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Économie

Biden et Macron affichent une entente parfaite

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Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été reçus en grande pompe à la Maison Blanche par le président américain avec tout l'apparat associé à une visite d'Etat. (© KEYSTONE/EPA/CHRIS KLEPONIS / POOL)

Joe Biden et Emmanuel Macron ont affiché jeudi avec force leur bonne entente, s'engageant d'une même voix à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra" et à "coordonner" leur réponse vis-à-vis de la Chine, ainsi qu'à gérer leurs différends.

"Nous resterons unis pour s'opposer à la brutalité" de la Russie en Ukraine, a affirmé le président américain lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, qui a lancé: "On veut réussir ensemble, pas l'un contre l'autre".

Les deux présidents se sont notamment engagés à fournir à l'Ukraine "une aide politique, sécuritaire, humanitaire et économique aussi longtemps qu'il le faudra", y compris en renforçant la défense anti-aérienne de ce pays, selon un communiqué conjoint publié à l'issue d'une rencontre de plus d'une heure dans le Bureau ovale à la Maison Blanche.

"Coordonnés" sur la Chine

Sur la Chine, ils se sont engagés à "coordonner" la réponse de leurs pays aux "défis posés" par le géant asiatique, notamment en matière de droits humains et à travailler "avec la Chine sur des sujets mondiaux d'importance, comme le changement climatique".

Les deux dirigeants ont aussi exprimé leur désir de "renforcer le partenariat entre les Etats-Unis et l'Union européenne sur l'énergie propre et le climat" et se sont engagés à travailler pour "synchroniser" leurs approches en matière d'industrie verte, après des frictions autour des subventions accordées par les Etats-Unis aux produits "Made in USA". M. Macron a dénoncé des mesures "super agressives" pour les entreprises européennes.

Alliance solide

Les deux hommes avaient auparavant réaffirmé la solidité de l'alliance entre les Etats-Unis et la France. "Les Etats-Unis ne pourraient pas demander de meilleur partenaire avec qui travailler que la France", a affirmé le dirigeant américain depuis les jardins de la Maison Blanche.

"Notre destin commun est de répondre ensemble" aux défis du monde, lui a répondu le président français. "Nos deux nations sont soeurs dans leur combat pour la liberté", a-t-il assuré, appelant à ce que la France et les Etats-Unis redeviennent "frères d'armes".

Mauvais début

L'octogénaire démocrate se fait fort, après les convulsions de la présidence de Donald Trump, de resserrer les liens avec les partenaires traditionnels des Etats-Unis, dont leur "plus vieil allié", la formule consacrée à Washington pour désigner la France.

Cela n'avait pourtant pas très bien commencé avec son homologue français. En septembre 2021, les Etats-Unis avaient annoncé une spectaculaire nouvelle alliance militaire avec le Royaume-Uni et l'Australie, soufflant à la France un énorme contrat de sous-marins.

Joe Biden, sans revenir sur le fond de la décision, avait reconnu une "maladresse". Il a depuis tout fait pour apaiser Emmanuel Macron, un processus qui, selon les analystes, culmine dans cet accueil solennel à Washington.

Programme d'investissements

Depuis un autre sujet de dissension est apparu: voulant redynamiser son industrie et rassurer une classe moyenne ébranlée par la mondialisation, tout en tenant tête à Pékin, le président démocrate a en particulier fait voter un gigantesque programme d'investissements, le "Inflation Reduction Act" qui inquiète les Européens.

Mais jeudi, il a assuré que les créations d'emplois ne se fassent pas aux dépens de l'Europe. "Vous allez peut-être régler votre problème mais vous allez aggraver le mien", a dit Emmanuel Macron à des parlementaires américains, en insistant sur la nécessité pour la France aussi de soutenir la classe moyenne et l'emploi.

Ces choix "vont fragmenter l'Occident", a-t-il ensuite martelé devant la communauté française. Ils "ne peuvent fonctionner que s'il y a une coordination entre nous, si on se décide ensemble, si on se resynchronise".

Emmanuel Macron devait encore se rendre jeudi au département d'Etat pour un déjeuner en présence la vice-présidente Kamala Harris avant de participer au dîner de gala dans la soirée à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note

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Moody's a relevé vendredi la note de l'Italie, de stable à positive. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.

Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".

L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".

Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.

L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.

Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).

Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".

C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.

Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.

Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.

Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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