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International

Poutine signe l'annexion de quatre régions d'Ukraine

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Vladimir Poutine a assuré que la Russie "n'aspire pas" à la restauration de l'URSS (archives). (© KEYSTONE/AP/Gavriil Grigorov)

Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi l'annexion de quatre territoires ukrainiens sous contrôle de Moscou, lors d'une cérémonie au Kremlin. Il a fustigé les Occidentaux et appelé Kiev à déposer les armes.

Arrivé légèrement en retard dans la salle Saint-George du Kremlin pour son discours très attendu devant l'élite politique russe, ainsi que des représentants religieux, et près un discours de moins d'une heure, M. Poutine a signé les documents d'annexion aux côtés des dirigeants des régions séparatistes d'Ukraine de Donetsk et Lougansk (est) et de celles occupées par les troupes russes de Zaporijjia et de Kherson (sud).

Dans son discours, M. Poutine a appelé Kiev à "cesser immédiatement les tirs, toutes les hostilités et à revenir à la table des négociations", malgré les récentes déconvenues des troupes de Moscou, dont une poche est depuis vendredi partiellement encerclée dans la ville stratégique de Lyman (est).

Il a également longuement dénoncé l'Occident, qu'il a accusé de vouloir à tout prix préserver un "système néocolonial qui lui permet de parasiter et, en réalité, de piller le monde entier". "Ils veulent nous voir comme une colonie", a-t-il encore fustigé.

Il a aussi accusé les Anglo-Saxons d'être à l'origine des "explosions" qui ont provoqué des fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, une attaque qu'il avait déjà qualifiée jeudi "d'acte de terrorisme international".

Moscou va en outre faciliter l'accès à la nationalité russe aux étrangers signant un contrat dans l'armée et leurs familles, selon un décret signé vendredi par le président Vladimir Poutine.

Le texte, publié sur le portail des documents officiels, précise que la mesure s'appliquera aussi à ceux ayant servi moins de six mois, s'ils ont reçu une blessure au combat leur permettant d'être démobilisés pour "raison de santé".

"Annexion illégale"

Ces annexions interviennent après sept mois d'offensive russe en Ukraine et des "référendums" organisés en urgence dans les régions occupées, qui ont été dénoncés comme des "simulacres" par Kiev et ses alliés, qui ont juré de ne "jamais" en reconnaître les résultats.

Signe de cette précipitation et d'une certaine désorganisation, le porte-parole du Kremlin a annoncé devoir "clarifier" si la Russie annexait la totalité des régions ukrainiennes de Kherson et de Zaporijjia ou uniquement les parties qu'elle occupe.

Les dirigeants des pays de l'UE ont publié vendredi une déclaration "rejetant" et "condamnant" cette "annexion illégale", accusant Moscou de mettre "la sécurité mondiale en danger". Les Etats-Unis, le G7 par ses ministres des affaires étrangères ainsi que le Conseil de l'Europe à Strasbourg ont également condamné fermement l'annexion.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a lui aussi dénoncé cette annexion "illégale et illégitime", ajoutant que les Alliés ne reconnaîtront jamais ces territoires comme faisant partie de la Russie. "L'Ukraine a le droit de reprendre ces territoires désormais occupés par la force et nous la soutiendrons pour qu'elle continue de libérer ces territoires", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse

Balayant les critiques, M. Poutine a assuré qu'il "n'aspirait pas" à restaurer l'URSS tout en lançant: "Les habitants de Lougansk et Donetsk, Kherson et Zaporijjia deviennent nos citoyens pour toujours".

La capitale russe se prépare elle à des festivités vendredi, avec notamment un concert à l'ombre des murs du Kremlin, lors duquel M. Poutine pourrait faire une apparition.

Une foule de quelques milliers de personnes s'approchait en début de soirée de l'emblématique place Rouge avec des drapeaux russes, selon des journalistes de l'AFP.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit tenir une réunion de son Conseil de sécurité destiné à trouver des "solutions" à la situation. Il a également rejeté toute négociation avec Moscou tant que Poutine serait président. Dans la foulée, Volodymyr Zelensky a annoncé que l'Ukraine allait signer une demande d'adhésion accélérée à l'Otan.

Frappe sur des civils

Revendiquant son emprise sur ces territoires, la Russie, qui avait déjà annexé en 2014 la Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine, a menacé de faire usage de l'arme nucléaire pour les défendre.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter vendredi sur une résolution condamnant ces "référendums".

Sur le front, les forces de Moscou étaient pourtant en difficulté à Lyman, important noeud ferroviaire dans l'Est qui est "partiellement encerclé" par les troupes ukrainiennes, selon le responsable séparatiste prorusse Denis Pouchiline.

La matinée de vendredi a été endeuillée par une frappe russe particulièrement meurtrière sur une colonne de voitures de civils non loin de la limite entre la zone ukrainienne et la zone occupée de la région de Zaporijjia, l'un des quatre territoires devant être incorporés par Moscou.

Au moins 25 personnes ont été tuées et 50 autres blessées dans cette frappe, selon le parquet ukrainien, les deux camps se rejetant la responsabilité du bombardement.

Les journalistes de l'AFP sur place ont vu une quinzaine de voitures aux vitres soufflées et au moins trois cadavres de femmes au sol, des affaires dispersées à terre. La frappe a touché le parking d'un centre de transit pour déplacés, situé à une dizaine de mètres.

A deux kilomètres de la ville de Zaporijjia, sous contrôle ukrainien, et à quelques dizaines de kilomètres de la zone occupée par les Russes, les gens attendaient ici la permission pour retourner dans les territoires sous contrôle russe, une procédure qui prend du temps.

M. Zelensky a traité la Russie de "terroriste" et de "racaille sanguinaire" après cette frappe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Manche: un peu moins de 100 migrants secourus en moins de 24 heures

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Un peu moins d'une centaine de migrants ont été secourus entre mardi soir et mercredi matin. Ils tentaient de rallier clandestinement l'Angleterre via la manche. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/STUART BROCK)

Entre mardi soir et mercredi, 94 migrants ont été secourus entre mardi soir et mercredi alors qu'ils tentaient de traverser clandestinement la Manche lors de plusieurs opérations distinctes au large du Pas-de-Calais et du Nord, a indiqué la préfecture maritime jeudi.

Trente-trois personnes ont été secourues sur une embarcation à proximité de l'embouchure du canal de l'Aa en milieu de nuit, 23 vers 03h00 du matin après un problème moteur au large de Dunkerque, puis 36, dont une blessée légèrement, dans la matinée dans les environs du Touquet, détaille la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) dans un communiqué.

Sur ces trois embarcations, "le reste des occupants" ont refusé d'être pris en charge et ont poursuivi leur route, précise la Prémar. "Au cours d'autres opérations coordonnées dans la journée, deux personnes ont également été secourues", ajoute la préfecture maritime. Cent personnes avaient déjà été secourues entre dimanche et mardi, toujours selon la Prémar.

Samedi, un migrant qui "semble être un homme d'une trentaine d'années de nationalité somalienne" est décédé d'un arrêt cardiaque, selon le procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer, Philippe Sabatier.

La victime souffrait "de nombreuses blessures liées à un séjour prolongé (...) dans le carburant mélangé à l'eau de mer qui se trouvait à bord de l'embarcation", a précisé le magistrat.

17 morts

Avant ce drame, 17 personnes étaient mortes depuis le début de l'année en tentant de rallier l'Angleterre par la mer, selon le ministère de l'Intérieur.

En sept jours entre le 23 et le 29 juillet, 1004 personnes sont arrivées clandestinement au Royaume-Uni à bord de "small boats", ces bateaux de fortune utilisés par les migrants pour traverser la Manche, selon les chiffres officiels des autorités britanniques.

Depuis le 1er janvier, plus de 24'000 migrants sont arrivés au Royaume-Uni de cette manière, un record à ce stade de l'année, toujours selon les autorités britanniques.

Le 10 juillet, un accord a été trouvé entre la France et le Royaume-Uni sur la question migratoire prévoyant que pour chaque renvoi en France d'un migrant arrivé clandestinement au Royaume-Uni, Londres s'engage à accepter un migrant se trouvant en France et justifiant de liens avec le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Zone euro: le chômage stable en juin, à 6,2%

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Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro. (archive) (© )

Le taux de chômage a été stable au mois de juin dans la zone euro, à 6,2% de la population active, au même niveau qu'en avril et en mai, a annoncé Eurostat jeudi.

Ce taux de 6,2% est le plus bas niveau atteint dans les pays de la zone euro depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998.

Par rapport à juin 2024, le taux de personnes sans emploi a baissé de 0,2 point dans les 20 pays partageant la monnaie unique.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage est également resté stable en juin par rapport à mai, à 5,9%, son point bas historique.

Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage est resté stable en France à 7%, selon les données harmonisées d'Eurostat. C'est moins bien que celui de ses deux grands voisins, l'Allemagne (3,7%) et l'Italie (6,3%).

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (2,5%), en République tchèque (3%) et en Pologne (3,5%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%), en Finlande (9,3%) et en Suède (8,7%).

Le taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) était de 14,7% dans l'UE, stable par rapport au mois de mai, et de 14,1% dans la zone euro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Air France-KLM profite de la baisse du prix des carburants

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Au total, le groupe aérien franco-néerlandais a transporté 27,3 millions de passagers sur la période, soit 5,9% de plus qu'au printemps de l'année précédente. (archive) (© KEYSTONE/EPA ANP/RAMON VAN FLYMEN)

Le groupe Air France-KLM a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net presque quadruplé sur un an, soutenu par la baisse du prix du carburant et par une activité soutenue, notamment dans les catégories supérieures.

Ces éléments lui ont permis de finir largement dans le vert un trimestre pourtant marqué par les tensions géopolitiques, qu'il s'agisse des perturbations des dessertes vers le Moyen-Orient en juin en raison du conflit entre Iran et Israël et des bombardements américains dans la région ou encore des incertitudes persistantes autour des droits de douane américains.

Les trois mois allant d'avril à juin ont également été affectés par des charges financières diverses.

Le groupe aérien franco-néerlandais a notamment dû faire face à une forte hausse des taxes à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, son hub au Pays-Bas, et à l'entrée en vigueur le 1er mars en France de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) "dont l'effet attendu sur le résultat d'exploitation annuel est estimé entre 90 et 170 millions d'euros", précise Air France-KLM dans son communiqué publié jeudi.

Malgré tout, sur la période avril-juin, Air France-KLM a dégagé un bénéfice net de 649 millions d'euros (603,2 millions de francs) - contre 165 millions d'euros sur la même période un an plus tôt - et a vu son chiffre d'affaires progresser de 6,2% par rapport au printemps 2024, à 8,4 milliards d'euros.

Dynamisme de la demande

Au deuxième trimestre, au-delà de l'impact positif de la baisse des prix des carburants - qui a allégé la facture de près de 200 millions d'euros par rapport au deuxième trimestre 2024 - le groupe a bénéficié du dynamisme de la demande.

Au total, il a transporté 27,3 millions de passagers sur la période, soit 5,9% de plus qu'au printemps de l'année précédente, avec une demande notamment soutenue en "premium".

"Air France-KLM a réalisé un deuxième trimestre solide, avec une croissance du chiffre d'affaires et une amélioration des marges", s'est félicité le directeur général du groupe, Benjamin Smith, cité dans un communiqué.

"Bien que l'environnement externe reste complexe, Air France-KLM continue de faire preuve de résilience et est bien positionné pour atteindre ses objectifs", ajoute-t-il.

Au-delà de ses perspectives financières, le groupe a confirmé ses ambitions dans la consolidation en cours du secteur aérien en Europe, toujours désireux de se renforcer à travers le monde via "des partenariats clés et des coentreprises dans des zones stratégiques", souligne M. Smith.

C'est dans cette optique que s'inscrit la volonté d'Air France-KLM de porter sa participation dans la compagnie scandinave SAS - dont il est actionnaire depuis 2024 - de 19,9% actuellement à 60,5%, comme annoncé au début du mois.

Le groupe franco-néerlandais est également intéressé par l'ouverture du capital de la compagnie TAP Air Portugal, dont le gouvernement portugais souhaite se désengager.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Renault: le bénéfice chute de 69% au premier semestre

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Renault a revu légèrement à la baisse ses objectifs annuels mi-juillet à cause de la "détérioration de la dynamique du marché automobile". (archive) (© )

Le groupe Renault a vu son bénéfice ajusté, hors impact de Nissan, plonger de 69% au premier semestre à 461 millions d'euros, notamment à cause d'un marché très compétitif en Europe, selon un communiqué diffusé jeudi.

Comme annoncé début juillet, l'évolution comptable du traitement de son partenaire japonais et ses mauvais résultats impliquent une perte nette de 11,2 milliards d'euros dans les comptes de Renault.

Mais même en dehors de cet élément exceptionnel, "nos résultats du premier semestre, dans un contexte de marché difficile, n'étaient pas en ligne avec nos ambitions initiales", a déclaré dans un communiqué le nouveau directeur général du groupe, François Provost.

"Nous avons déjà lancé un ensemble de mesures pour atteindre nos objectifs. Néanmoins, la rentabilité de Renault Group demeure une référence dans notre industrie, et nous sommes déterminés à maintenir ce standard", a poursuivi l'ancien directeur des achats, des partenariats et des affaires publiques devenu patron du groupe au Losange jeudi.

L'environnement est "difficile en Europe, marqué par la baisse du marché +retail+ (les clients particuliers) et par un marché des véhicules utilitaires en fort repli, qui génère une pression commerciale accrue", a expliqué le constructeur.

Le chiffre d'affaires du constructeur français (marques Renault, Dacia, Alpine) a atteint 27,6 milliards d'euros au premier semestre, tout de même en croissance de 2,5% sur un an.

Mais Renault a revu légèrement à la baisse ses objectifs annuels mi-juillet à cause de la "détérioration de la dynamique du marché automobile".

"Nos fondamentaux restent inchangés et nous avons l'intention de préserver notre approche, privilégiant la valeur (des ventes, ndlr) plutôt que le volume", a souligné le directeur financier de Renault, Duncan Minto, lors d'une conférence de presse.

"Dans le contexte actuel, disposer de la gamme de produits la plus attractive constitue la meilleure protection. Alors que certains concurrents agissent de manière désespérée à l'encontre du bon sens", a-t-il ajouté.

Le groupe a également versé 279 millions d'euros ce semestre à Horse, sa coentreprise de moteurs thermiques avec Geely et Aramco.

Il a par ailleurs provisionné 98 millions d'euros en prévision d'éventuelles pénalités européennes sur les émissions de CO2 de ses voitures.

Le constructeur automobile vise désormais une marge opérationnelle autour de 6,5% du chiffre d'affaires, contre une marge supérieure ou égale à 7% précédemment.

Il a indiqué avoir renforcé son plan de réduction des coûts, du côté des frais administratifs comme des coûts de production et de recherche et développement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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