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Économie

BNP Paribas: bénéfice net trimestriel en forte hausse

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Malgré la dépréciation à 90% de sa filiale ukrainienne pour près de 160 millions d'euros, BNP Paribas a dégagé un bénéfice trimestriel en hausse de près d'un cinqiuème en glissement annuel. (archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Après une année 2021 record, BNP Paribas a enregistré au premier trimestre un résultat net de 2,1 milliards d'euros (2,2 milliards de francs), en hausse de 19,2% sur un an, porté par une "surperformance" de sa banque de financement et d'investissement.

Le groupe a par ailleurs révélé que la dépréciation à 90% de sa filiale en Ukraine, Ukrsibbank, détenue à 60%, avait coûté 159 millions d'euros, BNP Paribas conservant une exposition d'un peu moins de 20 millions. Sur les 300 agences de cette filiale, environ 200 sont actuellement fermées à cause de la guerre.

Le groupe n'est en revanche pas présent en Russie.

Globalement, l'activité de BNP Paribas dédiée aux grandes entreprises et aux institutions a progressé de 28,1% par rapport au premier trimestre 2021, atteignant environ 4,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Avant impôt, le bénéfice lié a presque doublé, à 1,35 milliard.

"Sur les marchés de taux, de change et de dérivés sur matières premières, la demande de la clientèle est très forte et le niveau d'activité des métiers d'actions est très bon", tandis que malgré un marché "moins porteur que les années précédentes, les métiers de financement enregistrent une bonne performance", selon le communiqué diffusé mardi.

L'activité "Commercial, personal banking and services", qui regroupe l'activité des banques commerciales et les métiers spécialisés, tels que le leasing automobile avec Arval ou le paiement avec Nickel et Floa, a progressé de 8,5% sur un an, à près de 7 milliards d'euros de revenus.

Enfin, l'activité des métiers d'investissement et de services de protection, que sont l'assurance, la collecte et la gestion d'actifs, a baissé de 0,2% à 1,65 milliard, du fait d'un "contexte défavorable sur les marchés ce trimestre".

In fine, le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, a progressé de 11,7% sur un an, à 13,2 milliards d'euros.

Au niveau du groupe, le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a été réduit de moitié sur un an, à 456 millions d'euros. Ce niveau "très bas" s'explique notamment par des reprises de provisions, "en particulier chez BancWest", dont la cession pour 16,3 milliards de dollars doit se finaliser à la fin de l'année, précise le communiqué.

Fort de ces résultats, le groupe, qui a réalisé 9,5 milliards d'euros de bénéfice l'an dernier, a confirmé ses objectifs financiers à horizon 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: l'inflation recule fortement en mai

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L'inflation alimentaire recule également en Allemagne, même si elle reste à des niveaux particulièrement élevés à 14,9% en mai, contre 17,2% en avril et 22,3% en mars. (archives) (© KEYSTONE/dpa/Sven Hoppe)

L'inflation en Allemagne a fortement reculé en mai à 6,1% sur un an, grâce à l'accalmie des prix de l'énergie, selon des chiffres provisoires publiés mercredi.

L'indicateur recule de 1,1 point de pourcentage par rapport au mois d'avril, poursuivant son repli après son pic de 8,8% en octobre, a indiqué dans un communiqué l'institut Destatis.

Le recul est plus net que ce que prévoyaient les experts de l'outil d'analyse financier Factset, qui anticipaient une inflation à 6,4%.

Sur un mois, les prix baissent de 0,1%, selon Destatis.

Ce ralentissement s'explique principalement par la baisse des tensions sur les prix de l'énergie, grâce aux efforts de l'Europe pour s'approvisionner en gaz naturel liquéfié, à des aides publiques massives et une baisse de la demande globale.

Les prix de l'énergie ont connu en mai une hausse de seulement 2,6%, après 6,8% en avril, 3,5% en mars et 19,1% en février.

L'inflation alimentaire recule également, même si elle reste à des niveaux particulièrement élevés, à 14,9% en mai, contre 17,2% en avril et 22,3% en mars.

Servant de référence pour la Banque centrale européenne (BCE), l'indice des prix harmonisé progresse quant à lui de 6,3%, en net recul également par rapport à 7,6% en avril.

Recul aussi ailleurs en Europe

L'indicateur reste donc encore bien au-dessus des objectifs de la BCE, qui vise 2% d'inflation sur le moyen terme.

Pour contrer ce phénomène, l'institution a déjà relevé ses taux directeurs de 3,75 points de pourcentage depuis juillet et ne compte donc pas s'arrêter pour le moment.

"Les données d'inflation (...) ont été positives" mais "la victoire sur l'inflation n'est pas encore là", a ainsi déclaré mercredi Luis de Guindos, le vice-président de la BCE.

"La direction est bonne, mais le chemin est encore long", renchérit Fritzi Köhler-Geib, cheffe économique de la banque publique allemande KfW.

L'inflation est également en recul dans la plupart des autres pays de la zone euro.

En France, l'agrégat a ralenti en mai à 5,1% sur un an et en Espagne à 3,2%, selon des données provisoires. En Italie, le taux d'inflation a baissé aussi à 7,6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Mais les analystes restent pessimistes

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Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Alors que les analystes estiment que la situation économique en Suisse s'est améliorée pour un 3e mois d'affilée en mai, la plupart demeure pessimiste pour les perspectives à court terme. L'indice CS CFA s'est établi à -32,2 points, contre -33,3% en avril.

La relative résistance des conjonctures régionales a mis à mal les attentes de baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed), relèvent les auteurs du sondage périodique diffusé mercredi par Credit Suisse. Les répondants anticipent en outre une poursuite de mouvements haussiers aussi bien en Suisse que dans la zone euro.

Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes.

Sur le front des changes, il paraît plus probable que le franc s'apprécie encore face au dollar et à l'euro que le contraire au cours des six prochains mois.

Si la valorisation de la plupart des classes d'actifs est jugée convenable, les analystes considèrent toujours l'immobilier largement surestimé. Le relèvement des taux d'intérêt a certes déjà commencé à freiner l'essor des prix, mais les prix pratiqués paraissent bien onéreux au vu des perspectives de rendement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La demande s'essouffle dans la construction en Suisse

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Les projets en cours dans le secteur de la construction laissent augurer un rebond des revenus dès le trimestre en cours, estime la SSE (archives). (© KEYSTONE/EDDY RISCH)

Les commandes dans le secteur de la construction en Suisse se sont étiolées de 8,1% sur un an à 5,85 milliards de francs au premier trimestre 2023, bâtiment et génie civil confondu. Les réserves de travail se sont parallèlement érodées de 0,2% à 16,27 milliards.

Les revenus ont certes fondu de 3,1% à 4,67 milliards en raison essentiellement du recul dans le secteur public, mais les projets en cours laissent augurer un rebond de même ampleur dès le trimestre en cours, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans son rapport périodique..

Le tassement de la demande entre janvier et mars préfigure pour sa part un léger tassement de l'activité sur l'année en cours et la suivante. La faîtière attribue la contraction au relèvement de plus de 2 points de pourcentage des taux d'intérêts et de plus de 10% des coûts de construction sur les douze derniers mois.

L'affaissement de 5% du nombre de demandes de permis de construire pour des logements ne préfigure guère d'un retournement de tendance dans ce segment avant 2024, voire 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les salaires nominaux en hausse de 1,8% en 2023

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En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Cette année, les salaires nominaux progressent, mais l'inflation devrait rogner ces gains. L'indice suisse des salaires a pris 1,8%, selon une première estimation de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mercredi.

A noter que cette estimation est diffusée à la fin de chaque trimestre sur la base de données cumulées et qu'elle peut encore être modifiée. En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an.

Cette année, l'inflation devrait atteindre 2,6% d'après la Banque nationale suisse, sous réserve de l'évolution du taux directeur, 2,5% selon la banque UBS ou 2,4% pour le consensus KOF.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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