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Économie

Les dirigeants de la BCE divisés sur la prochaine hausse des taux

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Une nouvelle hausse de 75 points de base, soutenue par "une très large majorité" des dirigeants de la BCE, a été jugée imprudente par certains, qui ont exprimé "leur préférence pour une augmentation (...) de 50 points de base". (archives) (© KEYSTONE/APA/Deutsche Presse-Agentur GmbH/ARNE DEDERT)

Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas été unanime en octobre sur l'ampleur de la hausse des taux à décider pour faire baisser l'inflation, selon le compte-rendu de sa dernière réunion, publié jeudi.

Lors de cette réunion, le 27 octobre, l'institut monétaire a décidé un nouveau tour de vis afin de lutter contre l'inflation galopante dans la zone euro, en relevant de 0,75% ses taux, comme en septembre et malgré le risque d'alimenter la récession qui menace.

Cette décision, soutenue par "une très large majorité des membres", a cependant été jugée imprudente par certains autour de la table, qui ont exprimé "leur préférence pour une augmentation (...) de 50 points de base", d'après le compte-rendu.

Le motif: "un rythme de resserrement trop agressif pourrait avoir des répercussions sur la stabilité financière, l'activité économique et, en fin de compte, l'inflation", selon le document.

L'institution de Francfort est sous pression pour contenir une inflation record, alimentée par la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, dans le sillage de l'invasion russe de l'Ukraine.

L'inflation dans la zone euro a dépassé 10% en octobre, soit près de cinq fois l'objectif de 2% de la BCE, qui riposte par des mesures visant à freiner la demande, en rendant le crédit plus coûteux.

Ces mesures vont se poursuivre, notamment les hausses de taux, alors qu'une "récession technique", soit un recul de l'activité pendant deux trimestres d'affilée, se profile comme le "scénario de référence" en zone euro, selon le document.

Cette récession, attendue "peu profonde", serait toutefois "peu susceptible de contenir l'inflation" du moment, qui montre des signes inquiétants d'enracinement, ont jugé les membres du Conseil de la BCE.

Le compte-rendu de la réunion d'octobre montre "quelques signes timides indiquant que les craintes d'une récession plus grave se multiplient, du moins chez certains membres de la BCE", note Carsten Brzeski, économiste chez ING.

"Cette note de prudence combinée à des anticipations d'inflation à long terme toujours proches de 2% pourrait permettre à la BCE d'avancer au moins vers une pause dans son cycle de hausse des taux prochainement", ajoute-il.

Aux Etats-Unis, plus avancés dans le cycle de resserrement monétaire, une majorité des membres du Comité monétaire de la Réserve fédérale ont estimé, lors d'une réunion début novembre, qu'un ralentissement des hausses de taux sera "bientôt opportun", selon le compte-rendu de cette réunion publié mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Helvetia: feu vert à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires de l'assureur Helvetia, réunis vendredi en assemblée générale extraordinaire, ont approuvé la fusion avec leur homologue Baloise, créant le numéro deux du secteur en Suisse. Les détenteurs de parts de Baloise doivent encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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