Économie
L'envolée des faillites se poursuit en octobre
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Le nombre de faillites enregistrées en Suisse a continué d'augmenter en octobre. Une vague de dépôts de bilan est attendue pour cet exercice, après deux années où les crédits Covid ont soutenu les entreprises en difficultés.
Quelque 578 sociétés ont mis la clé sous la porte en octobre, un bond de 31,7% sur un an, a indiqué lundi Creditreform dans un communiqué. Depuis le début de l'année, ce chiffre atteint 5518, une envolée de 34,9%, selon les spécialistes du recouvrement.
"Nettement moins de faillites ont été enregistrées lors des deux années de la pandémie de coronavirus (2020 et 2021), grâce aux aides publiques dont ont bénéficié les entreprises", a souligné Creditreform.
Les secteurs les plus touchés par les faillites sont la construction, le commerce de gros et de détail, ainsi que la restauration et l'hôtellerie.
L'évolution géographique est cependant très disparate. Alors que de fortes hausses ont été enregistrées dans les cantons de Zoug (+63,1%), Schwytz (+32,6%), Soleure (+25,5%), Lucerne (+47,3%), Zurich (+33,4%) et en Argovie (+26,4%), les cantons de Berne (-5,3%), St-Gall (-12,4%), Genève (-17%), Vaud (-10,4%) et du Valais (-21,4%) ont vu ce nombre reculer depuis le début de l'année, comparé à la période d'avant la pandémie.
Pour l'ensemble de l'année, Creditreform s'attend à ce que 6620 firmes mettent la clé sous la porte, ce qui représenterait une augmentation de 29,3% comparé à l'année précédente.
Côté créations d'entreprises, 3859 (+4,4%) nouvelles entités ont été enregistrées en octobre et 40'945 depuis le début de l'année (-1,2%). Ce chiffre devrait reculer à 48'800 (-3,6%) sur toute l'année 2022, selon les projections de Creditreform.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le BAK anticipe toujours une croissance modérée l'an prochain
BAK Economics ne s'attend toujours qu'à une croissance modérée de 0,9% en Suisse l'an prochain, en raison d'incertitudes persistantes qui freinent l'investissement et l'industrie d'exportation. Les perspectives pour le marché du travail tendent à s'assombrir.
L'accord douanier conclu entre Berne et Washington avait déjà été pris en compte dans les précédentes prévisions, publiées en août. Les experts tablaient alors sur l'obtention de conditions similaires à celles obtenues par l'Union européenne, rappelle l'institut bâlois d'études conjoncturelles dans son nouveau rapport publié mardi.
"Sans cet accord, les perspectives pour l'an prochain auraient été inférieures de 0,3 point de pourcentage", peut-on lire.
Malgré cela, les incertitudes demeurent. D'une part en raison du caractère imprévisible de la politique commerciale du gouvernement américain. D'autre part en raison des risques que comportent les engagements pris pour parvenir à un accord douanier.
En effet, "si les engagements ne sont pas tenus, de nouveaux droits de douane punitifs menacent". Et s'ils sont tenus tel que convenu, "il existe un risque de transfert des investissements aux Etats-Unis", avec comme effet direct une diminution des capacités de modernisation en Suisse. En outre, l'économie du pays subirait les conséquences d'un environnement global affaibli, ce qui réduirait la demande de biens venus de Suisse.
Les experts du BAK tablent ainsi sur une nouvelle baisse des investissements l'an prochain, dans un environnement commercial avec peu d'impulsions positives.
Consommateur stabilisateur
Dans le même temps, la consommation se stabilise, même si elle perd de sa vigueur. "La combinaison d'une inflation faible, de taux d'intérêt toujours bas et d'une immigration toujours positive, toutefois moins dynamique, soutient la demande des ménages."
Reste que de premières difficultés sur le marché du travail se font sentir, l'atonie de l'industrie s'étendant à d'autres secteurs. Le début de la transition technologique vers l'intelligence artificielle freine notamment la création d'emploi dans les services, écrit encore le BAK.
Le taux de chômage devrait atteindre 3,3% d'ici fin 2026, tandis que la croissance de l'emploi restera faible (2026: +0,2 %, 2025: +0,1 %).
Ce ralentissement n'affecte toutefois pas encore fondamentalement la consommation privée qui perd seulement un peu de son élan. Le BAK prévoit une croissance de la consommation d'environ 1,2% pour 2026, contre 1,4% cette année.
La construction en verve
Une lueur d'espoir toutefois, dans le secteur de la construction. La suppression de la valeur locative et la réduction prévue de la déduction pour entretien qui en découle entraînent des effets d'anticipation marqués dans les projets de rénovation et de transformation.
"Cette dynamique stimule non seulement la demande, mais fait également grimper les prix, avec pour résultat de renforcer considérablement les investissements dans le secteur, au moins jusqu'en 2027."
Quant à l'inflation, elle devrait rester faible à 0,3%, après 0,2% cette année, restant ainsi dans le bas de la fourchette cible de la Banque nationale suisse (BNS). Cette dernière devrait ainsi maintenir ses taux à 0%, estiment les experts du BAK. Les taux négatifs n'interviendraient que si l'inflation venait à brusquement baisser, si le franc s'appréciait de manière significative ou si la Banque centrale européenne abaissait sensiblement ses propres taux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Helvetia Baloise: jusqu'à 1800 postes biffés
L'assureur Helvetia Baloise, fraîchement fusionné, compte supprimer 2000 à 2600 postes, dont 1400 à 1800 en Suisse, sur les trois prochaines années, a indiqué un porte-parole à l'agence AWP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Économie
La nouvelle allocation de garde pour enfants est sous toit
L'accueil extrafamilial sera soutenu en Suisse via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. Le National a rejoint mardi le Conseil des Etats sur les derniers points du projet. Les conventions-programmes et une aide fédérale sont maintenues.
La nouvelle allocation sera versée aux parents exerçant une activité lucrative. Un revenu minimal pour le deuxième parent a été fixé comme condition.
L'allocation ne sera autorisée que lorsque l'enfant est placé dans une structure d'accueil où l'on parle une langue nationale. Et elle ne sera pas versée quand cette garde est assurée dans un Etat UE/AELE.
Elle se montera à 100 francs par mois au minimum et sera augmentée de 50 francs pour chaque demi-journée de garde supplémentaire. Pour les enfants en situation de handicap, l'aide sera plus élevée.
Les conventions-programmes en place avec les cantons seront poursuivies. Une aide fédérale de 100 millions de francs sur quatre ans est prévue. Le projet est présenté comme contre-projet indirect à l'initiative populaire sur les crèches du PS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les taux des hypothèques devraient rester stables
Malgré les risques conjoncturels et la vigueur du franc, les taux des hypothèques devraient rester stables. Et, l'annonce des prochaines décisions sur les taux d'intérêt de la Banque nationale suisse (BNS) agendée jeudi n'y changerait rien, selon Comparis.
"Pour que les taux indicatifs baissent sensiblement, il faudrait que l'économie suisse ralentisse à nouveau de manière significative", a déclaré mardi Dirk Renkert, expert Argent chez Comparis, cité dans un communiqué. "La BNS fournit suffisamment de liquidités à l'économie et même si l'inflation devait redevenir déflationniste certains mois, il n'y a pas lieu d'agir dans l'immédiat."
Les taux d'intérêt de référence publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%, soit 0,11 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63%). Alors qu'en mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situaient encore à un peu plus de 2%, ils s'établissent depuis fin juin entre 1,64 et 1,87%.
Effets de changes
Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont augmenté sur la même période. Le swap à dix ans en franc s'affiche à 0,52%, soit légèrement plus qu'en janvier (0,45%).
Concernant les droits de douane, ils ont eu "un impact notable sur l'économie suisse au troisième trimestre (...) Si, au printemps, les exportations de marchandises vers les Etats-Unis ont augmenté afin de remplir les entrepôts locaux, la situation s'est désormais détériorée", souligne Comparis.
"Si la Réserve fédérale américaine (Fed) devait abaisser les taux directeurs en décembre, cela pourrait affaiblir davantage le dollar et faire baisser le prix des marchandises importées en Suisse".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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