Économie
BNP Paribas boucle une année exceptionnelle, malgré la crise
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Le groupe bancaire BNP Paribas a signé en 2021 une année sans précédent, selon ses résultats financiers publiés mardi, fort d'activités de banque de détail, de financement et d'investissement dynamiques malgré la crise.
La plus grande banque française a réalisé un bénéfice net de 9,488 milliards d'euros (10,03 milliards de francs) en 2021, en forte hausse par rapport à 2020 (+34,3%) et à 2019 (+16,1%), selon le communiqué de ses résultats trimestriels.
"BNP Paribas réalise une très bonne performance en 2021", juge son directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, cité dans le communiqué.
Première grande banque française à publier ses résultats pour l'année dernière, BNP Paribas a rapporté un produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, de 46,2 milliards d'euros, soit 4,4% de plus qu'en 2020 et 3,7% de plus qu'en 2019.
Les résultats du quatrième trimestre seul sont cependant en léger retrait par rapport aux deux précédents: 2,3 milliards de bénéfice net contre 2,5 milliards le trimestre précédent et 2,9 milliards d'avril à juin. Ils restent néanmoins près de 45% supérieurs à ceux du dernier trimestre 2020.
C'est aussi sans compter le fruit de la vente de sa filiale américaine Bank of the West pour la coquette somme de 16,3 milliards de dollars. Annoncée le 20 décembre, elle ne sera finalisée qu'à la fin de cette année.
Dans le vert
L'activité "Domestic markets", qui inclut la banque de détail en France et en zone euro (Italie, Belgique, Luxembourg), a vu son produit net bancaire croître de 5,2%, particulièrement soutenue par la France et certains métiers comme la filiale de leasing automobile Arval.
Les banques se livrent une compétition féroce sur le terrain de la mobilité, notamment sur le segment de l'automobile: son concurrent Société Générale, une fois Leaseplan avalé, disposera cependant d'une flotte de véhicules près de trois fois supérieure.
Les métiers de financement et d'investissement enregistrent de leur côté "une progression soutenue des revenus".
La banque, qui possède également le service de compte bancaire Nickel, disponible uniquement chez les buralistes, voit ce segment "poursuivre son développement en France avec près de 2,4 millions de comptes ouverts" depuis sa création.
Le ratio de fonds propres "durs" (CET1, des capitaux destinés à parer à d'éventuels chocs) atteint 12,9%, bien au-dessus du minimum réglementaire.
Enfin, le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a diminué l'an dernier de près de 50% pour passer sous les 3 milliards d'euros.
Objectif 2025
Fort de ces résultats, la banque de la rue d'Antin a proposé un dividende de 3,67 euros par action, soit 50% du résultat net de l'entreprise.
C'est plus que l'an dernier, lorsque la banque était tenue de le limiter à 21% de son résultat par la Banque centrale européenne, et avait donc versé un dividende ordinaire de 1,11 euro. En 2019, le versement de dividendes avait tout simplement été suspendu.
Ces performances font office de parfaite rampe de lancement pour le plan stratégique "Growth, Technology & Sustainability 2025" (Croissance, technologie et finance durable 2025) annoncé dans le même temps mardi, qui donne la part belle à la finance durable.
Le groupe ambitionne ainsi "de mobiliser 350 milliards d'euros d'ici 2025 à travers les activités de crédits et d'émissions obligataires liées aux sujets environnementaux et sociaux, mais aussi d'atteindre en 2025 300 milliards d'investissements responsables et durables en alignant les portefeuilles sur les engagements".
BNP Paribas ne compte pas s'arrêter là. Elle se voit "idéalement positionnée pour livrer une croissance durable", notamment dans ses scénarios même prudents de "normalisation économique" passant par une hausse des taux d'intérêt.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Vaud: toujours moins de logements vacants
Le nombre de logements vacants a diminué par rapport à l’année dernière dans le canton de Vaud, Au 1er juin 2025, 3932 logements étaient annoncés vacants dans le canton, dont 1173 disponibles uniquement à la vente.
Par rapport à l’année dernière, le nombre de logements vacants baisse de 270 unités (190 objets à louer et 80 destinés à la vente), écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué. Le taux provisoire se monte 0,89% au 1er juin 2025 et sera définitif en fin d’année.
Les districts du canton vivent des situations contrastées. Le taux est le plus bas dans le district de l’Ouest lausannois avec 0,47% de logements vacants puis dans le district de Lausanne avec 0,63%. Les taux les plus élevés s’observent dans les districts de Nyon avec 1,37% et d’Aigle avec 1,36%, écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué.
Par rapport à l’année dernière, le taux de logements vacants diminue dans les districts du Jura-Nord vaudois, d’Aigle, de Lavaux-Oron, de Morges et de la Broye-Vully. Il est stable pour les districts, de Lausanne et de l’Ouest lausannois. Il augmente dans les districts du Gros-de-Vaud, de la Riviera-Pays-d’Enhaut et de Nyon.
La plupart des logements vacants sont des trois pièces (1007 unités) ou des quatre pièces (860 unités). Par rapport à l’année précédente, le nombre de logements vacants diminue pour les logements d’une à cinq pièces et augmente pour les six pièces et plus (+26 unités).
Le taux de logements vacants est le rapport mathématique entre l’effectif des logements offerts à la vente ou à la location et l’ensemble du parc de logements au 31 décembre 2024, rappelle Statistique Vaud.
L’enquête sur les locaux industriels et commerciaux vacants, effectuée conjointement à celle sur les logements vacants, chiffre à 285’288 m2 les surfaces industrielles et commerciales vacantes disponibles dans le canton, contre 201’826 m2 en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Davantage de capitaux investis dans les start-up suisses
Les start-up suisses ont reçu des capitaux nettement plus importants au premier semestre de l'année, selon une étude de Swiss Venture Capital Report (SVCR). Pour la plupart de ces jeunes pousses cependant, la recherche de financement est restée difficile.
Sur les six premiers mois de l'année, environ 1,5 milliard de francs ont été investis dans les jeunes pousses en Suisse, une augmentation de 36% par rapport au premier semestre 2024, selon le rapport semestriel Swiss Venture Capital Report publié mardi et réalisé par startup.ch en collaboration avec l'Association suisse des investisseurs en capital et de financement (Seca). Il s'agit du troisième meilleur résultat jamais enregistré. Plus d'un tiers du montant provenait d'investisseurs américains.
Dans le même temps, le nombre de tours de financement a diminué au cours de la période sous revue, passant de 138 à 124, soit une baisse de 10%. Il s'agit du troisième recul consécutif.
Les principaux tours de financement ont eu lieu dans le secteur des biotechnologies. A elles seules, les start-up de ce domaine ont généré 705 millions de francs de capitaux, ce qui constitue un nouveau record. Le précédent record, établi au premier semestre 2021, s'élevait à 436 millions de francs.
Pas inquiétés par les droits de douane
Le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) et des fintechs, qui avait récemment connu un ralentissement, a également montré des signes de reprise. Par rapport au premier semestre 2024, le montant total investi dans les start-up TIC a augmenté de 86%, pour atteindre 247 millions de francs. Les start-up fintech ont quant à elles bénéficié de 153 millions de francs, soit une hausse de 93%.
Ces bons résultats ne sont toutefois pas le fruit d'un renversement de tendance général, mais sont dus à une poignée d'entreprises très performantes dans lesquelles des investisseurs internationaux ont injecté des sommes considérables.
Les investisseurs suisses s'attendent à ce que leur situation empire encore d'ici la fin de l'année, notamment en matière de levée de fonds et d'opportunités de vente d'entreprises. En revanche, ils ne semblent guère préoccupés par les conséquences de l'introduction de nouvelles barrières commerciales par l'administration américaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Chine: la croissance ralentit légèrement au 2e trimestre
La croissance de l'économie chinoise a légèrement ralenti au deuxième trimestre, selon des données officielles publiées mardi, mais reste conforme aux prévisions, notamment grâce à des exportations vigoureuses.
La Chine est confrontée à plusieurs défis pour atteindre son objectif de croissance "d'environ 5%" pour 2025, compliqué par le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.
La deuxième économie mondiale fait aussi face à une consommation en berne, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et de prix stagnants.
Malgré ces difficultés, le PIB chinois a officiellement grimpé de 5,2% au deuxième trimestre de l'année, soit un ralentissement de 0,2 point par rapport au trimestre précédent (+5,4%).
Ce rythme est conforme aux prévisions d'économistes interrogés par l'AFP la semaine dernière - bien que certains analystes appellent à prendre ces statistiques officielles avec des pincettes.
"L'économie nationale a résisté à la pression et a progressé de manière régulière malgré les défis", s'est félicité Sheng Laiyun, directeur adjoint du Bureau national des statistiques, vantant "des politiques macroéconomiques plus proactives et efficaces".
L'Etat-parti chinois a multiplié depuis l'an dernier les mesures de stimulation à la consommation, à l'image d'un vaste programme de subventions pour le remplacement de biens de consommation.
Indicateur clé du moral des consommateurs, les ventes au détail en Chine ont grimpé de 4,8% en juin, un rythme toutefois inférieur aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (+5,3%).
La production industrielle a de son côté grimpé de 6,8% en juin, dépassant les anticipations (+5,6%).
Mais les économistes anticipent un ralentissement dans les mois à venir que les exportations ne seront plus en mesure de compenser.
"La croissance est plus faible que ne le suggèrent les chiffres officiels", affirme Zichun Huang de Capital Economics.
"Avec un ralentissement attendu des exportations et la disparition progressive du soutien budgétaire, la croissance devrait encore fléchir au second semestre", ajoute l'économiste.
Marge de manoeuvre
Les exportations chinoises ont atteint des records l'an dernier et en début d'année, notamment stimulées par la crainte d'une aggravation du conflit commercial avec Washington.
En juin, les exportations ont encore grimpé de 5,8% sur un an, selon les données des douanes chinoises.
Mais cet effet d'anticipation pourrait s'atténuer dans les mois suivants, alertent les analystes.
"Les performances ayant dépassé les prévisions au premier et au deuxième trimestres donnent au gouvernement une marge de manoeuvre pour tolérer un éventuel ralentissement au second semestre", nuance Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management.
Les différends persistent par ailleurs entre Pékin et Washington malgré un accord-cadre conclu lors de négociations à Londres le mois dernier.
Les alliés de Kiev exhortent notamment la Chine - allié commercial clé de la Russie - à user de son influence pour pousser le président russe Vladimir Poutine à mettre fin à son invasion de l'Ukraine.
Le président américain a encore durci le ton lundi, avertissant les partenaires commerciaux de la Russie qu'il imposerait des droits de douane "très sévères" pouvant atteindre 100% si Moscou ne mettait pas fin à sa guerre contre l'Ukraine d'ici 50 jours.
"Les droits de douane devraient rester élevés, les marges de manoeuvre budgétaires s'amenuisent et les vents contraires structurels persistent", alerte Zichun Huang.
"Mais la pression politique pour atteindre les objectifs annuels de croissance - ne serait-ce que sur le papier - signifie que les chiffres officiels du PIB resteront nettement plus élevés."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Cinq pays vont tester une application de vérification de l'âge
Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application permettant de vérifier l'âge des utilisateurs en ligne et d'empêcher les enfants d'accéder à des contenus dangereux, a annoncé lundi la Commission européenne.
"Ce dispositif permettra aux utilisateurs de prouver facilement qu'ils ont plus de 18 ans, ce qui protégera les enfants des contenus inappropriés", a expliqué Henna Virkkunen, commissaire européenne responsable des questions technologiques.
Très concrètement, il s'agit d'un prototype européen que chaque Etat membre pourra ajuster en fonction de ses propres règles: par exemple selon qu'une interdiction est en vigueur sur internet pour les enfants de 12, 13 ou 15 ans etc.
Les cinq premiers pays à franchir le pas sont la France, le Danemark, la Grèce, l'Italie et l'Espagne.
Cette proposition était particulièrement poussée par la France, la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, défendant une vérification de l'âge "au niveau européen" pour accéder aux réseaux sociaux.
Début juin, le président français Emmanuel Macron s'est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, "d'ici quelques mois", cela ne se faisait pas au niveau européen.
"Plus d'excuse"
L'Union européenne dispose d'un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.
Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique des jeunes.
Lundi, la Commission européenne a également publié des recommandations à l'attention des réseaux sociaux pour les jeunes, pour permettre par exemple aux mineurs de bloquer plus facilement des utilisateurs.
Ces mesures incluent également la suppression de fonctionnalités potentiellement addictives comme les "coches", qui indiquent qu'un message a été lu et peuvent pousser à attendre frénétiquement une réponse.
"Il est primordial de veiller à ce que nos enfants et nos jeunes soient en sécurité en ligne", a déclaré la commissaire Henna Virkkunen. "Les plateformes n'ont aucune excuse pour poursuivre des pratiques qui mettent les enfants en danger", a-t-elle estimé.
Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.
Fin mai, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l'accès des enfants aux contenus pour adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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