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International

Moscou met en garde contre le risque de Troisième guerre mondiale

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S'il a mis en garde contre le risque d'escalalde du conflit, le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a assuré que la Russie continuait à négocier avec l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/RUSSIAN FOREIGN AFFAIRS MINISTRY / HANDOUT)

La Russie a assuré lundi vouloir poursuivre les négociations de paix avec l'Ukraine. Elle a également averti du danger "réel" que le conflit dégénère en Troisième guerre mondiale, au lendemain de la visite de ministres américains à Kiev.

Alors que l'armée russe indique avoir frappé une centaine de cibles en Ukraine lundi, notamment des installations ferroviaires dans le centre du pays, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "faire semblant" de discuter avec Moscou.

"C'est un bon acteur (...), si on regarde attentivement et on lit attentivement ce qu'il dit, vous allez y trouver un millier de contradictions", a affirmé le chef de la diplomatie russe, cité par les agences de presse russes. Mais "nous continuons de mener des négociations avec l'équipe" ukrainienne "et ces contacts vont se poursuivre", a-t-il déclaré.

Dans un contexte de tensions sans précédent entre Moscou et l'Occident en raison de la guerre en Ukraine, M. Lavrov a mis en garde contre le risque d'une Troisième guerre mondiale. "Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a jugé M. Lavrov.

Les Ukrainiens "peuvent gagner"

Ces déclarations interviennent au lendemain de la visite à Kiev, où ils ont rencontré le président Zelensky, du chef du Pentagone Lloyd Austin et du secrétaire d'Etat Antony Blinken - la première de ministres américains depuis le début du conflit le 24 février.

Au retour de cette visite, le chef du Pentagone a estimé que Kiev pouvait gagner la guerre. "La première chose pour gagner, c'est de croire que l'on peut gagner. Et (les Ukrainiens) sont convaincus qu'ils peuvent gagner (...) Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien", a déclaré lundi M. Austin.

Lundi soir, le président Zelensky a lui estimé que la victoire ukrainienne n'était qu'une question de temps. "Grâce au courage, à la sagesse de nos défenseurs, grâce au courage de tous les Ukrainiens, de toutes les Ukrainiennes - notre Etat est un véritable symbole de la lutte pour la liberté", a-t-il estimé dans son adresse du soir.

Nouvelle aide américaine

Les Etats-Unis, qui ont annoncé une nouvelle aide militaire directe et indirecte pour l'Ukraine de 700 millions de dollars - leur assistance atteint dorénavant 3,4 milliards -, ont accéléré leurs livraisons d'équipements militaires, que Volodymyr Zelensky ne cesse de réclamer.

Ils fournissent désormais des armes lourdes pour contrer l'offensive russe qui se concentre sur l'est et le sud de l'Ukraine, après que les troupes de Moscou ont échoué dans la région de Kiev, dont elles se sont retirées fin mars.

M. Austin a dit vouloir "voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse plus faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine".

Les livraisons d'armes à l'Ukraine devraient être au centre d'une réunion, mardi en Allemagne, de M. Austin avec ses homologues de 40 pays alliés. "Nous allons pousser au maximum, aussi vite que possible, pour que (les Ukrainiens) reçoivent ce dont ils ont besoin", a déclaré le chef du Pentagone.

Selon le ministre de la Défense britannique Ben Wallace, Moscou a perdu à ce jour "approximativement 15'000 hommes" en Ukraine, un chiffre invérifiable de source indépendante. Moscou n'a donné aucun bilan depuis le 25 mars, lorsqu'elle avait affirmé avoir perdu 1351 soldats.

Gares visées

L'armée russe a tiré lundi des missiles sur des installations ferroviaires ukrainiennes, faisant cinq morts et 18 blessés dans la région de Vinnytsia, important noeud ferroviaire dans le centre-ouest de l'Ukraine relativement épargné jusqu'ici. Cinq gares du centre et de l'ouest du pays ont été visées, selon les chemins de fers ukrainiens.

Selon le ministère russe de la Défense, son aviation a bombardé lundi 82 sites militaires ukrainiens, dont quatre postes de commandements et deux dépôts de carburant, et son armée a tiré des "missiles de haute précision" sur 27 cibles.

De son côté, le ministère ukrainien de la Défense a indiqué que l'armée russe continuait de renforcer ses défenses antiaériennes, de reconstituer les pertes liées à l'offensive précédente et de bombarder des infrastructures.

D'après la même source, l'armée russe regroupe ses forces dans le sud et a tenté d'avancer en direction de Zaporojjia (est), mais a subi des pertes et n'y est pas parvenue.

"Pas d'accord" pour évacuer Azovstal

Dans le port stratégique de Marioupol, à la pointe sud du Donbass, presqu'entièrement contrôlé par les Russes mais où sont toujours coincés quelque 100'000 civils selon Kiev, la situation semblait bloquée.

Alors que les bombardements se sont poursuivis tout le week-end sur le vaste complexe métallurgique Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens avec selon eux près de 1000 civils, Moscou a annoncé unilatéralement un cessez-le-feu sur Azovstal lundi à partir de 14h00 (13h00 suisses), pour "assurer le départ" des civils "dans la direction de leur choix".

Mais Kiev a balayé cette annonce. "Aucun accord" n'a été conclu sur un couloir humanitaire qui permettrait de les évacuer, a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Le couloir annoncé n'offre aucune sécurité, donc il n'y a pas d'évacuation", a-t-elle ajouté. Moscou a accusé Kiev d'avoir empêché les civils de quitter Azovstal.

Dans le reste du Donbass, l'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une série d'attaques russes dans les régions de Donetsk et de Lougansk, où beaucoup de localités, comme Roubijné, sont quotidiennement sous les bombes.

La Russie affiche son objectif de s'emparer de la totalité de ce grand bassin industriel - que les séparatistes qu'elle soutient contrôlent partiellement depuis 2014 - et de prendre le contrôle total du sud de l'Ukraine, où les combats sont aussi quotidiens.

En Russie, un grand dépôt de carburant était lundi en flammes à Briansk, une ville située à 150 km de la frontière ukrainienne et servant de base logistique aux forces russes, selon Moscou. Les autorités n'ont pas précisé dans l'immédiat les causes de l'incendie.

Lundi soir, le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé l'Ukraine d'avoir bombardé un village, Jouravliovka, affirmant que l'attaque a fait deux civils blessés et endommagé plusieurs maisons. La Russie a plusieurs fois accusé les forces ukrainiennes d'avoir effectué des frappes sur le sol russe, notamment sur deux villages dans la région de Belgorod et un village de la région de Briansk mi-avril.

Les services de renseignement russes (FSB) ont par ailleurs affirmé lundi avoir arrêté des "membres d'un groupe néonazi" qui projetaient selon eux d'assassiner - sur ordre des Ukrainiens - le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin. Kiev n'a pas immédiatement réagi.

"J'espère que ça va finir"

Les combats se poursuivent aussi dans la région de Kharkiv, dans le nord-est, avec un "encerclement partiel" de la deuxième ville d'Ukraine, selon le ministère ukrainien de la Défense. Les bombardements quotidiens obligent les civils des quartiers visés à dormir depuis des semaines dans des souterrains.

Beaucoup s'attendent désormais à une guerre longue, tandis que les pourparlers entre Moscou et Kiev piétinent et que l'invasion a jeté sur les routes près de 13 millions de personnes, dont plus de cinq millions ont fui l'Ukraine, selon l'ONU.

Le conflit a aussi anéanti toute coopération entre la Russie et les Occidentaux, qui enchaînent les expulsions de leurs diplomates respectifs. Lundi, Moscou a annoncé l'expulsion de 40 diplomates allemands, en représailles à une mesure similaire prise récemment par Berlin.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres était attendu lundi en Turquie, un pays qui tente de jouer les médiateurs dans le conflit, avant de se rendre mardi à Moscou puis à Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

11e titre pour le Paris Saint-Germain

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Messi et Mbappé se congratulent (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le Paris Saint-Germain a sans surprise obtenu le 11e titre de champion de France de son histoire. Lors de la 37e journée de Ligue 1, il a fait match nul 1-1 à Strasbourg.

Lionel Messi a ouvert le score pour des visiteurs à la 59e, sur un service de Mbappé. Gameiro a égalisé à la 79e pour des Alsaciens qui sont mathématiquement sauvés grâce à ce point. A une journée de la fin de la saison, les Parisiens comptent quatre points d'avance sur Lens, qui a pour sa part dominé Ajaccio 3-0.

Le PSG est désormais ainsi le club le plus titré dans l'Hexagone, devant Saint-Etienne (10), Marseille (9), Nantes et Monaco (8).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles manifestations contre la réforme judiciaire en Israël

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La police ne communique pas de chiffres officiels sur le nombre de participants aux manifestations mais les médias israéliens ont estimé à des "dizaines de milliers" le nombre de participants à la manifestation de samedi à Tel-Aviv. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Les Israéliens sont descendus samedi soir dans les rues de Tel-Aviv, pour la 21e semaine consécutive. Et à nouveau pour protester contre le projet de réforme controversé du système judiciaire du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Des manifestations ont également lieu dans d'autres villes israéliennes, comme Haïfa (nord) et Beersheva (sud).

Les manifestants se rassemblent chaque semaine depuis janvier à la fois pour dénoncer la réforme et conspuer le gouvernement de M. Netanyahu, inculpé pour corruption dans une série d'affaires.

Ce dernier a annoncé le 27 mars une "pause" dans le projet pour donner une "chance [...] au dialogue", mais la mobilisation contre la réforme reste forte.

"Nous allons poursuivre nos efforts pour arriver à un accord aussi large que possible sur la réforme judiciaire", a déclaré mercredi M. Netanyahu qui se félicitait de l'adoption de la loi de finances pour 2023-2024 par le Parlement.

"Dizaines de milliers"

La police ne communique pas de chiffres officiels sur le nombre de participants aux manifestations mais les médias israéliens ont estimé à des "dizaines de milliers" le nombre de participants à la manifestation de samedi à Tel-Aviv.

Parmi eux, Israël Alva, un entrepreneur en technologie, a dénoncé un budget 2023-2024 "scandaleux" car "il accorde des avantages à certains secteurs et ne tient pas compte de la population en général".

"Notre ADN est démocratique"

Pour lui, il est important de manifester contre la réforme judiciaire, car "notre ADN est démocratique et libéral. Nous voulons une vie de liberté et non pas qu'on nous dise ce que nous devons faire".

Yael Ben Shalom, étudiante à l'université de Tel-Aviv, manifeste "parce que des gens essaient de prendre le contrôle de notre système et de le transformer en quelque chose de mauvais" et de "ruiner l'avenir du pays", a-t-elle dit.

Pour le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, la réforme du système judiciaire vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement.

Les détracteurs de la réforme estiment au contraire qu'elle risque d'ouvrir la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Manifestation pour le climat aux Pays-Bas: plus de 1500 interpellés

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L'action du mouvement écologiste Extinction Revellion visait à protester contre les subventions aux combustibles fossiles. (© KEYSTONE/EPA/Sem van der Wal)

La police néerlandaise a annoncé samedi soir avoir procédé à plus de 1500 arrestations lors d'une action du mouvement écologiste Extinction Rebellion organisée à La Haye. Celle-ci visait à protester contre les subventions aux combustibles fossiles.

Il s'agissait de la septième action du mouvement sur le tronçon Utrechtsebaan de l'autoroute A12 dans le centre de La Haye, situé à deux pas du Parlement et des principaux ministères, mais jamais autant de personnes n'avaient été arrêtées, selon l'agence de presse néerlandaise ANP.

D'après un porte-parole d'Extinction Rebellion, la manifestation a rassemblé quelque 7000 personnes en ce samedi après-midi ensoleillé. Visés par un canon à eau de la police pour les contraindre à quitter les lieux, plusieurs militants avaient prévu un maillot de bain et dansaient sous les gouttes.

Des centaines de policiers étaient déployés pour garantir l'ordre public pendant la manifestation, débutée vers midi. La police a déclaré dans un communiqué avoir "immédiatement et à plusieurs reprises demandé aux militants de mettre fin à leur action et de partir", ajoutant que ceux "qui ne l'ont pas fait ont été arrêtés".

"Au total, 1579 personnes ont été arrêtées", dont la grande majorité a été rapidement relâchée, et "40 seront poursuivies" notamment pour vandalisme et outrage, a indiqué la police, précisant qu'un des militants avait mordu un policier.

Actrice arrêtée

"Le changement climatique est une crise en cours et nous en connaissons la cause et il est toujours subventionné par notre gouvernement, cela doit cesser", a déclaré auprès de l'AFP Anne Kerevers, 31 ans, doctorante à l'Université d'Amsterdam.

Plusieurs célébrités néerlandaises ont déjà participé aux actions d'Extinction Rebellion sur cette route de La Haye, qui entraînent bien souvent des affrontements avec la police. En mars, près de 700 militants avaient été interpellés, selon l'ANP.

Samedi, l'actrice Carice Van Houten, 46 ans, notamment connue pour son rôle de Melisandre dans la série "Game of Thrones", faisait partie du groupe de militants. Elle a été interpellée mais selon son agent, elle a pu regagner son domicile dans la soirée, a rapporté l'ANP.

"Large soutien populaire"

"Nous revenons tous les mois, ou tous les deux mois, et à chaque fois le nombre de manifestants double", a affirmé Aaron Pereira, 31 ans, porte-parole d'Extinction Rebellion.

"Il y a un large soutien populaire pour une véritable action climatique et les gens se rendent compte que le gouvernement s'y oppose activement en subventionnant l'industrie des énergies fossiles", a-t-il poursuivi auprès de l'AFP.

"Le bloquage d'une route comme celui-ci a été reconnu par la Cour européenne des droits de l'homme comme une forme légitime de protestation", a-t-il ajouté.

Police condamnée

La police de Bruxelles vient d'être condamnée à dédommager douze militants d'Extinction Rebellion arrêtés puis menottés fin 2019 lors d'un collage d'affiches, avant de subir des fouilles à nu en cellule.

Dans le même temps, l'Allemagne a sévi face aux actions coup de poing des écologistes. La police allemande a en effet mené mercredi une vaste opération contre le mouvement écologiste radical "Dernière Génération", auteur de plusieurs actions de désobéissance civiles controversées et qui a appelé en réaction à des "marches de protestation".

Fin avril, deux militants de l'organisation écologiste Just Stop Oil ont été condamnés à des peines atteignant trois ans de prison pour le blocage d'un axe important près de Londres, d'une sévérité exceptionnelle au Royaume-Uni pour ce type d'action.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Palme d'or à Justine Triet, 3e réalisatrice sacrée de l'Histoire

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Justine Triet n'est que la troisième réalisatrice sacrée de l'histoire. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Le Festival de Cannes a décerné samedi sa Palme d'or à la Française Justine Triet pour "Anatomie d'une chute". Il récompense ainsi pour la troisième fois seulement de son histoire une réalisatrice.

La cinéaste de 44 ans succède à Jane Campion ("La leçon de piano", 1993) et Julia Ducournau ("Titane", 2021), confirmant le très lent mouvement vers l'égalité dans une industrie du cinéma historiquement dominée par les hommes.

En recevant son prix, la cinéaste a vivement dénoncé la façon dont le gouvernement français a "nié de façon choquante" le mouvement contre la réforme des retraites.

"Ce schéma de pouvoir dominateur, de plus en plus décomplexé, éclate dans plusieurs domaines", a-t-elle ajouté, estimant que le pouvoir cherchait aussi à "casser l'exception culturelle sans laquelle (elle) ne serait pas là aujourd'hui".

Veuve accusée d'avoir tué son mari

Justine Triet accède au sommet du cinéma après quatre films, dont "Sibyl", déjà sélectionné à Cannes et autant de portraits de femmes.

Le jury, présidé par Ruben Östlund et où siégeait également Julia Ducournau, a choisi un film qui raconte le procès d'une veuve (Sandra Hüller) accusée aux assises d'avoir tué son mari. L'occasion de disséquer les dynamiques de pouvoir au sein d'un couple d'artistes aisés et d'exposer les préjugés sociaux auxquels se heurtent les femmes indépendantes.

Grand prix à Jonathan Glazer

Le jury a également envoyé un message contemporain sur l'effroyable banalité du mal, en donnant le Grand prix à Jonathan Glazer pour "The Zone of Interest", sur la vie quotidienne du commandant nazi d'Auschwitz, une oeuvre radicale.

Le prix de la mise en scène est allé à Tran Anh Hùng pour "La passion de Dodin Bouffant", film d'époque sur la gastronomie française avec Benoît Magimel, et celui du jury à Aki Kaurismäki pour "Les feuilles mortes".

Dizdar et Yakusho meilleurs acteurs

L'actrice turque Merve Dizdar a dédié son prix d'interprétation dans "Les herbes sèches" de Nuri Bilge Ceylan "à toutes les femmes qui mènent une lutte pour surmonter les difficultés existantes dans ce monde".

Le prix d'interprétation masculine est allé à Koji Yakusho pour son rôle de nettoyeur de toilettes publiques à Tokyo dans "Perfect Days", film onirique de Wim Wenders.

Avant la remise du prix du scénario à Sakamoto Yuji pour "Monster" de Kore-eda, l'acteur américain John C. Reilly a fait silence sur scène en hommage "à tous ceux qui écrivent et donnent naissance aux grands films", en pleine grève des scénaristes à Hollywood.

Polémiques

Le jury du suédois Suédois Östlund devait départager 21 cinéastes, dont 7 réalisatrices. Ce palmarès met un terme à la 76e édition, présidée pour la première fois par Iris Knobloch, ancienne de Warner.

Elle fut marquée par des polémiques sur le retour de Johnny Depp, après ses procès pour diffamation autour d'accusations de violences conjugales, par une présence en force du cinéma du continent africain, et des jeunes réalisatrices.

L'une d'entre elles, Molly Manning Walker a reçu le prix Un Certain Regard pour "How To Have Sex", et deux autres se partagent l'Oeil d'or du meilleur documentaire, Kadib Abyad "La mère de tous les mensonges" et Kaouther Ben Hania ("Les filles d'Olfa", sur la radicalisation d'adolescentes tunisiennes).

L'édition a aussi été marquée par une nouvelle démonstration de la lune de miel entre Cannes et Hollywood: en 12 jours, le tapis rouge aura accueilli Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio et Robert De Niro (pour "Killers of the Flower Moon") ou encore Harrison Ford, venu faire ses adieux à "Indiana Jones".

Quant au film de clôture, le festival renoue avec la tradition de programmer la dernière création des studios Pixar, rachetés par Disney: le film d'animation "Elémentaire", qui sortira en juin, a été présenté en avant-première mondiale après la cérémonie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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