International
Coup d'envoi de la COP27, avec le financement des dégâts au menu
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La conférence de l'ONU sur le climat s'est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh en Egypte avec une nouvelle mise en garde sur une accélération du réchauffement climatique. Le financement des dégâts sera pour la première fois officiellement au menu des discussions.
Les huit années de 2015 à 2022 seront les plus chaudes jamais enregistrées, s'est ainsi alarmée dimanche l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport publié à l'occasion de l'ouverture du grand rassemblement mondial annuel sur le changement climatique.
"Alors que la COP27 commence, notre planète envoie un signal de détresse", a commenté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans un message vidéo aux participants, évoquant une "chronique du chaos climatique".
Jusqu'au 18 novembre, les délégués de près de 200 pays vont tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement, alors que les crises multiples et liées qui secouent le monde - guerre en Ukraine, inflation et menace de récession, crise alimentaire - font craindre qu'elle passe au second plan.
Les catastrophes se multiplient
"Mettons en oeuvre ensemble (nos engagements) pour l'humanité et notre planète", a lancé en ouverture le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, qui préside la COP27.
Car les impacts du changement climatique se multiplient, comme l'a illustré le cortège de catastrophes qui ont frappé la planète en 2022: inondations historiques au Pakistan, canicules à répétition en Europe, ouragans, incendies, sécheresses...
Désastres dont les coûts se chiffrent déjà en dizaines de milliards et pour lesquels les pays du Sud réclament des dédommagements financiers.
Solidarité nécessaire
Cette question délicate des "pertes et dommages" a été officiellement ajoutée à l'ordre du jour des discussions lors de la cérémonie d'ouverture, alors qu'elle ne devait jusqu'alors faire l'objet que d'un "dialogue", prévu jusqu'en 2024.
"Cette inclusion à l'agenda reflète un sens de la solidarité et de l'empathie pour la souffrance des victimes des catastrophes causées par le climat", a souligné Sameh Choukri. Le patron de l'ONU-Climat, Simon Stiell, a parlé d'une question "cruciale".
"On jugera du succès ou de l'échec de la COP27 sur un accord sur cette facilité de financement des pertes et dommages", avait prévenu Munir Akram, ambassadeur du Pakistan à l'ONU et président du G77+Chine, qui représente plus de 130 pays émergents et pauvres.
Promesse pas tenue
La défiance des pays en développement est forte alors que la promesse des pays du Nord de porter à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 leur aide à ceux du Sud pour réduire leurs émissions et se préparer aux impacts n'est pas tenue.
Accord ou non sur un mécanisme spécial pour financer les "pertes et dommages" ou sur un nouvel objectif pour prendre la suite des 100 milliards à partir de 2025, les besoins de financement se comptent en "milliards de milliards", dit Michai Robertson, négociateur pour l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), jugeant que ce sera impossible sans le secteur privé.
Engagements toujours insuffisants
Autre dossier brûlant: éviter une "reculade" sur les engagements de réduction des émissions, déjà insuffisants. Seuls 29 pays ont déposé depuis la COP de 2021 des plans de réductions rehaussés, alors même qu'ils avaient adopté un "pacte" les appelant à le faire.
Les émissions de gaz à effet de serre doivent en effet baisser de 45% d'ici 2030 pour avoir une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Mais les engagements actuels des Etats signataires, même s'ils étaient enfin respectés, entraîneraient une hausse de 5 à 10% des émissions, mettant le monde sur une trajectoire au mieux de 2,4°C d'ici la fin du siècle.
Loin de respecter l'objectif principal de l'accord de Paris de moins de 2°C par rapport à l'époque où les humains ont commencé à brûler à grande échelle les énergies fossiles (charbon, pétrole ou gaz) responsables du réchauffement.
"Aucune piste crédible" à ce stade
Avec les politiques menées actuellement, c'est un catastrophique +2,8°C qui se profile, selon l'ONU. Les agences spécialisées de l'ONU ne voient ainsi "aucune piste crédible" pour tenir l'objectif de 1,5°C.
Plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus lundi et mardi pour un sommet censé donner une impulsion à ces deux semaines de négociations. Le président de la Confédération Ignazio Cassis prononcera un discours lundi après-midi.
Sans le président chinois Xi Jinping ni l'Américain Joe Biden, qui passera rapidement à la COP le 11 novembre. La coopération entre les deux principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, dont les relations sont tendues, est pourtant cruciale. MM. Xi et Biden pourraient toutefois se rencontrer à Bali la semaine suivante en marge du G20.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, ardent soutien de la production pétrolière, sera par contre présent à Charm el-Cheikh. Ainsi que le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak, qui a assuré qu'il évoquerait par ailleurs en Egypte le cas du détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim et qui a selon sa famille cessé de boire dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Trois ans de contrat pour Xabi Alonso
Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.
"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.
A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.
Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi
Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.
M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.
Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.
Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.
Choix "politique"
L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.
Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.
Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.
Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'héritage évanescent de George Floyd, cinq ans après sa mort
Les Etats-Unis commémorent dimanche la mort de l'Afro-Américain George Floyd, tué il y a cinq ans par un policier blanc et déclenchant de fortes mobilisations populaires, alors que Trump fait marche arrière sur toutes les réformes destinées à lutter contre le racisme.
L'arrestation et le meurtre de George Floyd le 25 mai 2020 à Minneapolis (Minnesota) avait donné une nouvelle ampleur au mouvement "Black Lives Matter" (BLM), qui rêvait de régler une fois pour toutes les questions de racisme profondément enracinées aux Etats-Unis, des violences policières aux inégalités systémiques.
Mais depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son gouvernement a supprimé les enquêtes sur les droits civils et a mis un frein aux initiatives d'embauche en faveur de la diversité. Mercredi, le ministère de la Justice a annoncé abandonner les poursuites judiciaires contre les polices de Minneapolis et de Louisville, accusées de violences après les morts d'Afro-Américains qui avaient secoué le pays en 2020.
Dans le même temps, BLM ne jouit plus du soutien dont il bénéficiait à l'origine lors des grandes manifestations, qui s'étaient répandues dans tout le pays, jusqu'aux portes de la Maison Blanche où Donald Trump terminait son premier mandat. Le mouvement a perdu de la vigueur et son bilan reste mitigé.
Une cérémonie de commémoration va malgré tout se dérouler sur ce qui a été renommé la Place George Floyd, à l'endroit où cet homme de 46 ans a été étouffé par le policier Derek Chauvin, qui avait longuement appuyé son genou sur le cou de la victime lors d'une arrestation musclée, provoquant sa mort.
Climat politique hostile
Petit carrefour dans un quartier résidentiel de cette ville du nord des États-Unis, la place est couverte d'oeuvres d'art protestataires, dont une peinture murale violette sur laquelle on peut lire: "Tu as changé le monde, George".
Ce message optimiste peint en 2020 est aujourd'hui en contradiction avec un président dont les alliés les plus extrémistes ont suggéré qu'il gracie Derek Chauvin, reconnu coupable du meurtre de George Floyd et condamné à plus de 22 ans de prison.
Certains experts estiment que la réélection de M. Trump était en partie un contrecoup de l'activisme de BLM, dont des manifestations avaient tourné à l'émeute dans certaines villes.
Les membres de la famille de George Floyd ont déclaré vendredi à l'AFP à Minneapolis qu'ils voulaient que les gens continuent à faire pression pour des réformes malgré le climat politique hostile.
"Nous n'avons pas besoin d'un décret pour nous dire que les vies noires comptent", a déclaré sa tante Angela Harrelson, portant un tee-shirt sombre représentant le visage de Floyd. Pour Paris Stevens, une cousine de Floyd, "Personne ne peut plus nous faire taire".
Les proches de George Floyd, ainsi qu'une cinquantaine d'autres personnes, ont observé une minute de silence vendredi après-midi avant de déposer des roses jaunes sur le bord de la route où l'arrestation fatale de Floyd a été filmée avant d'être diffusée dans le monde entier.
"Perpétuer la mémoire"
Des événements commémoratifs sont organisés chaque année depuis la mort de George Floyd et le thème cette année est: "Le peuple a parlé", suggéré par le petit-fils de Nelson Mandela, Nkosi, lorsqu'il a visité les lieux, selon Mme Harrelson.
Un thème censé refléter cinq années de protestations, explique-t-elle, ajoutant que "même si c'est fatigant, nous continuons".
Jill Foster, médecin à Minneapolis, 66 ans, a expliqué de son côté sur la place vendredi qu'honorer l'héritage de Floyd était une forme de résistance politique: "Donald Trump et son gouvernement essaient de tout réécrire et une nouvelle réalité est créée. Nous devons perpétuer la mémoire et continuer à faire circuler l'information".
Pour Courteney Ross, 49 ans, petite amie de Floyd au moment de sa mort, ce week-end d'anniversaire fait remonter une intense émotion. "Il me manque tellement, il me manque à mes côtés", soupire-t-elle, vêtue de noir et tenant un bouquet de roses jaunes.
"C'est magnifique de voir tous les gens venir le célébrer", poursuit-elle. "On voit une unité rare dans ce pays ces derniers temps, et les gens célèbrent un homme qui, vous savez, a donné sa vie pour nous."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Après Cannes, Nice visée à son tour par un sabotage électrique
Au lendemain du sabotage de deux installations électriques avec un black-out massif autour de Cannes en plein festival, un incendie volontaire a visé un transformateur électrique à Nice, dans la nuit de samedi à dimanche, touchant 45'000 foyers.
Une enquête en flagrance a été ouverte pour "destruction par incendie en bande organisée" et confiée à la police judiciaire, a indiqué le procureur de Nice Damien Martinelli dans un communiqué.
"Des constatations et examens techniques sont en cours notamment pour préciser les dégâts et les modalités de passage à l'acte", a-t-il ajouté. Aucun lien entre ces divers incidents, qui n'ont pas été revendiqués, n'a pour l'instant été établi.
A Nice, le feu s'est déclaré vers 02H00 sur un poste électrique situé dans le quartier des Moulins, un secteur gangréné par les trafics de stupéfiants dans l'ouest de la ville.
Selon une source policière, des "traces de pneus" ont été découverte et une source proche du dossier a évoqué "une porte fracturée" pour le local du transformateur.
Aéroport privé d'électricité
Quelque 45'000 foyers ont été momentanément privés d'électricité, à Nice et sur les communes voisines de Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer, a précisé Enedis à l'AFP. A 06h00 le courant avait été rétabli.
Le réseau de tramway de Nice a été brièvement impacté, avec une reprise retardée en début de matinée, et l'aéroport, un temps privé d'électricité, "a été rapidement réalimenté", a précisé à l'AFP l'adjoint au maire Gaël Nofri.
Cet incendie survient au lendemain de dégradations volontaires sur deux installations électriques, un poste haute tension incendié dans le Var et un pylône scié dans les Alpes-Maritimes, qui ont provoqué une coupure massive dans la région, affectant 160.000 foyers, notamment à Cannes, en plein festival de cinéma, préservé grâce à son système d'alimentation autonome.
"Actes malveillants"
"Je dénonce avec force ces actes malveillants qui touchent notre pays", a réagi sur X Christian Estrosi, qui a annoncé le dépôt d'une plainte par la ville et la mise à disposition des enquêteurs des images de vidéosurveillance.
Le maire Horizons de Nice a également annoncé le renforcement "dès les prochains jours" de la surveillance des "sites électriques stratégiques" de la ville.
Il a demandé aux services de la police municipale de se "mobiliser" face à ces actes "qui peuvent avoir des conséquences considérables, notamment sur les établissements de santé". " Tant que les auteurs de ces faits n'auront pas été interpellés nous ne relâcherons aucune attention où que ce soit", a-t-il assuré lors d'un point presse.
Samedi, la coupure électrique avait impacté "toutes les communes du littoral entre Antibes et le Var ainsi que des communes situées davantage dans les terres", selon le préfet Laurent Hottiaux, qui avait dénoncé des "actes graves de dégradations portant atteinte à l'intégrité des infrastructures électriques".
Piliers sciés
Dans la nuit, un incendie sur un poste électrique de très haute tension à Tanneron (Var) avait provoqué une première coupure dans le Var et les Alpes-Maritimes. Puis, à 10H00, c'est un pylône électrique situé à Villeneuve-Loubet (Alpes-maritimes) qui avait subi des "dégradations majeures", selon le préfet.
Trois des quatre piliers de ce pylône de la ligne à haute tension alimentant la ville de Cannes "ont été sciés", dans le cadre d'"un acte malveillant", avait précisé le procureur de Grasse Damien Savarzeix à l'AFP. L'opérateur RTE avait alors été contraint de mettre la ligne hors tension pour pouvoir intervenir.
Les sapeurs-pompiers des Alpes-Maritimes ont recensé samedi une centaine d'interventions mineures dans le département, principalement sur des pannes d'ascenseur. Les réseaux de télécommunication ont également été impactés par intermittence, et la circulation de certains trains régionaux perturbée
L'électricité avait été rétablie vers 17H00 pour l'ensemble des 160'000 foyers privés de courant, selon RTE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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