Économie
La dynamique des créations d'entreprises s'est accélérée en octobre
La dynamique des créations d'entreprises en Suisse s'est encore accélérée au cours des dix premiers mois de l'année en cours, le niveau atteint fin octobre dépassant déjà de 10% celui affiché sur l'ensemble de 2020.
Côté faillites, le nombre de sociétés s'étant déclarées en défaut de paiement demeure faible, observe mercredi l'union suisse des créanciers Creditreform.
Sur le mois sous revue, Creditreform a recensé la création de 4150 entreprises, soit 10% de plus qu'un an auparavant. A ce rythme, la prévision de l'inscription cette année de plus de 50'000 nouvelles sociétés au registre du commerce présentée il y a deux mois sera dépassée, alors que décembre s'annonce toujours aussi fort, note l'institut st-gallois. Ce dernier table désormais sur la fondation de pas moins de 50'700 nouvelles firmes en 2021.
En comparant l'évolution en cours cette année avec 2020 ainsi qu'avec la moyenne des deux années ayant précédé la pandémie de Covid-19, 2018 et 2019, Creditreform constate que depuis le milieu de 2021, les nouvelles inscriptions actuelles sont inférieures à l'exercice record de 2020. Le phénomène illustre la consolidation qui intervient après la forte croissance enregistrée depuis la mi-2020.
Au rayon des radiations d'entreprises du registre du commerce, leur nombre a fléchi de 2,4% en octobre sur un an à 2138, la tendance sur dix mois demeurant quant à elle stable (-0,3% à 23'326).
Le nombre de faillites d'entreprises pour cause de surendettement a fléchi en octobre de 1,8% à 434. Après dix mois en 2021, ce chiffre s'inscrit en légère hausse de 1,9% à 4087.
D'ici au 31 décembre, cette faible croissance devrait se poursuivre, Creditreform anticipant pour l'ensemble de l'année 2021 quelque 5000 dépôts de bilan pour insolvabilité, soit 2,1% de plus qu'en 2020, année durant laquelle ces derniers avaient chuté de 18% en un an.
Les faillites restent donc à un bas niveau et la vague de défauts de paiements redoutée par de nombreux spécialistes reste pour l'heure reportée.
Mais celle-ci ne devrait pas pour autant être annulée, avertit le spécialiste des renseignements économiques et des recouvrements de créances. Alors que la vigoureuse reprise de l'économie marque une pause, les sociétés zombies, soit celles qui ne survivent qu'à la faveur des mesures de soutien de l'Etat accordées au titre de la crise sanitaire, se verront à plus ou moins long terme confrontées au juge des faillites.
Quant aux procédures de faillites initiés en raison de défauts organisationnels selon l'article 731 du Code des Obligations, celles-ci ont bondi de 18% en octobre à 216. En l'espace de dix mois, elles ont crû de 10,1% à 1783, un rythme qui devrait se maintenir d'ici la fin de l'année.
En septembre et octobre, la forte tendance à la hausse des faillites privées s'est quelque peu affaiblie, la croissance s'inscrivant entre janvier et fin octobre à près de 12%, contre 17% durant les mois précédents. Pour l'ensemble de l'année, la hausse devrait s'afficher à 14,2% sur la base de l'expérience des années précédentes. Le retournement de tendance dépendra notamment de l'évolution de la situation sur le front de la pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les caisses de pension toujours sous pression
La baisse des rendements des obligations d'entreprises suisses a fait reculer le taux d'escompte à son plus bas niveau en deux ans, augmentant la pression sur les caisses de pension.
L'indice de prévoyance calculé par Willis Tower Watson (WTW) a perdu 3,7% au troisième trimestre, comparé au trimestre précédent, selon un relevé publié mardi. Le taux d'escompte est quant à lui passé de 1,27% à 0,95% au cours de la même période, soit un recul de 30 points de base, aggravant la situation financière des caisses de pension, avertit WTW.
Cette diminution a contribué à une hausse de 5,6% des "Projected Benefit Obligation (PBO)", soit les ressources nécessaires pour couvrir les retraites futures.
Dans le même temps, les actifs ont affiché un rendement de 2,5% qui n'est cependant pas parvenu à compenser cette augmentation des engagements. La couverture des caisses de pension s'est par conséquent sensiblement détériorée de 3,7% par rapport au deuxième trimestre.
A fin septembre, l'indice illustratif du taux de financement, soit le rapport entre les actifs et les engagements de prévoyance, s'élevait à 121,1%, contre 124,8% à fin juin.
Dès lors, les instituts de prévoyance vont devoir ajuster l'allocation de leurs actifs afin de s'adapter aux nouvelles réalités économiques, estime le cabinet de conseil. A savoir, les baisses de taux d'intérêt, les incertitudes et les disparités de conditions économiques selon les régions.
"Dans l'ensemble, les développements actuels nécessitent une approche flexible et stratégique de la politique monétaire et des stratégies d'investissement", conclut WTW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une alliance de gauche contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des "conséquences dramatiques" pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher.
Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne.
Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
Les deux objets s'inscrivent dans une "stratégie perfide du lobby immobilier" visant à faciliter la résiliation de baux pour augmenter les loyers, selon Carlo Sommaruga, président de l'Association des locataires (Asloca). L'alliance regroupe des associations de défense des droits des consommateurs, des retraités, des étudiants ainsi que le PS et les Vert-e-s.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS sommé de retravailler son plan d'urgence
L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) exige d'UBS une révision des plans de stabilisation et d'urgence en raison du rachat de Credit Suisse (CS).
Elle estime que l'intégration de CS rend nécessaires des adaptations afin de garantir la capacité d'assainissement et de liquidation de la banque aux trois clés.
L'approbation annuelle des plans de stabilisation et d'urgence a conséquemment été suspendue, indique mardi le gendarme des marchés financiers dans un communiqué. La Finma attend d'UBS qu'elle développe davantage sa planification de liquidation en cas de nécessité. Conformément au rapport du Conseil fédéral sur la stabilité des banques, la loi doit en outre être adaptée pour offrir davantage d'options et de flexibilité en cas de crise.
Des exigences particulières
En tant que banque d'importance systémique à l'échelle mondiale, UBS doit en effet satisfaire à des exigences particulières en matière de prévention des crises. Elle doit ainsi élaborer des plans de stabilisation et d'urgence qui sont l'un comme l'autre évalués chaque année par la Finma.
Le plan de stabilisation décrit comment l'établissement peut éviter par ses propres moyens une situation de déstabilisation ou un risque d'insolvabilité. Le plan d'urgence démontre comment les fonctions d'importance systémique peuvent être maintenues si la stabilisation ne réussit pas.
Tirer les leçons de la crise
Dans son évaluation de la capacité d'assainissement et de liquidation d'UBS du 31 décembre 2023, la Finma a constaté des problèmes du fait de l'intégration de Credit Suisse. UBS continue de répondre aux exigences, notamment en matière de capacité d'absorption des pertes. Mais son plan de liquidation doit être développé afin d'élargir les possibilités d'action en cas de risque d'insolvabilité.
Ainsi, pour la Finma, UBS devrait tenir compte dans ses hypothèses des enseignements tirés de la dernière crise, notamment en ce qui concerne la rapidité et l'ampleur des retraits de dépôts. La grande banque devrait pouvoir mettre en oeuvre plus rapidement les mesures décrites dans ses plans et de manière plus indépendante les unes des autres. Par ailleurs, UBS devrait accorder davantage d'attention aux mesures génératrices de liquidités afin de suivre la dynamique créée par la numérisation.
Dans son plan d'urgence, UBS doit notamment revoir la planification des liquidités et le refinancement de l'entité suisse. La planification d'urgence doit en particulier tenir compte des adaptations du modèle comptable en lien avec les activités allant au-delà des fonctions d'importance systémique.
"Les travaux ont déjà commencé" ___
En réaction au communiqué de la Finma, UBS a tenu à préciser qu'elle remplissait les conditions requises pour être dissoute en cas de crise, conformément à sa stratégie de restructuration privilégiée.
"UBS s'appuie sur un modèle économique durable et dispose d'une capacité d'absorption de pertes d'environ 200 milliards de dollars. L'expérience de la crise de Credit Suisse nécessite désormais de développer davantage la planification de liquidation afin d'élargir spécifiquement les plans existants. UBS a déjà commencé les travaux", indique mardi un porte-parole de la banque aux trois clés.
A l'approche de 10h30, la nominative UBS cédait 1,3% à 27,545 francs, dans un SMI en petite hausse de 0,02%.
cw/jh
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre
L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.
Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.
La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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