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Suisse

Les patients les plus impliqués ne sont pas les plus satisfaits

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Une étude met en évidence le besoin de mieux prendre en compte les besoins spécifiques de chaque patient en termes de participation aux décisions. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les patients qui préfèrent décider de manière autonome de leur traitement et qui se méfient le plus de leur médecin sont souvent ceux qui, au final, sont les moins satisfaits, révèle une étude. Il est important de mieux dialoguer avec ces "sceptiques".

La professeure à l'Hôpital universitaire de Bâle Sabina Hunziker et son équipe de chercheurs, dans le cadre d'une étude financée par le Fonds national suisse (FNS), se sont penchées sur les différentes attitudes adoptées par les patients vis-à-vis de leur traitement, entre ceux qui font confiance aux médecins les yeux fermés et les "patients actifs" qui veulent décider de leur "sort" de façon autonome.

Il en ressort, selon les résultats publiés jeudi, que les personnes voulant décider seules sont au bout du compte moins satisfaites du traitement suivi. Ce sont aussi celles qui font le moins confiance au personnel hospitalier.

Etre à l'écoute

De ce fait, expliquent les chercheurs, il est particulièrement important d'écouter ces patients et de prendre en considération leur préférence, notamment lorsqu'il s'agit de décisions importantes (sur le plan médical), note Mme Hunziker au terme des quelque 800 visites de patients effectuées avec son équipe auprès de personnes atteintes de tous types de pathologies.

Le plus souvent, les patients apprécient de participer aux choix. Plus des deux tiers des personnes concernées veulent décider des différentes étapes du traitement de concert avec l'équipe soignante. Elles souhaitent donner leur avis, tout en écoutant les professionnels. La communication fonctionne généralement bien avec ce type de patients, ce qui est un avantage en particulier pour les traitements pour lesquels il existe plusieurs options équivalentes, relèvent les chercheurs.

Il importe que le corps médical explique bien les avantages et inconvénients propres à chaque traitement et évalue précisément les préférences individuelles.

Environ 20% des patients se montrent plutôt passifs: ils préfèrent simplement s'aligner sur le choix des médecins. Ces patients ne sont étonnamment pas moins informés de leur maladie que ceux qui se montrent plus impliqués, observe l'étude. Ils ne souhaitent simplement pas décider d'eux-mêmes, "ce qui est tout à fait acceptable", souligne Mme Hunziker. Confier la responsabilité à autrui "peut être apaisant". Cela dit, il est important que ces personnes soient aussi parfaitement informées des conséquences de leurs traitements, précise-t-elle.

Détecter les mécontents

Le plus grand potentiel d'amélioration de la communication entre médecins et patients concerne la relation avec les malades dits "actifs", c'est-à-dire ceux qui veulent avant tout décider par eux-mêmes et qui ont peu confiance dans le corps médical. Ce sont souvent les plus insatisfaits. Or, "ce mécontentement et le sentiment de ne pas être pris correctement en charge peuvent avoir des répercussions négatives sur l’évolution de la maladie et sur le succès du traitement », constate Mme Hunziker.

Il revient aux médecins de déceler ce qui convient le mieux à ces 15% de sceptiques, "et il existe des techniques pour le faire", souligne l'étude. A l'Hôpital universitaire de Bâle, les étudiants en médecine apprennent pendant plusieurs années la bonne façon de communiquer – par exemple en simulant des entretiens dans des jeux de rôle ou, au quotidien, dans leur travail au chevet des patients, se félicitent les chercheurs. Mais la communication doit encore être améliorée, notamment dans le domaine des maladies psychiques et des cancers.

https://doi.org/10.1007/s11606-022-07775-z

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une momie glaciaire révèle l'artisanat du tatouage préhistorique

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La momie, une femme d'une cinquantaine d'années, présentait des tatouages sur les mains et les avant-bras. (© Université de Berne/Mikhail Vavulin)

Une équipe de recherche internationale dirigée par l'Université de Berne a analysé les tatouages d'une momie glaciaire sibérienne vieille de plus de 2000 ans. Pour cette étude, les scientifiques ont collaboré avec un tatoueur contemporain.

La momie, une femme d'une cinquantaine d'années, provient de la culture sibérienne Pazyryk. Elle a été inhumée dans le pergélisol de la région de l'Altaï, ce qui a permis une conservation exceptionnelle de la peau tatouée.

Les tatouages des momies de la culture Pazyryk sont d'une importance cruciale pour l'archéologie de la Sibérie, car ils permettent de mieux comprendre le mode de vie des habitants de cette région à l'Âge du fer, a indiqué mercredi l'alma mater bernoise dans un communiqué.

"Les tatouages de la culture Pazyryk fascinent depuis longtemps les archéologues par leurs représentations élaborées et vivantes", explique Gino Caspari, chercheur à l'Institut des sciences archéologiques de l'Université de Berne et à l'Institut Max-Planck de géoanthropologie de Jena (D).

La momie était tatouée sur les mains et les avant-bras. Alors que les images sur les mains sont principalement des motifs simples, par exemple un coq sur le pouce gauche, les avant-bras présentent certains des tatouages Pazyryk les plus complexes actuellement connus, des scènes de combats d'animaux. Dans les deux cas, des prédateurs attaquent une sorte d'élan.

Pour une analyse complète de la peau tatouée, l'équipe a créé une image tridimensionnelle de la momie en utilisant la photographie numérique infrarouge avec une résolution submillimétrique.

En collaboration avec des tatoueurs contemporains, les scientifiques ont analysé les tatouages en détail, ce qui leur a permis d'identifier des outils et des techniques spécifiques utilisés lors de la réalisation. Ils ont ainsi constaté qu'une technique de perforation avec différents outils était utilisée.

Un artisanat similaire à aujourd'hui

Les analyses ont montré que les tatouages de l'avant-bras droit étaient plus fins et plus techniques que ceux de l'avant-bras gauche. Cela indique que différents tatoueurs ont été impliqués ou que la même personne a tatoué à différentes étapes de sa formation.

Ces découvertes montrent que le tatouage dans la culture Pazyryk n'était pas seulement un moyen d'expression esthétique, mais un artisanat spécialisé qui exigeait des compétences techniques, un sens esthétique et une formation.

"Notre étude ouvre de nouvelles perspectives sur la marge de man½uvre individuelle dans le façonnage du corps préhistorique", explique M. Caspari. "Grâce à notre étude, le tatouage n'apparaît pas seulement comme un ornement symbolique, mais comme un artisanat complexe qui n'a rien à envier à l'art du tatouage moderne", dit-il, cité dans le communiqué.

"C'était comme si nous pouvions vraiment rencontrer les personnes derrière l'art pour la première fois, voir comment elles ont travaillé, appris et aussi fait des erreurs. Les images ont commencé à prendre vie", conclut le chercheur. L'étude a été publiée dans la revue spécialisée Antiquity.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Servette perd tout face à Plzen

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Rafiu Durosinmi inscrit le penalty décisif pour Plzen (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Servette a tout perdu lors du match retour du 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions. Face au Viktoria Plzen, les Genevois se sont inclinés 3-1.

Les Genevois avaient pourtant attaqué la rencontre de la meilleure des manières en ouvrant le score à la 4e par Antunes sur corner. Sauf que les Tchèques n'ont jamais paniqué. Ils sont même revenus à égalité sur l'ensemble des deux matches à la 31e sur un but de Vydra, trois minutes après le 1-1 de Spacil.

Les joueurs de Thomas Häberli ont cru que la chance leur souriait enfin à la 66e lorsque l'arbitre a sorti un carton rouge à Zeljkovic pour une faute évidente. Seulement trois minutes plus tard, Severin a pris un deuxième carton jaune totalement justifié pour remettre les deux formations à égalité numérique.

Mais pire que ce coup du sort, les Servettiens ont tout perdu à la 87e à la suite d'un penalty provoqué par Théo Magnin, battu par son adversaire et déjà peu inspiré sur le 1-1. L'arbitre est tout de même allé visionner la VAR pour confirmer sa première impression. Et malheureusement pour les Grenat, ces tergiversations n'ont pas perturbé le tireur Durosinmi qui a frappé très fort pour battre Joël Mall. Même avec de nombreuses minutes d'arrêts de jeu, les Genevois ont dû s'avouer vaincus.

Ils se consoleront en étant reversés au troisième tour de qualification de l'Europa League plutôt que d'affronter les Glasgow Rangers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 15,3 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 4, 10, 21, 25, 37 et 39. Le numéro chance était le 5, le rePLAY le 5 et le Joker le 631113.

Lors du prochain tirage samedi, 15,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La police met en garde contre les arnaques aux panneaux solaires

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Si le prix des panneaux solaires semble trop beau pour être vrai ou que le démarcheur se montre trop insistant, la vigilance est de mise, avertit la Police cantonale vaudoise (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cas d'arnaque aux panneaux solaires sont en recrudescence dans le canton de Vaud. Elles sont le fait d'entreprises qui proposent des offres alléchantes à leurs victimes puis disparaissent après avoir reçu une avance de leur part. La police appelle la population à la vigilance individuelle et collective.

Le mode d'opération des malfrats est le suivant: ils créent ou rachètent des sociétés, puis se lancent dans le démarchage par le biais de porte-à-porte ou de flyers promotionnels. Les offres attrayantes peuvent concerner des panneaux solaires, des batteries, des pompes à chaleur ou d'autres installations d'énergies renouvelables. "Les démarcheuses et les démarcheurs n'hésitent pas à se montrer insistants voire agressifs", souligne la police cantonale vaudoise mercredi dans un communiqué.

Une fois que la victime a mordu à l'hameçon, les malfrats demandent le paiement d'une avance, notamment pour des commandes de matériel, puis coupent tout contact après avoir empoché l'argent. Il peut également arriver que ces sociétés soient dirigées par des "novices qui réalisent le travail de manière défectueuse, non conforme aux normes ou à un coût exorbitant", précise la police.

Face à ce phénomène, les forces de l'ordre invitent la population à se méfier du démarchage insistant ou agressif, à demander plusieurs devis et à prendre le temps de comparer les offres. Elles suggèrent également d'effectuer des vérifications auprès du registre du commerce, de l'office des poursuites et des organisations faîtières et recommandent de ne pas verser d'acompte sans garantie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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