International
Moscou suspend l'accord sur les exportations de céréales d'Ukraine
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La Russie a suspendu samedi l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l'approvisionnement mondial. L'Ukraine et les Etats-Unis ont accusé Moscou de prendre l'alimentation en otage.
Moscou assure que cette décision a été prise après une attaque de drones sur ces navires.
L'Ukraine a dénoncé "un faux prétexte" et appelé à faire pression pour que la Russie "s'engage à nouveau à respecter ses obligations" pour cet accord conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie, le seul entre Moscou et Kiev depuis le début du conflit.
Dans sa vidéo quotidienne postée sur internet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé "que cette décision ne datait en fait pas d'aujourd'hui".
Navires déjà bloqués en septembre
"La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles", a-t-il affirmé.
"Il s'agit d'une intention transparente de la Russie de faire peser à nouveau le spectre d'une famine à grande échelle en Afrique et en Asie", a-t-il ajouté. Selon lui, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales étaient déjà bloqués par Moscou.
"Une réponse internationale vigoureuse est nécessaire. Au niveau de l'ONU et en particulier au niveau du G20", auquel la Russie ne devrait plus être admise, a-t-il ajouté.
Pas notifié à Ankara
Une source sécuritaire turque a toutefois indiqué samedi soir à l'AFP que "la Turquie n'a pas été officiellement notifiée" par Moscou de son retrait de l'accord. Le président américain Joe Biden a jugé "scandaleuse" la décision de la Russie.
"C'est juste scandaleux. Il n'y avait aucune raison pour eux de faire cela", a-t-il déclaré à la presse après avoir voté par anticipation aux élections de mi-mandat dans son fief de Wilmington, dans le Delaware (est). La porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche avait auparavant accusé la Russie de se servir de "l'alimentation comme d'une arme".
"La Russie essaie encore une fois d'utiliser la guerre qu'elle a initiée comme prétexte pour se servir de l'alimentation comme d'une arme, ce qui affecte directement des pays dans le besoin et les prix des denrées alimentaires à travers le monde", a déclaré Adrienne Watson. L'ONU a pour sa part appelé à préserver l'accord.
Critiques russes contre l'accord
L'accord céréalier, conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie, a permis l'exportation de millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février. Ce blocage avait provoqué une flambée des prix alimentaires, faisant craindre des famines.
Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions.
Attaque de drones contre la flotte russe
Moscou a justifié sa suspension par une attaque de drones massive qui a visé samedi matin des navires militaires et civils de la flotte russe de la mer Noire stationnés dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.
"Compte tenu de l'acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d'experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en oeuvre de l'accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens", a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Face à ces accusations, la Défense britannique a réagi en dénonçant de "fausses informations" destinées à "détourner l'attention".
"Dégâts mineurs"
Selon les autorités russes, l'attaque a eu lieu au petit matin samedi avec "neuf véhicules aériens sans pilote et sept drones maritimes autonomes", provoquant des "dégâts mineurs" sur un navire dragueur de mines et sur le barrage de confinement de la baie de Sébastopol.
La Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, sert de base arrière logistique pour son offensive en Ukraine. Des installations militaires et civiles y ont été visées à plusieurs reprises ces derniers mois.
Londres mis en cause
"La préparation de cet acte terroriste et la formation du personnel militaire du 73e centre ukrainien des opérations maritimes spéciales ont été menées par des spécialistes britanniques basés à Otchakov, dans la région de Mykolaïv en Ukraine", a soutenu le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Moscou a aussi accusé Londres d'être impliqué dans les explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique et promis de soumettre la question au Conseil de sécurité de l'ONU.
"La Russie a demandé à plusieurs reprises une enquête conjointe sur les attaques (...). Le fait que les pays occidentaux aient refusé cette proposition le confirme : ils ont quelque chose à cacher", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans un communiqué.
Le ministère britannique de la Défense a dénoncé une "histoire inventée" par la Russie pour "détourner l'attention de sa gestion désastreuse de l'invasion illégale de l'Ukraine".
Moscou veut exporter ses céréales
Peu avant l'annonce de la suspension de l'accord céréalier, le ministre russe de l'Agriculture avait une nouvelle fois critiqué le texte à la télévision, accusant les pays de l'UE de s'accaparer les exportations ukrainiennes devant revenir aux pays pauvres. Ces allégations avaient précédemment été démenties par le centre de coordination situé en Turquie.
"L'accord sur les céréales, malheureusement, non seulement n'a pas permis de résoudre les problèmes des pays dans le besoin, mais les a même aggravés dans un certain sens", a déclaré Dmitri Patrouchev, promettant de leur livrer gratuitement jusqu'à 500'000 tonnes de céréales russes.
Bataille pour Kherson en vue
En Ukraine, sur le front Sud, des journalistes de l'AFP ont assisté à des combats d'artillerie dans le village de Kobzartsi, la dernière localité côté ukrainien avant la ligne de contact avec les Russes. "Ca peut mal tourner par là. Mais nous savons qu'ils souffrent bien plus de leur côté que du nôtre", a assuré un soldat ukrainien, Oleksiï, la vingtaine.
Les deux camps se préparent dans cette zone pour la bataille pour la ville de Kherson, la capitale régionale, d'où les autorités d'occupation ont évacué des dizaines de milliers de civils, ce que l'Ukraine a qualifié de "déportations".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%
La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.
Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).
L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).
L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.
Le prix du riz s'envole
Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.
Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.
Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.
L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.
Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).
Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.
La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.
Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.
Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Panama: Chiquita annonce des licenciements liés à la grève
La filiale au Panama du géant américain de la banane Chiquita a annoncé jeudi le licenciement de ses travailleurs journaliers, après près d'un mois de grève sur fond de lutte contre la réforme des retraites.
Cette grève aurait causé pour le groupe des pertes d'environ 66,5 millions d'euros (62,2 millions de francs).
Chiquita Panama, qui emploie environ 7000 personnes, a informé avoir procédé au licenciement de tous ses travailleurs journaliers pour "abandon injustifié du travail", par voie de communiqué.
Bien que le groupe n'ait pas précisé le nombre de licenciés, le président de droite du Panama José Raul Mulino avait averti quelques heures plus tôt que des milliers d'emplois seraient perdus si la grève "illégale", commencée le 28 avril, se poursuivait.
Le chef de l'Etat avait lancé cet avertissement quatre jours après qu'un tribunal panaméen eut déclaré "illégale" la grève des travailleurs de l'usine Chiquita de Changuinola, près de la frontière avec le Costa Rica.
"Dommages irréversibles"
Le dirigeant syndical des travailleurs de bananeraies, Francisco Smith, a toutefois réaffirmé jeudi que la grève se poursuivrait de façon "indéfinie".
Selon Chiquita, le mouvement social, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à 'l'abandon total'" des exploitations bananières.
Une délégation gouvernementale continue de négocier avec les syndicats, qui demandent le rétablissement d'un règlement antérieur lequel, selon eux, leur assurait de meilleures pensions et de meilleurs services de santé.
Les grévistes ont manifesté et bloqué des routes à Bocas del Toro (nord-est), une province des Caraïbes qui dépend principalement du tourisme et de la production de bananes. Les médias locaux ont rapporté, dans certaines parties de la province, des pénuries en carburant et des écoles fermées.
Le Panama est également confronté depuis près d'un mois à une grève des ouvriers du bâtiment, qui rejettent eux aussi la réforme des retraites. Deux dirigeants syndicaux de ce secteur ont été arrêtés ces derniers jours et un troisième a été contraint de se réfugier à l'ambassade de Bolivie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Hockey
Les Panthers enfoncent le clou face aux Hurricanes
Les Panthers sont à deux succès d'une troisième finale de Coupe Stanley consécutive.
Florida est allé s'imposer une deuxième fois sur la glace de Carolina jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est de NHL.
La marche semble trop haute pour Carolina, qui s'est lourdement incliné (5-0) jeudi après avoir été déjà nettement battu (5-2) dans l'acte I, également devant son public de Raleigh. Balayés lors de leurs trois dernières finales de Conférence, les Hurricanes en sont donc à 14 défaites d'affilée à ce stade de la compétition!
Les Panthers ont sont quant à eux à sept victoires à l'extérieur dans ces séries finales pour seulement deux défaites, subies dans les deux premiers matches face à Toronto au tour précédent. La franchise floridienne s'était déjà imposée deux fois de suite sur la route pour entamer son 1er tour de play-off face à Tampa Bay.
Jeudi, Florida a survolé les débats pour mener 3-0 après le premier tiers-temps. L'homme du match fut Sam Bennett, qui a inscrit ses 8e et 9e buts dans ces play-off 2025 après avoir été crédité d'un assist sur l'ouverture du score signée Gustav Forsling après seulement 1'17 de jeu.
Le gardien des Panthers Sergei Bobrovsky a passé une soirée relativement tranquille, réussissant 17 arrêts pour obtenir son troisième blanchissage depuis le début des séries finales. Son vis-à-vis Frederik Andersen a quant à lui été "chassé" à l'issue du deuxième tiers, après avoir encaissé 4 buts sur 16 tirs cadrés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Oklahoma City mène 2-0 en finale à l'Ouest
Le Thunder a dominé les Minnesota Timberwolves 118-103 jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Ouest de NBA.
Oklahoma City a pu compter sur un Shai Gilgeous-Alexander en mode MVP pour faire la différence dans ce match 2.
Désigné meilleur joueur de la saison régulière 24 heures plus tôt, Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 38 points jeudi, à 12/21 au tir. Le meneur canadien, qui a reçu son trophée avant le début de cette partie, a ajouté 8 passes décisives, 3 rebonds et 3 interceptions tout en ne commettant qu'une seule perte de balle.
Déjà devant (58-50) à la mi-temps, OKC a pris définitivement le large dans un troisième quart-temps remporté 35-21. Le Thunder, qui a également pu compter sur Jalen Williams (26 points) et sur Chet Holmgren (22 points) pour faire la différence, a compté jusqu'à 24 longueurs d'avance (93-69 à 35'' de la fin du troisième quart).
Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City est donc à deux succès de ses premières Finales NBA depuis 2012. Le Thunder, qui comptait alors le Vaudois Thabo Sefolosha dans son effectif, s'était incliné en cinq matches face au Miami Heat de LeBron James au stade ultime il y a 13 ans.
Minnesota a pourtant pu s'appuyer sur un Anthony Edwards en pleine forme (32 points, certes à 1/9 derrière l'arc, 9 rebonds et 6 passes décisives) jeudi. Mais les Timberwolves sont déjà dos au mur avant de retrouver leur public pour les actes III et IV de cette série.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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