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Économie

BNP Paribas boucle une année exceptionnelle, malgré la crise

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BNP Paribas propose un dividende de 3,67 euros (3,88 francs) par action, soit la moitié du résultat net de la banque française (archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le groupe bancaire BNP Paribas a signé en 2021 une année sans précédent, selon ses résultats financiers publiés mardi, fort d'activités de banque de détail, de financement et d'investissement dynamiques malgré la crise.

La plus grande banque française a réalisé un bénéfice net de 9,488 milliards d'euros (10,03 milliards de francs) en 2021, en forte hausse par rapport à 2020 (+34,3%) et à 2019 (+16,1%), selon le communiqué de ses résultats trimestriels.

"BNP Paribas réalise une très bonne performance en 2021", juge son directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, cité dans le communiqué.

Première grande banque française à publier ses résultats pour l'année dernière, BNP Paribas a rapporté un produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, de 46,2 milliards d'euros, soit 4,4% de plus qu'en 2020 et 3,7% de plus qu'en 2019.

Les résultats du quatrième trimestre seul sont cependant en léger retrait par rapport aux deux précédents: 2,3 milliards de bénéfice net contre 2,5 milliards le trimestre précédent et 2,9 milliards d'avril à juin. Ils restent néanmoins près de 45% supérieurs à ceux du dernier trimestre 2020.

C'est aussi sans compter le fruit de la vente de sa filiale américaine Bank of the West pour la coquette somme de 16,3 milliards de dollars. Annoncée le 20 décembre, elle ne sera finalisée qu'à la fin de cette année.

Dans le vert

L'activité "Domestic markets", qui inclut la banque de détail en France et en zone euro (Italie, Belgique, Luxembourg), a vu son produit net bancaire croître de 5,2%, particulièrement soutenue par la France et certains métiers comme la filiale de leasing automobile Arval.

Les banques se livrent une compétition féroce sur le terrain de la mobilité, notamment sur le segment de l'automobile: son concurrent Société Générale, une fois Leaseplan avalé, disposera cependant d'une flotte de véhicules près de trois fois supérieure.

Les métiers de financement et d'investissement enregistrent de leur côté "une progression soutenue des revenus".

La banque, qui possède également le service de compte bancaire Nickel, disponible uniquement chez les buralistes, voit ce segment "poursuivre son développement en France avec près de 2,4 millions de comptes ouverts" depuis sa création.

Le ratio de fonds propres "durs" (CET1, des capitaux destinés à parer à d'éventuels chocs) atteint 12,9%, bien au-dessus du minimum réglementaire.

Enfin, le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a diminué l'an dernier de près de 50% pour passer sous les 3 milliards d'euros.

Objectif 2025

Fort de ces résultats, la banque de la rue d'Antin a proposé un dividende de 3,67 euros par action, soit 50% du résultat net de l'entreprise.

C'est plus que l'an dernier, lorsque la banque était tenue de le limiter à 21% de son résultat par la Banque centrale européenne, et avait donc versé un dividende ordinaire de 1,11 euro. En 2019, le versement de dividendes avait tout simplement été suspendu.

Ces performances font office de parfaite rampe de lancement pour le plan stratégique "Growth, Technology & Sustainability 2025" (Croissance, technologie et finance durable 2025) annoncé dans le même temps mardi, qui donne la part belle à la finance durable.

Le groupe ambitionne ainsi "de mobiliser 350 milliards d'euros d'ici 2025 à travers les activités de crédits et d'émissions obligataires liées aux sujets environnementaux et sociaux, mais aussi d'atteindre en 2025 300 milliards d'investissements responsables et durables en alignant les portefeuilles sur les engagements".

BNP Paribas ne compte pas s'arrêter là. Elle se voit "idéalement positionnée pour livrer une croissance durable", notamment dans ses scénarios même prudents de "normalisation économique" passant par une hausse des taux d'intérêt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

UBS et Credit Suisse officialisent la fusion

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La finalisation de l'absorption désormais officialisée de Credit Suisse par UBS reste devrait bien avoir lieu l'an prochain. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les conseils d'administration du groupe UBS, ainsi que d'UBS SA et de Credit Suisse SA ont officiellement octroyé leur feu vert au processus de fusion de ces deux dernières entités. La finalisation du rapprochement reste agendée à 2024.

L'assimilation de Credit Suisse (Suisse) par UBS Switzerland doit aussi survenir dans le courant de l'année prochaine, indique un communiqué de la banque aux trois clés diffusé jeudi.

UBS indique en outre avoir établi un tableau financier indicatif des contours de la future entité fusionnée, qui sera mis à disposition sur le site de la banque comme sur celui du gendarme étasunien des marchés financier, la Securities and exchange commission (SEC).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Société Générale envisage de céder ses activités en Afrique

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La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris. (EPA/IAN LANGSDO) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le groupe bancaire français Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain: il a annoncé jeudi avoir signé des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique.

"Selon les engagements pris, le Groupe Vista reprendrait la totalité des activités opérées par ces filiales, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de ces entités", précise la banque dans un communiqué.

Elle détient 52,6% de sa filiale au Burkina Faso, pour un PNB part du groupe de 61 millions d'euros l'an dernier, et 65% de sa filiale au Mozambique, pour un PNB part du groupe non communiqué.

L'acheteur, basé en Guinée, partage sur son site internet son ambition de "devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique".

Société Générale a annoncé en octobre la prise de fonction au 1er novembre d'un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch.

Ce dernier a pour mission "de façonner" un modèle d'affaires "simplifié, intégré et synergétique", selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie du nouveau directeur général qui a pris ses fonctions en mai, Slawomir Krupa.

La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris.

Entre temps, la filiale au Congo a été préemptée par l'État, qui s'est substitué à l'acheteur aux mêmes conditions.

Annoncées pour la fin d'année, les trois autres cessions sont "en cours", précise une porte-parole de la banque, avec un glissement vers le début d'année prochaine pour la Guinée équatoriale.

Le groupe bancaire, qui détient par ailleurs 52,34% du capital de l'Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, est toujours en "réflexion stratégique sur sa participation" dans l'entité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les comptes d'épargne en Suisse sont rémunérés à 0,8% en moyenne

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Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur bancaire en Suisse rechigne toujours à relever nettement la rémunération des comptes d'épargne. Selon un calcul de Moneyland, le taux moyen est à 0,8%, ce qui ne permet même pas de compenser l'inflation.

Le taux d'intérêt moyen pour les comptes d'épargne a certes augmenté au cours de cette année, mais il reste à un niveau modeste, précise un communiqué. Parmi les offres passées en revue par le comparateur en ligne, les établissements les plus généreux présentent un taux de 2,0%, les plus pingres ne rémunèrent pas les comptes d'épargne (0%). Les petites banques sont souvent les plus avantageuses.

Les disparités se sont accentuées en 2023. Au début de l'année, le taux moyen de rémunération des comptes d'épargne adultes était de 0,19%, les offres comprises dans une fourchette entre 0 et 0,8%.

Traditionnellement mieux rémunérés, les comptes d'épargne jeunesse bénéficient d'un taux moyen de 1,16%. A ce niveau, l'inflation n'est toujours pas compensée. En octobre, le renchérissement en Suisse a atteint 1,7% en rythme annuel. Moneyland a recensé des taux pour les comptes jeunesse compris entre 0,65% et 2%.

Les comptes courants restent au niveau du plancher (taux moyen de 0%). Certaines banques continuent de percevoir des taux négatifs, la pire offre prise en considération présentant une ponction de 0,125%. Pour la prévoyance 3a, la fourchette est comprise entre 0 et 1%, pour un taux moyen de 0,1%.

Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Italie: la production industrielle repart à la baisse en octobre

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Comparé à octobre 2022, la production industrielle a baissé de 1,1%, en données corrigées des effets de calendrier. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La production industrielle en Italie est repartie à la baisse en octobre, reculant de 0,2% par rapport à septembre, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur la période août-octobre, la production industrielle a également diminué en moyenne de 0,2% par rapport au trimestre précédent.

Elle avait augmenté de 0,1% en septembre et de 0,2% en août, après avoir chuté de 0,9% en juillet.

L'activité a été en hausse pour le secteur de l'énergie (+1,5%) et les biens de consommation (+0,4%), alors que les biens intermédiaires (-0,4%) et les biens d'investissement (-0,5%) ont connu une baisse.

Comparé à octobre 2022, la production industrielle a baissé de 1,1%, en données corrigées des effets de calendrier.

Après une chute du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie a connu une croissance de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, échappant ainsi à la récession technique.

L'Italie devrait voir son PIB augmenter de 0,7% sur l'année 2023 et en 2024, grâce à la reprise de la consommation des ménages dans un contexte de ralentissement de l'inflation, selon les dernières prévisions de l'Istat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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