en matière d'inflation, de PIB et de chômage. Ils diront aussi jusqu'où ils pensent abaisser les taux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Partners Group noue un partenariat avec Mediobanca Private Banking

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Le partenariat sera axé sur l'accès aux placements en capital-investissement de Partners Group par le biais du fonds SICAV Global Value (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Partners Group a noué un nouveau partenariat avec la banque d'investissement italienne Mediobanca Private Banking. Grâce à cet accord, les clients de cette division de Mediobanca pourront accéder aux investissements de Partners Group sur les marchés privés.

Le partenariat sera axé sur l'accès aux investissements en capital-investissement de Partners Group par le biais du fonds SICAV Global Value, établi depuis 17 ans, indique mercredi un communiqué. La SICAV Global Value a été l'un des premiers fonds de capital-investissement en Europe.

Partners Group gère actuellement 45 milliards de dollars dans le cadre de ses solutions de patrimoine privé et sert les particuliers fortunés dans le monde entier par le biais d'un réseau de partenaires de distribution sélectionnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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