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Économie

Ouragan Ian: dommages assurés de plus de 30 milliards de dollars

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Si l'on ajoute aux dommages assurés occasionnés par l'ouragan Ian Ies 10 à 17 milliards de dollars non assurés, les pertes subies devraient se situer entre 41 et 70 milliards. (archives) (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Les dommages occasionnés par l'ouragan Ian, qui a frappé le sud-est des Etats-Unis et Cuba fin septembre, devraient coûter entre 31 et 53 milliards de dollars (à peine moins en francs) aux assureurs et réassureurs.

Les acteurs suisses de ce secteur ne devraient pas être épargnés, au premier rang desquels Swiss Re.

Les dommages assurés dus aux vents sont estimés entre 22 et 35 milliards de dollars, selon les chiffres de la société d'analyse de données immobilières Corelogic. Ceux consécutifs aux inondations devraient coûter entre 8 et 18 milliards au secteur de l'assurance. Les dégâts concernent principalement la Floride et dans une moindre mesure la Caroline-du-Sud.

Aux dommages assurés s'ajoutent entre 10 et 17 milliards de dollars de dommage non assurés, indique Corelogic. Au total, le pertes dues à l'ouragan devraient s'inscrire entre 41 et 70 milliards de dollars.

La raison principale pour laquelle l'ouragan Ian a été si destructeur sur le plan économique est la croissance massive de l'immobilier côtier en Floride, Etat dont la population a crû de 50% depuis 1992, estime Tom Larsen, directeur de la gestion des risques chez Corelogic. La région a également accueilli de nombreux nouveaux habitants en 2020 et 2021, attirés par l'absence d'impôt sur le revenu et des prix immobiliers bien plus modérés que dans les métropoles de New York ou San Francisco.

Exposition réduite pour Swiss Re en Floride

Le 23 septembre, Moses Ojeisekhoba, directeur de la division réassurance de Swiss Re, avait indiqué à AWP que le groupe zurichois "faisait preuve de prudence" en Floride. "Aux Etats-Unis, notre part de marché dans le secteur des catastrophes naturelles est d'environ 12%, mais elle est plus faible en Floride", avait-il déclaré.

Pour les analystes de KBW, l'ouragan Ian a eu pour conséquence que de nombreux réassureurs ont déjà épuisé leurs budgets engagés pour une année normale en termes de sinistres, ce qui devrait être également le cas pour Swiss Re. Pour KBW, Ian devrait coûter à Swiss Re environ 1,5 milliard de dollars.

Contacté par AWP, le groupe Swiss Re ne s'est pas encore exprimé sur l'ampleur des dégâts occasionnés par l'ouragan Ian.

En 2021, la catastrophe naturelle la plus onéreuse pour la branche de l'assurance et la réassurance avait été l'ouragan Ida, qui avait frappé les Etats-Unis et entraîné des dommages assurés évalués entre 30 et 32 milliards de dollars, selon l'étude Sigma de Swiss Re. Par comparaison, ceux engendrés par les inondations en Allemagne et en Belgique s'étaient élevés à environ 13 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouvelle directrice générale pour Arval Suisse

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La firme genevoise Arval Suisse, filiale du géant bancaire français BNP Paribas, adepuis le 1er mai une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La société financière Arval Suisse, spécialisée dans les solutions de location de voitures longue durée, a trouvé une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe. La responsable a succédé à Pascal Seeger le 1er mai.

Mme Rothe occupait jusqu'ici le poste de cheffe commerciale d'Arval en Allemagne, où elle est arrivée en 1992 et a réalisé toute sa carrière, indique jeudi la firme genevoise, filiale du géant bancaire français BNP Paribas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation repart à la hausse en avril

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En avril, les prix de l'essence ont notamment contribué à la hausse du renchérissement (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'inflation a connu une nouvelle poussée en avril en Suisse, après une pause en mars. Les prix des voyages à forfait, du transport aérien, de l'ameublement et de l'essence ont augmenté, alors que les tarifs de l'hôtellerie et de la parahôtellerie ont diminué.

Le renchérissement s'est inscrit à 1,4% sur un an en avril, selon les indications publiées jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'inflation avait ralenti en mars à 1,0%. Elle avait progressé de 1,2% en février, de 1,3% en janvier et de 1,7% en décembre.

En rythme mensuel, les prix ont gonflé de 0,3%, indique l'OFS dans son communiqué.

Les économistes interrogés par l'agence AWP s'attendaient à une inflation moins forte en rythme annuel, leurs prévisions s'établissaient entre 1,0% et 1,2%. La variation mensuelle était attendue entre +0,1 et +0,2%.

L'indice des prix à la consommation (IPC) s'est fixé à 107,4 points en avril. Le baromètre de l'inflation sous-jacente - apurée des produits frais et saisonniers, de l'énergie et des carburants - a atteint 105,2 points, soit +1,2% sur un an ou +0,4% par rapport au mois de mars.

Produits indigènes plus chers

Les tarifs des produits indigènes ont grandement soutenu l'inflation sur un an, ceux-ci ayant bondi de 2,0% (+0,1% en comparaison mensuelle). Pour les produits importés, les prix se sont repliés de 0,4% sur douze mois et ont augmenté de 1,1% en glissement mensuel.

Fin mars, la Banque nationale suisse (BNS) a raboté ses prévisions d'inflation pour 2024, les ramenant à 1,4% contre 1,9% précédemment. Ces perspectives ont poussé l'institut d'émission à abaisser son taux directeur à 1,5%, contre 1,75% précédemment, rompant avec le statu quo monétaire observé depuis septembre 2023 et à la grande surprise de la majorité des observateurs.

Le ralentissement des prix devrait se prolonger l'année prochaine. La BNS a également revu à la baisse ses estimations pour 2025, prévoyant une inflation à 1,2%, contre 1,6% lors du pointage précédent. Pour 2026, un taux de 1,1% est escompté par les banquiers centraux.

Le rebond de l'inflation en avril est largement imputable à l'alimentation et aux carburants, des composantes volatiles de l'IPC, note l'économiste Adrian Prettejohn, de Capital Economics. Les chiffres publiés jeudi renforcent la conviction du spécialiste que la BNS ne procèdera pas à une nouvelle baisse de taux en juin. L'assouplissement - de 50 points de base - devrait intervenir plus tard dans l'année, car les pressions inflationnistes sous-jacentes restent faibles, prédit M. Prettejohn.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Microsoft investit 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie

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Microsoft va aider au dévelopement de l'IA en Malaisie. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Microsoft annonce investir 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie, selon un communiqué du géant de la tech.

Microsoft s'est engagé jeudi à investir pour aider à développer l'infrastructure en IA du pays, a annoncé le géant de la tech dans un communiqué.

"Aujourd'hui, Microsoft a annoncé qu'il investira 2,2 milliards de dollars (2,05 milliards d'euros, ndlr) pendant les quatre prochaines années pour soutenir la transformation numérique de la Malaisie - l'investissement le plus important de ses 32 années d'histoire dans le pays", indique le communiqué, publié alors que le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, prononçait un discours à Kuala Lumpur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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