International
La Corée du Nord tire un missile balistique intercontinental
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La Corée du Nord a lancé vendredi un missile balistique intercontinental (ICBM) qui est tombé au large du Japon. C'est le dernier épisode en date d'une série record de tirs de projectiles effectués par Pyongyang ces dernières semaines.
L'état-major sud-coréen a "détecté un missile balistique de longue portée lancé vers 10h15 de la zone de Sunan à Pyongyang en direction de la mer de l'Est", a-t-il indiqué en se référant au nom coréen de la mer du Japon.
Tokyo a précisé que le missile avait parcouru environ 1000 km et que les forces japonaises n'avaient pas tenté de le détruire en vol. Selon le ministre nippon de la défense, Yasukazu Hamada, le projectile a atteint une altitude maximale de 6000 km. Il en a déduit qu'il s'agit d'un "missile balistique de classe ICBM, même si d'autres détails sont en cours d'analyse".
"Le missile balistique lancé par la Corée du Nord semble être tombé dans notre zone économique exclusive au large d'Hokkaido", la grande île du nord de l'archipel nippon, a déclaré pour sa part le premier ministre japonais Fumio Kishida.
"Absolument inacceptable"
Ce n'est pas la première fois qu'un projectile nord-coréen finit sa course dans la zone économique exclusive (ZEE) japonaise, c'est-à-dire l'espace maritime qui s'étend jusqu'à 200 milles marins (370 km) au-delà des côtes d'un Etat, entre les eaux territoriales et les eaux internationales.
La Corée du Nord "répète les actes de provocation à une fréquence sans précédent. Nous réitérons avec force que c'est absolument inacceptable", a dénoncé M. Kishida.
La Maison-Blanche a quant à elle condamné "fortement" le tir, qui constitue, selon elle, "une violation éhontée de multiples résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et fait inutilement monter les tensions et risque de déstabiliser la situation sécuritaire dans la région".
Le tir n'a cependant pas représenté une menace pour les Etats-Unis, a fait savoir vendredi la Maison Blanche. "Aussi inquiétant qu'il était, nous estimons que ce tir n'était pas une menace pour le territoire" américain, a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
L'ONU réagit
La Corée du Nord doit "immédiatement s'abstenir" de toute nouvelle "provocation" après un nouveau tir de missile balistique, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en appelant à nouveau Pyonyang à revenir à la table des négociations.
La Corée du Nord doit "reprendre le dialogue" pour aller vers "une dénucléarisation complète" de la péninsule, a-t-il faut savoir via un porte-parole.
Le 3 novembre, la Corée du Nord avait déjà lancé un ICBM, mais ce tir avait apparemment échoué, selon Séoul et Tokyo. Le pays avait rompu en mars dernier un moratoire qu'il s'était auto-imposé en 2017 sur les lancements de ce type de missiles à longue portée.
La Corée du Nord avait déjà tiré jeudi un missile balistique à courte portée, quelques heures après une mise en garde de son ministre des affaires étrangères, qui avait promis une riposte "féroce" au renforcement de l'alliance de sécurité entre Séoul, Tokyo et Washington.
Les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié ces derniers mois leurs manoeuvres militaires conjointes face aux menaces de la Corée du Nord, laquelle voit dans ces exercices des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement du régime de Kim Jong-un.
Essai nucléaire
Au cours d'une rencontre mardi en marge du sommet du G20 à Bali, le président américain Joe Biden a tenté de convaincre son homologue chinois Xi Jinping d'intercéder auprès de la Corée du Nord pour qu'elle mette fin à l'escalade et renonce à effectuer un essai nucléaire, comme Washington et Séoul lui en prêtent l'intention.
Le président américain, son homologue sud-coréen Yoon Suk-yeol et M. Kishida ont promis une réponse "forte et ferme", si Pyongyang réalisait cet essai, qui serait le premier depuis 2017 et le septième de son histoire.
La Corée du Nord a procédé début novembre à une rafale sans précédent de lancements de projectiles, dont celui d'un missile qui est tombé près des eaux territoriales de la Corée du Sud pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le président Yoon a dénoncé une "invasion territoriale de facto".
La seule journée du 2 novembre a vu 23 tirs de missiles nord-coréens, soit plus que pendant toute l'année 2017, quand le dirigeant Kim Jong-un et le président américain de l'époque Donald Trump échangeaient des menaces de guerre nucléaire.
Lancements interdits
En septembre et octobre, Pyongyang avait déjà effectué une copieuse série de tirs, dont celui d'un missile balistique à moyenne portée qui avait survolé le Japon pour la première fois depuis cinq ans.
Pyongyang a justifié sa démonstration de force de novembre par l'attitude "agressive et provocatrice" de Séoul et Washington, qui menaient au même moment les plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées jusque-là entre eux, avec notamment des avions furtifs et des bombardiers stratégiques.
Les analystes estiment que la Corée du Nord, qui en vertu de résolutions de l'ONU n'a pas le droit de lancer des missiles balistiques, s'est enhardie face à la probabilité d'échapper à toute nouvelle sanction de l'ONU, en raison des divisions au Conseil de sécurité, où la Chine et la Russie bloquent toute tentative américaine en ce sens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump pour une action en justice contre le président de la Fed
Le président américain Donald Trump a menacé mardi d'autoriser une "action en justice majeure" contre le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell. Il est mécontent des décisions de la banque centrale et du coût de la rénovation de son siège.
"J'envisage d'autoriser une action en justice majeure contre Powell en raison du travail horrible et manifestement incompétent qu'il a accompli dans la gestion" du chantier de rénovation de la Fed à Washington, a-t-il écrit sur Truth Social.
M. Trump met depuis des semaines en scène son impatience croissante face à la Fed. Il traite d'"abruti" M. Powell, qu'il a nommé à sa tête durant son premier mandat, appelle les autres banquiers centraux à le renverser et fait régulièrement mine de vouloir l'éjecter.
Il s'est même fendu fin juillet d'une visite surprise du chantier de rénovation du siège de l'institution à Washington, qu'il juge trop coûteux. L'épisode a donné lieu à une scène largement diffusée dans les médias: Donald Trump et Jerome Powell côte à côte, avec des casques de chantier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
UE, Royaume-Uni et Suisse dénoncent une situation de famine à Gaza
L'Union européenne et 24 pays, dont la Suisse, ont dénoncé mardi une situation de "famine" à Gaza. Ils ont appelé à agir de manière "urgente" pour y mettre fin.
"La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux", écrivent l'UE et 24 pays dans un communiqué commun. Ces Etats exhortent Israël à "autoriser tous les convois d'aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d'intervenir".
Cette déclaration est signée par la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas et les ministres des Affaires étrangères des pays suivants: Australie, Belgique, Canada, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Islande, Irlande, Japon, Lituanie, Luxemburg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
On y trouve 17 Etats membres de l'UE, dont la France, mais pas l'Allemagne. Les Vingt-Sept se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.
Plusieurs pays, dont l'Allemagne, ont longtemps insisté sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un "génocide" à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Berlin a toutefois amorcé un changement de cap majeur vendredi, en annonçant suspendre les exportations d'armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.
Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza "ressemblait beaucoup" à un "génocide".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pétrole: l'Opep relève ses prévisions pour la demande en 2026
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et revu à la hausse celles de 2026, alors que l'incertitude liée aux droits de douane américains s'atténue.
L'organisation estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de baril par jour (mb/j) en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,5 mb/j, indique-t-elle mardi dans son rapport mensuel qui réévalue ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture.
"Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 restent inchangées à 1,3 mb/j en glissement annuel, soit le même niveau que l'évaluation du mois dernier", souligne l'Opep.
En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4 mb/j, soit une hausse de 0,1 mb/j par rapport à l'évaluation du mois dernier, "grâce à une activité économique soutenue", ajoute-t-elle.
Elle souligne que "les prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 sont légèrement revues à la hausse, à 3,0%, tandis que celles pour 2026 restent à un niveau robuste de 3,1%".
Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés.
En 2026, la hausse de la demande mondiale de pétrole devrait s'établir à 1,2 mb/j hors OCDE et environ 0,2 mb/j dans la zone OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Bayer acquiert un médicament américain contre le cancer
Bayer va renforcer sa division pharmaceutique, considérée comme l'espoir du groupe en crise. Le géant allemand actif dans la chimie va acquérir un médicament contre le cancer développé par une société américaine de biotechnologies, selon un communiqué publié mardi.
Le groupe d'agrochimie et de pharmacie va verser jusqu'à 1,3 milliards de dollars (1,05 milliard de francs) à l'entreprise Kumquat Biosciences dans le cadre d'un "accord de licence exclusive mondiale" pour ce nouveau médicament dit "inhibiteur". "Kumquat recevra jusqu'à 1,3 milliard de dollars, incluant des paiements initiaux, des étapes cliniques et commerciales, ainsi que des redevances supplémentaires sur les ventes nettes", précise le communiqué.
Bayer se chargera du développement et de la commercialisation de ce médicament, qui doit agir contre les mutations génétiques qui favorisent le développement des cancers. Cet "inhibiteur" doit traiter les cancers du pancréas, du côlon et du poumon, poursuit le communiqué.
Vers 11h30, l'investissement ne convainquait pas la Bourse de Francfort, le titre Bayer reculant de 0,33% dans un indice Dax perdant 0,17%.
Engagé dans une profonde restructuration, Bayer choisit de renforcer son portefeuille de médicaments, déjà porté par le succès du Nubeqa contre le cancer de la prostate et le Kerendia contre l'insuffisance rénale. Deuxième source de revenus du groupe de Leverkusen, la branche pharmaceutique concentre les espoirs, alors que les déboires de l'agrochimie ne cessent de plomber les résultats.
Fin juillet, Bayer a rehaussé les objectifs financiers de la division pharmacie pour 2025, tablant sur une croissance de ses ventes entre 0 et 3%, contre un recul de 1 à 4% précédemment. Mais la situation reste "très volatile", a indiqué le président du directoire Bill Anderson, notamment face aux menaces de Donald Trump d'imposer une surtaxe de 250% sur les médicaments.
Quant à l'activité d'agrochimie, elle souffre des procès exorbitants aux Etats-Unis liés à l'herbicide Monsanto à base de glyphosate, substance accusée d'être cancérigène.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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