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Kiev annonce des reconquêtes à Kherson, Moscou confirme son retrait

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"Ce n'est pas l'ennemi qui se retire, ce sont les Ukrainiens qui chassent l'occupant en en payant le prix", a affirmé dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

L'Ukraine a annoncé jeudi la reconquête d'une douzaine de villages dans la région de Kherson, dans le sud du pays où Moscou a confirmé avoir entamé son repli. Il s'agit d'un nouveau revers majeur pour l'armée de Vladimir Poutine.

"Ce n'est pas l'ennemi qui se retire, ce sont les Ukrainiens qui chassent l'occupant en en payant le prix", a souligné dans la soirée le président Volodymyr Zelensky, prenant le contre-pied de l'armée russe qui a affirmé mercredi se retirer pour occuper de meilleures positions. "Cela a été obtenu par le courage, dans la douleur et avec des pertes", a ajouté le président ukrainien.

A la mi-journée, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, avait annoncé que ses forces avaient avancé mercredi de 7 km, prenant le contrôle de six localités dans la direction de Petropavlivka-Novoraïsk" et repris également "six localités dans la direction de Pervomaïske-Kherson".

Volodymyr Zelensky a affirmé que c'étaient désormais au total "41 villages" qui avaient été repris dans la région, où la contre-offensive ukrainienne a commencé en octobre.

Repli "très rapide"

L'armée russe a elle annoncé avoir commencé son retrait en déplaçant ses troupes de la rive droite (occidentale) où se trouve la ville de Kherson, à la rive gauche du fleuve Dniepr, un obstacle naturel théoriquement plus facile à défendre. "Des unités du contingent de troupes russes manoeuvrent vers des positions aménagées sur la rive gauche du fleuve Dniepr", a indiqué le ministère russe de la Défense.

Le général Sourovikine, en charge de l'offensive russe en Ukraine, avait annoncé mercredi que le repli se ferait "très rapidement", sans donner de calendrier. Côté ukrainien, l'annonce a été accueillie sans triomphalisme et avec circonspection, Kiev soupçonnant un piège. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait réagi mercredi avec une "extrême prudence".

Silence du Kremlin

Relevant ne pouvoir à ce stade "ni confirmer, ni infirmer les informations relatives à un prétendu retrait des troupes russes de Kherson", le général Oleksiï Gromov, représentant de l'état-major ukrainien, a cependant souligné que, dos au Dniepr, les Russes n'avaient "d'autre choix que de fuir" face à la poussée ukrainienne.

A Mykolaïv, grande ville du sud à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Kherson, des habitants sont méfiants sur les intentions du Kremlin. Des images satellites montraient encore ces derniers jours les Russes creusant des lignes de tranchées sur la rive gauche du Dniepr, de l'autre côté du fleuve.

Ces positions pourraient permettre aux Russes d'être très bien placés pour cibler les troupes ukrainiennes qui entreraient dans Kherson. Pour Igor Kossorotov, un mécanicien de 59 ans, "les Russes vont tout simplement mettre en ruines la ville et puis voilà". "Ils la feront couler dans le fleuve".

De son côté, le Kremlin n'a fait aucun commentaire, le briefing quotidien de son porte-parole ayant été annulé jeudi. Le président américain Joe Biden a, lui, estimé que l'annonce du repli constituait "la preuve que (les Russes) ont de vrais problèmes".

"Nouvelle victoire"

Un retrait russe "serait une nouvelle victoire" pour Kiev, a salué pour sa part le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, depuis Rome. Le départ de Kherson, s'il se confirme, constitue un nouveau cinglant revers pour Moscou, déjà contraint d'abandonner la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

D'autant que Vladimir Poutine avait revendiqué fin septembre l'annexion de quatre régions ukrainiennes, dont Kherson, et ordonné le 21 septembre la mobilisation de quelque 300'000 réservistes pour consolider les lignes russes.

Le président russe avait prévenu que la Russie défendrait "par tous les moyens" ce qu'elle considère désormais comme son territoire. Depuis l'été, l'armée ukrainienne, forte d'armements occidentaux, a peu à peu usé les forces russes notamment en pilonnant les ponts, essentiels au ravitaillement des troupes sur la rive occidentale du Dniepr.

Fenêtre pour des négociations?

Dans le Donbass, la Russie essaye depuis plusieurs semaines de prendre la ville de Bakhmout, qui comptait 70'000 habitants avant l'invasion. "C'est devenu plus compliqué ces trois derniers jours", observe auprès de l'AFP Vitaly, un soldat ukrainien de 26 ans. "Les Russes poussent de plus en plus, même si nos hommes tiennent leurs positions", affirme-t-il depuis Bakhmout.

Les succès de Kiev ont par ailleurs relancé les spéculations sur l'éventuelle reprise de pourparlers de paix, certains médias affirmant même que l'Occident poussait l'Ukraine à les reprendre. "Il y a bien plus de 100'000 soldats russes tués et blessés", a déclaré mercredi le plus haut responsable militaire américain, le général Mark Milley, qui s'exprimait devant le New York Economic Club. "Même chose probablement du côté ukrainien", a-t-il ajouté.

"Il doit y avoir une reconnaissance mutuelle que la victoire militaire n'est probablement pas, au sens propre du terme, réalisable par des moyens militaires", a ajouté le général Milley, estimant qu'il existe "une fenêtre d'opportunité pour la négociation".

Mais Volodymyr Zelensky a rappelé cette semaine ses conditions pour cela, dont la première est le retrait complet des troupes russes du territoire ukrainien. Et les Etats-Unis n'ont pas semblé affaiblir pour autant leur soutien militaire à Kiev, annonçant jeudi une nouvelle tranche d'aide de 400 millions de dollars avec notamment des "capacités supplémentaires de défense anti-aérienne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Droits de douane: les Brics ne cherchent pas la confrontation

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Le fournisseur du monde n'a de cesse de répéter que l'instauration de barrières commerciales ne profite à aucun pays. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO LACERDA)

Pékin a déclaré lundi que les Brics ne cherchaient pas la "confrontation" après que le président américain Donald Trump a menacé d'imposer 10% de droits de douane en plus sur les pays qui s'alignent avec le groupe incluant notamment le Brésil, la Russie et l'Inde.

"En ce qui concerne l'imposition de droits de douane, la Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Donald Trump a annoncé lundi qu'il enverrait ses premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington, quelques jours avant l'expiration du délai annoncé aux partenaires commerciaux pour conclure un accord.

M. Trump avait déclaré dimanche qu'il enverrait une première série de 15 lettres, avertissant que les taxes américaines sur les importations reviendraient aux niveaux élevés qu'il a fixés en avril si les pays ne parvenaient pas à conclure des accords.

Le président américain a menacé les pays des Brics sur la plateforme Truth Social. "Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a-t-il écrit.

Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics (Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie.

Lundi, Pékin a décrit le groupe comme "une importante plateforme pour la coopération entre marchés émergents et pays en développement."

"(Les Brics) prônent l'ouverture, l'inclusion et la coopération gagnant-gagnant", a déclaré Mme Mao.

"(Le groupe) ne se livre pas à la confrontation des camps et ne vise aucun pays", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le transfert de Capela à Houston est officiel

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Clint Capela rejoindra bien les Rockets pour la saison 2025/26 (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les transferts du Genevois Clint Capela et de Kevin Durant à Houston ont été finalisés dimanche. Pas moins de sept équipes sont impliquées dans cet échange, un record dans l'histoire de la NBA.

Le transfert de Durant des Phoenix Suns aux Rockets a été approuvé par la NBA dans le cadre d'une transaction entre sept équipes. Parmi lesquelles les Atlanta Hawks, qui laissent partir Clint Capela chez les Rockets, ainsi que les Minnesota Timberwolves, les Golden State Warriors, les Brooklyn Nets et les Los Angeles Lakers.

Clint Capela, dont le transfert avait été annoncé six jours plus tôt, va donc bel et bien effectuer son retour à Houston avec un contrat de 3 ans et 21,5 millions de dollars à la clé. Il avait disputé ses six premières saisons en NBA avec les Rockets, avant de rejoindre Atlanta en 2020. Au total, 13 joueurs sont concernés par ce "trade" historique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Stefan Frei blessé après un choc à la tête

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Stefan Frei (ici lors du Mondial des clubs) a été évacué en ambulance après un choc à la tête dimanche (© KEYSTONE/AP/Ryan Sun)

Le gardien suisse des Seattle Sounders Stefan Frei a été évacué en ambulance dimanche lors d'un match de MLS face à Columbus.

Le St-Gallois de 39 ans a reçu un coup de genou accidentel à la tête à quelques secondes de la fin du temps additionnel.

Stefan Frei a plongé en avant après un coup-franc et, en retombant, sa tête est entrée en collision avec le genou d'un joueur de Columbus. Il s'est alors écroulé, ses coéquipiers demandant très vite de l'aide. Il était conscient au moment de son évacuation.

Le gardien helvétique s'est d'ailleurs exprimé sur X (ex-Twitter) quelques heures après l'incident: "J'essaie toujours de comprendre ce qui s'est passé à la fin du match. Mais je suis incroyablement reconnaissant envers le staff qui s'est occupé de moi et heureux d'être de retour à la maison pour me reposer", a-t-il écrit.

"Ce qui résonne, ce sont tous les messages, les appels et l'amour que j'ai reçus de la part de tant d'entre vous", a-t-il ajouté, avant de poursuivre dans un autre post. "Merci - sincèrement. Cela signifie bien plus que ce que je suis capable d'exprimer."

L'émotion du coach

Brian Schmetzer, l'entraîneur de Seattle, et Wilfried Nancy, celui de Columbus, s'étaient finalement mis d'accord pour interrompre un match qui avait repris. Alors que Frei était transporté en ambulance, les supporters de Seattle avaient scandé son prénom.

Après le match, Schmetzer, très ému, a remercié Wilfried Nancy pour avoir insisté sur l'arrêt du match. "Tout le monde savait que le match aurait dû être arrêté. Alors merci Wilfried", a souligné le coach des Sounders, cité sur le site d'ESPN.

Stefan Frei (39 ans), qui prendra sa retraite au terme de cette saison, évolue sous le maillot des Sounders depuis 2014. Il a aidé Seattle à remporter le titre en MLS en 2016 et en 2019, et a même été nommé MVP en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Australienne coupable d'un triple meurtre aux champignons vénéneux

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Erin Patterson a été reconnue coupable d'avoir tué trois membres de sa belle-famille en leur servant des champignons vénéneux. (© KEYSTONE/AP/James Ross)

Le jury d'un tribunal australien a reconnu coupable lundi une quinquagénaire accusée d'avoir tué trois personnes en leur servant des champignons vénéneux. Une affaire qui a tenu en haleine les médias.

Erin Patterson, 50 ans, était accusée du meurtre des parents de son mari - dont elle était séparée - et de la tante de ce dernier. Elle leur avait servi en juillet 2023 une spécialité culinaire anglaise, un boeuf Wellington avec des amanites phalloïdes - un des plus dangereux champignons vénéneux.

Pendant son procès de plus de deux mois, l'accusée a maintenu que cet empoisonnement était accidentel. Mais après une semaine de délibérations, un jury de 12 membres l'a reconnue coupable de triple meurtre lundi, et également de tentative de meurtre sur un quatrième convive.

Le mari avait décliné l'invitation

Son époux, encore légalement marié à elle, avait décliné l'invitation, expliquant son malaise face à cette invitation. En toile de fond, leur relation se détériorait, en raison d'un désaccord sur une question de pension alimentaire.

Le procès, tenu dans la petite ville rurale de Morwell, dans le sud-est de l'Australie, a attiré de nombreux médias, notamment internationaux, et des passionnés d'affaires criminelles.

La peine d'Erin Patterson sera, elle, prononcée à une date ultérieure.

"Délicieux"

Le 29 juillet 2023, Erin Patterson avait organisé un repas de famille sur sa propriété du sud-est australien. A table ce jour-là: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon, dont la tante Heather et l'oncle Ian - un pasteur d'une église bapstiste locale - étaient également présents.

L'Australienne a acheté des filets de boeuf à prix d'or et mixé la viande avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner des portions individuelles de boeuf Wellington.

Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique.

La tablée a dit le bénédicité puis commencé le repas, "délicieux" aux dires de la tante invitée, Heather.

Un seul survivant

Mais le poison contenu par les champignons a vite envahi l'organisme des invités et déclenché des effets dévastateurs. Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu.

"Il est particulièrement évident qu'ils ne pouvaient en réchapper", a décrit le spécialiste des soins intensifs Stephen Warrillow lors du procès.

Des détectives ont vite trouvé des indices suggérant qu'Erin Patterson, passionnée d'histoires criminelles à ses heures perdues, avait préparé son repas avec l'intention de tuer.

Mensonges

Mme Patterson a annoncé aux convives souffrir d'un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l'annoncer à ses enfants, selon le parquet.

Pourtant, aucun dossier médical n'a fait état d'un tel diagnostic. Le ministère public a déclaré qu'il s'agissait d'un mensonge pour attirer à sa table ses convives.

Elle a également nié avoir eu en sa possession un déshydrateur alimentaire, alors que la police a retrouvé l'objet dans une décharge à proximité. Les analyses ont ensuite montré qu'il contenait des traces d'amanite phalloïde.

"Je reconnais avoir menti parce que j'avais peur qu'on me tienne pour responsable", a-t-elle déclaré lors du procès.

"Détective hors pair"

Les amanites phalloïdes comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète, et sont responsables de quelque 90% de tous les décès dûs à la consommation de champignons vénéneux.

Seul le pasteur, Ian Wilkinson, a survécu au repas, après des semaines d'hospitalisation. Il n'a pu expliquer pourquoi la quinquagénaire avait pu vouloir le tuer.

Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif dans sa petite communauté, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.

Passionnée d'affaires criminelles, elle était aussi membre d'un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu'elle avait une réputation de "détective hors pair".

"Terrible accident"

Erin Patterson a affirmé ne pas savoir comment les champignons mortels s'étaient retrouvés dans son plat.

L'empoisonnement était un "terrible accident", a déclaré son avocat, Colin Mandy lors du procès. "Elle ne l'a pas fait délibérément. Elle ne l'a pas fait intentionnellement".

Médecins, détectives, experts en informatique et spécialistes champignons se sont exprimés lors du procès pour disséquer chaque aspect du déjeuner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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