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International

Sunak dépasse le seuil des 100 parrainages requis au Royaume-Uni

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Rishi Sunak avait perdu au début septembre face à Liz Truss pour prendre la tête du parti conservateur (archives). (© KEYSTONE/AP/RUI VIEIRA)

L'ex-ministre britannique des finances Rishi Sunak est le premier à avoir dépassé vendredi les 100 parrainages requis dans la course à la présidence du parti conservateur après la démission de la première ministre Liz Truss. Un candidat est officiellement en lice.

Il s'agit de Penny Mordaunt, l'actuelle ministre des relations avec le Parlement, qui a été la première à officialiser sa candidature pour succéder à Liz Truss au lendemain de l'annonce de sa démission, après seulement 44 jours au pouvoir.

Deux autres noms ont également émergé vendredi: ceux de Rishi Sunak, qui avait perdu au début septembre face à Liz Truss, et de l'ex-premier ministre Boris Johnson. Ni M. Sunak ni M. Johnson n'ont pour l'heure confirmé leur candidature.

"Fier d'être le centième député tory à soutenir #Ready4Rishi", a tweeté vendredi soir le député Tobias Ellwood, un de ses soutiens. Les prétendants sont à la chasse aux soutiens pour atteindre le seuil des 100 parrainages requis, sur 357 députés, d'ici à lundi en début d'après-midi.

La surprise Mordaunt

Selon le site Guido Fawkes, qui suit de très près les soubresauts de la course, Rishi Sunak avait vendredi soir 103 parrainages, devant Boris Johnson (68) et Penny Mordaunt (25).

Une fois les parrainages obtenus, les députés devront soit se mettre d'accord sur deux noms que les 170'000 adhérents du parti devront départager par un vote en ligne d'ici au 28 octobre, soit sur le nom d'une seule personne qui entrerait alors immédiatement au 10 Downing Street.

Si d'ici à lundi en début d'après-midi M. Johnson et Mme Mordaunt ne réussissaient pas à atteindre le seuil des 100 parrainages requis, Rishi Sunak deviendrait automatiquement chef du parti et premier ministre.

Penny Mordaunt a officialisé vendredi, alors se renforce l'hypothèse, il y a peu inimaginable, d'un retour de Boris Johnson. "Je suis candidate pour être la cheffe du parti conservateur et votre première ministre, pour unir notre pays, réaliser nos engagements et remporter les prochaines élections législatives", a écrit sur Twitter Mme Mordaunt, 49 ans, mettant en avant "l'intérêt national".

Ancienne ministre de la défense charismatique, elle avait créé la surprise l'été dernier en arrivant en troisième position dans la campagne qui avait suivi la démission de Boris Johnson.

Johnson en vacances

Dans cette semaine politique rocambolesque, ce dernier semble se positionner: trois mois après sa démission due à une succession de scandales, sa candidature prend corps - et suscite une opposition féroce chez certains - à mesure que les députés dévoilent qui ils soutiendront.

Boris Johnson est en vacances dans les Caraïbes, mais, selon un allié au Parlement, James Duddridge, "il va prendre l'avion pour revenir". "Il a dit: 'Nous allons le faire. Je suis prêt'", selon ce député qui a échangé avec lui sur WhatsApp.

Populaire et respecté auprès de la base du parti, le ministre de la défense Ben Wallace a indiqué qu'il penchait pour son ancien patron. "Il reste encore plusieurs jours. Nous verrons ce qui se passe", a-t-il tempéré.

Selon un sondage YouGov, 52% des Britanniques seraient mécontents de voir "Boris" revenir. Seuls 27% souhaitent ce retour, mais une majorité parmi les électeurs conservateurs de 2019, signe de sa popularité persistante dans l'électorat de la majorité malgré les scandales qui ont entraîné sa chute.

Cinquième premier ministre

Les proches de Boris Johnson mettent en avant la légitimité qu'il tire de son triomphe électoral à la fin 2019. Ses opposants rappellent la succession de mensonges et d'affaires embarrassantes des trois ans de son mandat, qui ont laissé des traces profondes. Certains députés conservateurs avertissent même qu'ils démissionneront si M. Johnson revient.

Vu par le camp Johnson comme un traître qui a précipité sa chute, Rishi Sunak était le candidat préféré des députés conservateurs l'été dernier, avant d'être finalement écarté au profit de Liz Truss par les adhérents.

Le futur chef du gouvernement sera le cinquième depuis le référendum du Brexit en 2016 et le troisième en deux mois. Il ou elle prendra la tête d'un parti miné par les divisions face à une opposition travailliste au plus haut dans les sondages, mais surtout d'un pays plongé dans une grave crise du coût de la vie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Poutine: les objectifs russes seront "sans aucun doute atteints"

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Vladimir Poutine affirme qu'il "préférerait" atteindre ses objectifs "et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique". (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Les objectifs de l'offensive de la Russie en Ukraine seront "sans aucun doute atteints", et notamment les objectifs territoriaux, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine, alors que les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit s'intensifient.

"Les objectifs de l'opération militaire spéciale seront sans aucun doute atteints", a-t-il affirmé lors d'une réunion avec des responsables du ministère de la Défense. "Nous préférerions y parvenir et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique" mais, si "le pays adverse et ses protecteurs étrangers refusent de s'engager dans des discussions substantielles", le pays y parviendra "par la voie militaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: l'inflation ressort inchangée en novembre

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L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent (archives). (© KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND)

L'inflation au sein de la zone euro est restée stable en novembre, ressortant à 2,1% sur un an, selon une nouvelle estimation d'Eurostat, confortant les attentes d'une nouvelle pause de la BCE à la veille de sa réunion de politique monétaire.

Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an.

La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie).

L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent.

Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet.

Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe.

Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027

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L'accord annoncé mercredi s'inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l'UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/KIMMO BRANDT)

Le Royaume-Uni a trouvé un accord avec l'Union européenne pour réintégrer dès 2027 le programme européen d'échanges universitaires Erasmus, ont annoncé mercredi les deux parties dans un communiqué commun. Londres l'avait quitté fin 2020 au moment du Brexit.

"L'adhésion à Erasmus+ est une victoire majeure pour nos jeunes, en levant les obstacles et en élargissant les horizons afin que chacun, quelle que soit son origine, ait la possibilité d'étudier et de se former à l'étranger", a déclaré le ministre britannique des relations avec l'Union européenne, Nick Thomas-Symonds.

Cet accord s'inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l'UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, après des années de tensions entre les Vingt-Sept et les précédents gouvernements conservateurs liées au Brexit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Dizaines de fichiers" sensibles volés au ministère de l'Intérieur

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Il y a quelques jours, un groupe de pirates informatiques a affirmé avoir accédé aux données de plus de 16 millions de personnes, issues des fichiers de police (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

Le ministère français de l'intérieur a été touché par une attaque informatique. "Quelques dizaines de fichiers" confidentiels ont été volés, a indiqué mercredi le ministre Laurent Nunez, parlant de "millions de données".

Le Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR) ont notamment été "consultés", "des fichiers importants pour nous", a-t-il expliqué sur franceinfo. "On ne connait pas encore l'ampleur de la compromission, on ne sait pas ce qui a été extrait: à date, quelques dizaines de fichiers ont pu être sortis du système, mais on parle de millions de données."

La semaine dernière, "un individu ou un groupe d'invididus" se sont introduits "pendant plusieurs jours" dans les systèmes informatiques du ministère "en utilisant les messageries", en passant par des boîtes professionnelles pour récupérer des codes d'accès.

"Une personne a pu accéder à des fichiers en utilisant des mots de passe qui n'auraient pas dû être échangés sur des messageries, en clair", a détaillé le ministre, déplorant "des imprudences".

"On continue à investiguer (...) on a saisi immédiatement la justice, on a saisi la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés, NDLR) comme la loi nous l'impose et puis il y a une enquête administrative que j'ai demandée", a poursuivi Laurent Nunez.

Il y a quelques jours, un groupe de pirates informatiques a revendiqué - sans apporter de preuves - cette attaque et a assuré avoir accédé aux données de plus de 16 millions de personnes, issues des fichiers de police. L'Office anti-cybercriminalité (OFAC) est chargé de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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