International
COP27: ultimes négociations, l'UE présente son "offre finale"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/la-cop27-bute-toujours-sur-le-financement-par-les-pays-riches-des-degats-climatiques-deja-subis-par-les-pays-pauvres-1000x600.jpg&description=COP27: ultimes négociations, l'UE présente son "offre finale"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Des négociations serrées se poursuivaient tard vendredi à la COP27 en Egypte. On y joue les prolongations pour tenter de débloquer l'impasse autour du financement par les pays riches des dégâts climatiques déjà subis par les plus pauvres.
Ce dossier emblématique a cristallisé l'attention à la conférence sur le climat de Charm el-Cheikh, au sortir d'une année 2022 marquée par une recrudescence inédite des catastrophes climatiques, inondations, sécheresses ou méga-feux...
Mais les discussions achoppent aussi sur d'autres dossiers, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement ou le sort des énergies fossiles.
"Je suis toujours préoccupé par le nombre de questions non résolues", a lancé devant les délégués le président égyptien de la conférence, Sameh Choukri, annonçant que les travaux, prévus pour s'achever vendredi, se prolongeraient samedi.
Il a appelé les parties à "passer la vitesse supérieure" et à "travailler ensemble pour résoudre ces questions aussi rapidement que possible".
"Quelques changements"
La conduite des négociations par la présidence égyptienne est toutefois critiquée par de nombreux délégués, pour avoir tardé à présenter des projets de textes sur des points de blocage identifiés depuis longtemps.
Les pays en développement ont fait bloc pour demander la création d'un mécanisme financier dédié pour faire face aux "pertes et dommages".
Une proposition de résolution sur la question, publiée très tard jeudi, suggère trois options, dont une actant le principe de création d'un fonds, dont les mécanismes exacts de fonctionnement seront ensuite déterminés.
Option jugée vendredi acceptable "avec quelques changements" par la ministre pakistanaise du Changement climatique, Sherry Rehman, présidente en exercice du puissant groupe de négociations G77+Chine.
Les pays riches étaient depuis des années très réticents à un financement spécifique, craignant d'être confrontés à une responsabilité légale qui pourrait entraîner des dédommagements illimités.
Mais jeudi, l'Union européenne a fait une ouverture, acceptant le principe d'un "fonds de réponse aux pertes et dommages".
Accord assorti de conditions, notamment qu'il soit réservé aux "plus vulnérables" et ait une "base de contributeurs élargie". En d'autres termes des pays émergents disposant de moyens conséquents comme la Chine.
"L'heure de vérité"
Mais deux protagonistes importants, Etats-Unis et Chine, n'ont toujours pas fait connaître publiquement leur réaction.
Les Etats-Unis, première puissance économique et deuxième pollueur mondial, sont jusqu'à présent opposés à un fonds spécifique.
En pleine négociations finales, l'émissaire spécial américain pour le climat John Kerry a été testé positif au Covid, devant poursuivre par téléphone les discussions "pour garantir une issue positive à la COP27", a indiqué sa porte-parole.
Et la Chine, premier pollueur et deuxième puissance économique, qui ne veut pas être mise sur la sellette, reste publiquement très discrète.
Des discussions se poursuivent entre les deux pays, selon des sources à Charm el-Cheikh.
"C'est l'heure de vérité", estime Rachel Cleetus, économiste en chef de l'ONG américaine Union of Concerned Scientists. "La Chine et les Etats-Unis peuvent débloquer ce dossier dans les 24 dernières heures."
100 milliards de dollars: promesse jamais tenue
Toutes ces discussions se déroulent dans un contexte de grande méfiance, les pays riches n'ayant jamais tenu un engagement de 2009 de porter à 100 milliards de dollars par an les financements à destination des pays en développement pour l'adaptation au dérèglement climatique et la réduction des émissions.
La présidence égyptienne a publié vendredi matin un nouveau projet de texte final, dont une version amendée après les retours des délégations était toujours attendue tard dans la soirée.
Le document appelle notamment "à poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C", se référant clairement aux objectifs de l'accord de Paris, que certains craignaient de voir édulcorés.
Pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique, cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement de la planète "nettement en dessous de 2°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible à 1,5°C.
Mais les engagements actuels des différents pays sont loin de permettre de tenir cet objectif. Selon les analyses de l'ONU, ils permettent au mieux de limiter le réchauffement à 2,4°C d'ici à la fin du siècle.
Côté énergie, le texte réaffirme la nécessité de réduire l'utilisation du charbon sans systèmes de capture de CO2 et s'attaque aux subventions "inefficaces" aux énergies fossiles, sans mentionner une réduction de l'utilisation du pétrole ou du gaz, que réclamaient de nombreux pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma
Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.
"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.
"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.
Plus de 60 ans de carrière
A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.
Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).
Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: Harvard ne pourra plus accueillir des étudiants étrangers
L'administration Trump a annoncé jeudi qu'elle retirait le droit d'accueillir des étudiants étrangers à la prestigieuse université privée Harvard. Cette décision prive d'un moyen de rayonnement important l'institution.
D'après son site internet, l'université accueille cette année quelque 6700 "étudiants internationaux", soit 27% du total.
"La certification du programme SEVIS (Student and Exchange Visitor) de l'université Harvard est révoquée avec effet immédiat", a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem dans une lettre adressée à l'établissement.
Ce programme est le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis.
Selon la ministre, cette décision signifie qu'Harvard a l'interdiction de recevoir des étudiants titulaires de visas F ou J pour l'année scolaire 2025-2026, une immense perte potentielle pour Harvard.
Vaste offensive de Trump les unis privées
L'administration Trump a lancé depuis plusieurs mois une vaste offensive contre l'enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme et de n'avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d'Israël à Gaza.
Le camp républicain reproche plus généralement aux grandes universités américaines de promouvoir les idées de gauche jugées trop progressistes.
Les associations de défense des libertés individuelles y voient une offensive contre la liberté d'expression et une tentative de museler toute critique contre Israël.
Dans son courrier rendu public, la ministre reproche à Harvard son refus de transmettre des informations au gouvernement, "tout en perpétuant un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de 'diversité, d'équité et d'inclusion'".
Ces politiques de diversité sont justifiées par leurs défenseurs au contraire comme un moyen de corriger les inégalités historiques au sein de la société américaine.
Dans son bras de fer avec Harvard, le gouvernement américain avait déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions à l'université située près de Boston, dans le nord-est des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse
Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.
La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.
Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.
Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".
Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.
De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.
Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.
Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.
Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.
Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Etats-Unis: Kid Cudi évoque ses tensions avec P. Diddy
Le rappeur Kid Cudi a évoqué jeudi un épisode de vives tensions avec le magnat du hip-hop P. Diddy en raison de son idylle avec la chanteuse Cassie. La voiture de Kid Cudi avait été incendiée et une effraction à son domicile avait été constatée.
Le témoignage de Kid Cudi était grandement attendu au procès pour trafic sexuel de P. Diddy, après celui, la semaine dernière, de son ex-petite amie.
Dans un témoignage-choc, Cassie avait détaillé les "freak-offs" au centre des accusations, des marathons sexuels où elle devait livrer son corps, sous l'emprise de drogues, à d'autres hommes rémunérés, pour satisfaire les désirs du rappeur qui la filmait.
Elle avait aussi expliqué avoir eu une brève relation avec Kid Cudi, de son vrai nom Scott Mescudi, pendant qu'elle fréquentait P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs.
Pendant cet épisode, Cassie a appelé Kid Cudi pour lui dire que P. Diddy "a découvert ce qui se passe entre nous", a-t-il témoigné au tribunal fédéral de Manhattan, ajoutant que la chanteuse semblait alors "nerveuse" et "effrayée".
Kid Cudi a affirmé ne pas avoir su qu'elle était toujours en couple avec P. Diddy au début de leur romance, et qu'il l'avait poussée à se réfugier avec lui au Sunset Marquee, un hôtel de luxe de Los Angeles, afin de la protéger de P. Diddy.
"Je voulais simplement qu'elle soit dans un lieu où elle puisse passer sous le radar", a témoigné Kid Cudi, en précisant aux jurés qu'il savait alors qu'elle avait été victime de violences par P. Diddy.
Alors que Cassie et Kid Cudi cherchaient à se tapir dans l'ombre de cet hôtel de luxe, ce dernier a reçu un coup de fil de l'assistante de P. Diddy, Capricorn Clark, pour lui dire que le magnat du hip-hop était entré par effraction chez lui, a-t-il raconté aux jurés.
Voiture "en feu"
Selon sa version, Kid Cudi a alors appelé P. Diddy qui a lui a dit: "Je suis ici et je t'attends". A son retour chez lui, Kid Cudi n'a pas retrouvé sur place P. Diddy mais découvert son chien, normalement libre de mouvement dans la résidence, enfermé dans la salle de bain.
Plus tard, Kid Cudi a reçu un appel de la personne qui gardait son chien pour lui dire que sa voiture était "en feu", a-t-il ajouté, alors que les jurés ont pu scruter jeudi six photos de la voiture en ruine, les sièges carbonisés, et un cocktail Molotov trouvé à proximité.
Lorsque Kid Cudi a confronté P. Diddy sur le sort de sa Porsche, ce dernier a répondu: "Je ne sais pas de quoi tu parles", a-t-il déclaré, disant savoir que le magnat du hip-hop lui "mentait". Son témoignage corrobore celui de Cassie.
De son vrai nom Casandra Ventura, elle avait affirmé que P. Diddy était devenu fou de rage en découvrant qu'elle fréquentait en parallèle Kid Cudi et qu'il allait leur "faire du mal". Et d'ajouter: "Il a des armes. Je sais ce dont il est capable".
Figure incontournable du hip-hop, P. Diddy risque la prison à vie dans ce procès. La défense ne conteste pas qu'il ait été violent avec la chanteuse, mais essaie de dépeindre un couple où les tromperies et les jalousies étaient réciproques, et la sexualité totalement débridée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ClimatIl y a 2 jours
Blatten (VS): environ 2 mios de mètres cubes de roches décrochés
-
VaudIl y a 2 jours
Les députés vaudois veulent être mieux informés
-
VaudIl y a 2 jours
Huit nouveaux trains à crémaillère pour les Rochers-de-Naye
-
ClimatIl y a 18 heures
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
-
LausanneIl y a 1 jour
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
-
ÉconomieIl y a 3 jours
La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clé
-
CultureIl y a 3 jours
Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de "gagner du temps"