Économie
Swiss Re comble à mi-parcours ses pertes du premier trimestre
Après un premier trimestre dans le rouge, Swiss Re a redressé la barre au second et termine les six premiers mois de l'année sur une note positive. Le réassureur encaisse des primes en légère hausse.
Pour l'ensemble de l'année, la compagnie se montre néanmoins prudente, les résultats étant exposés à l'évolution des marchés financiers et aux événements naturels.
Sur les six premiers mois de l'année, Swiss Re a dégagé un bénéfice de 157 millions de dollars, un chiffre modeste comparé au 1,05 milliard de dollars encaissé sur la même période en 2021. Entre avril et juin, le bénéfice s'est inscrit à 405 millions de dollars.
Les primes nettes encaissées ont crû de 1,9% à 21,2 milliards de dollars, contre 20,8 milliards un an plus tôt, selon un communiqué publié vendredi.
Pour les activités propriété et dommages (P&C), les primes encaissées ont stagné à 10,6 milliards de dollars, contre 10,5 milliards un an plus tôt. Le ratio combiné s'est inscrit à 98,5%. Le bénéfice s'est inscrit à 316 millions. Les dommages dus aux catastrophes naturelles couverts ont atteint 938 millions de dollars, en particulier en raison d'inondations en Australie et en Afrique du Sud.
Les primes des activités vie et santé (L&H) se sont contractées de 0,6% à 7,5 milliards de dollars. Le bénéfice s'est inscrit à 2 millions de dollars sur six mois mais à 232 millions entre avril et juin, en net rebond après une perte entre janvier et mars. Le réassureur réitère qu'il vise un bénéfice de 300 millions pour cette unité en 2022.
Enfin, celles des activités entreprises ("Corso") ont progressé de 12,8% à 2,9 milliards de dollars, pour un ratio combiné de 93,2%. Le bénéfice s'est inscrit à 220 millions.
Les fonds propres ont reculé à 14,81 milliards de dollars, contre 23,57 milliards au 31 décembre dernier.
Les primes encaissées s'inscrivent légèrement en deçà de la fourchette des prévisions des analystes interrogés par AWP. En revanche, le bénéfice est meilleur qu'attendu. Le ratio combiné pour les activités entreprises a également surpris en bien, les autres chiffres étant en ligne avec les attentes.
Impact négatif des marchés boursiers
Le rendement sur investissement (ROI) s'est inscrit à 1,2%, un chiffre relativement décevant qui s'explique par l'évolution négative des marchés des actions, dont l'impact est d'environ 400 millions de dollars, auxquels s'ajoutent des dépréciations de 50 millions comprenant l'exposition en Russie.
Après avoir provisionné 283 millions de dollars au premier trimestre pour faire face à l'impact de la guerre en Ukraine, Swiss Re n'a pas augmenté ce montant au deuxième trimestre.
Pour la deuxième moitié de l'année, les résultats dépendront largement de l'évolution des marchés financiers et des catastrophes naturelles, a indiqué Christian Mumenthaler, directeur général. En mai dernier, le patron de Swiss Re avait indiqué comme objectifs pour 2022 un rendement des fonds propres de 10% et un bénéfice d'environ 300 millions de dollars pour les affaires vie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024
La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".
L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.
La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.
"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.
Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.
Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.
Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.
Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.
"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.
Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.
L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.
Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli
La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.
L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.
Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.
Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.
"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.
L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.
Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.
Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.
La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.
Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Conseil fédéral contraint de légiférer sur le salaire minimal
Les conventions collectives nationales (CCT) devraient primer sur les dispositions cantonales. Contraint par le Parlement, le Conseil fédéral lui a transmis vendredi un projet en ce sens.
Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Il n'est donc pas possible d'étendre des salaires minimaux fixés dans une CCT s'ils sont inférieurs aux salaires minimaux inscrits dans les lois cantonales.
Une motion du sénateur Erich Ettlin (Centre/OW) demande que les conventions collectives du travail (CCT) étendues et nationales, déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral, l'emportent sur le droit cantonal en matière de salaire minimum, de 13e salaire et de droit aux vacances. Le sénateur pointait du doigt le salaire minimum entré en vigueur en 2017 à Neuchâtel et celui de Genève de 2020, accusés de saper le partenariat social.
Le Conseil fédéral prévoit la possibilité d'étendre les salaires minimaux des CCT qui seraient inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Mais, avertit-il, une telle modification va à l'encontre de plusieurs principes de l'ordre juridique suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Swiss Re vise un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars en 2025
Le réassureur Swiss Re a publié vendredi ses objectifs financiers pour l'année suivante, visant notamment un bénéfice net supérieur à 4,4 milliards de dollars. Le dividende est également attendu en croissance, alors que les dépenses sont anticipées en baisse.
Sur les trois prochaines années, le dividende par action doit croître de 7% "ou plus" par an, a-t-il indiqué dans un communiqué publié en marge de sa journée des investisseurs. Le rendement des fonds propres (IFRS ROE) doit quant à lui atteindre plus de 14%.
Au niveau des divisions, l'assurance vie (L&H) cible un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars en 2025, alors que l'assurance dommages (P%C) s'attend à dégager un ratio combiné inférieur à 85%. L'activité avec les entreprises (Corporate Solutions) voit ce marqueur en dessous de 91%.
La direction du numéro deux mondial de la réassurance prévoit aussi de continuer à réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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