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Économie

BNP Paribas: plus de 8 milliards de bénéfice sur neuf mois

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La banque est dans les bons rails pour faire au moins aussi bien que 2021, année record avec un bénéfice net de 9,5 milliards d'euros. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

BNP Paribas a dégagé 8 milliards d'euros de bénéfice entre janvier et fin septembre (+12% par rapport à 2021), une performance partagée par l'ensemble de ses métiers.

Le bénéfice net pour le seul troisième trimestre, publié jeudi, est de 2,76 milliards d'euros (2,72 milliards de francs), en hausse de 10,3% sur un an.

Le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires dans le secteur, est quant à lui en progression de 4,9% à périmètre et change constants entre juillet et septembre, à 12,31 milliards d'euros.

"Fort de son modèle, le groupe réalise des résultats solides au troisième trimestre", s'est félicité le directeur général Jean-Laurent Bonnafé, cité dans un communiqué.

Ces résultats surpassent les attentes des analystes compilées par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient au troisième trimestre sur un bénéfice de 2,36 milliards d'euros et un PNB à 11,99 milliards.

La banque est dans les bons rails pour faire au moins aussi bien que 2021, année record avec un bénéfice net de 9,5 milliards d'euros.

Elle rehausse même de 2 milliards d'euros son objectif de résultat net en 2025, du fait de "l'impact positif de la hausse des taux d'intérêt" des banques centrales.

Coût du risque

Dans le détail, l'activité "Commercial, personal banking and services", qui comprend notamment les réseaux de banques de détail et certains métiers spécialisés comme le leasing automobile, a progressé de 6,9% sur un an, à 7,11 milliards d'euros de revenus.

Crédits aux particuliers et entreprises (+8,3% sur un an), dépôts (+7,1%), banque privée (+3,2 milliards d'euros de collecte nette, notamment en France): tous les feux sont au vert pour la première banque française.

Le deuxième pôle du groupe, les métiers de financement et d'investissement, voient quant à eux leur chiffre d'affaires grimper de 2% à périmètre et change constants sur un an à 3,79 milliards d'euros.

Le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, est cependant en forte progression.

Il s'élève à 947 millions d'euros, soit une hausse d'environ un tiers par rapport au troisième trimestre 2021. Cette augmentation est principalement liée à une réforme des prêts immobiliers en Pologne (204 millions d'euros provisionnés à ce titre).

Quant au ratio de fonds propres "durs" (CET1, des capitaux destinés à parer à d'éventuels chocs), il atteint 12,1%, bien au-dessus du minimum réglementaire.

Monde qui change

C'est fort de ce bon trimestre que BNP Paribas a trouvé début octobre un accord avec ses salariés pour une augmentation générale des salaires bruts de 3%, avec un minimum de +1.200 euros sur l'année pour les plus petits salaires.

Elle est assortie d'une prime de 1100 euros nets pour les salaires inférieurs à trois SMIC annuels bruts, soit les deux tiers environ de l'effectif, selon les données partagées par le syndicat CFDT.

La banque n'a toutefois pas réussi à faire taire les critiques sur ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Au contraire même, puisque trois ONG ont mis en demeure le 26 octobre le géant bancaire français de cesser de financer de nouveaux projets pétroliers et gaziers, première étape avant une éventuelle action judiciaire inédite pour le contraindre à rehausser ses engagements climatiques.

Oxfam, Les Amis de la Terre et Notre Affaire à Tous accusent BNP Paribas d'être "le 1er financeur européen et 5e mondial du développement des énergies fossiles, avec 55 milliards de dollars de financements accordés entre 2016 et 2021" à de nouveaux projets d'extraction.

Le groupe bancaire "poursuit la mise en oeuvre de ses engagements en faveur du climat, de la biodiversité, de l'économie circulaire, de l'épargne, des investissements et des financements durables ainsi que de l'inclusion sociale", a cependant opposé M. Bonnafé dans le communiqué.

BNP Paribas est la première grande banque française à publier ses résultats du troisième trimestre, avant Société Générale vendredi puis BPCE et Crédit Agricole la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Moody's prive la dette américaine de son triple A

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Moody's appelle les Etats-Unis à mettre en place des réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même d'inverser la détérioration de la dette et des déficits publics (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDREW GOMBERT)

Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.

Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.

La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.

Réductions insuffisantes

"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.

Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.

Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.

Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.

Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.

Economie toujours solide

Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.

Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".

L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.

"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.

Economie "unique"

Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.

Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".

Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.

Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers

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La hausse des loyers pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat, critique l'ASLOCA (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.

L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.

Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."

L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril

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L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TINO ROMANO)

L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.

Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).

Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.

Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.

La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.

L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.

Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.

Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.

En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.

Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).

L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Net rebond de la production industrielle au premier trimestre

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La branche de l'industrie a connu une nette progression au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les branches de l'industrie et de la construction ont connu une nette progression au premier trimestre. Les chiffres d'affaires se sont eux aussi avantageusement enrobés.

De janvier à mars, la production dans le secteur secondaire en Suisse a bondi de 7,3%, par rapport à la même période de l'an dernier. Les revenus ont augmenté de 2,6%, annonce l'Office fédéral de la statistique (OFS) vendredi dans son relevé trimestriel.

Du côté de l'industrie, la production a progressé de 8,5% sur un an. La construction a quant à elle connu une évolution moins rapide, de 4,3%. Comparé au dernier trimestre de 2024, les hausses sont respectivement de 2,1% et de 0,2%.

Pour ce qui est des recettes, l'évolution, en glissement annuel, a été plus favorable dans la construction (+5,0%) que dans l'industrie (+2,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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