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La subvention au Béjart Ballet Lausanne maintenue telle quelle

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La subvention au Béjart Ballet Lausanne reste inchangée, a décidé mardi soir le Conseil communal de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La subvention au Béjart Ballet Lausanne (BBL) reste intouchée. Le Conseil communal de Lausanne a accepté de remettre au budget 2023 les 200'000 francs qu'un amendement PLR voulait retrancher en raison de la fermeture de l'école Rudra-Béjart depuis l'été 2021.

Dans un premier temps, la commission des finances avait accepté l'amendement de la PLR Mathilde Maillard, estimant que la part de la subvention correspondant à l’école Rudra-Béjart, à savoir environ 200'000 francs, devait être déduite de la subvention tant que l’école demeurait fermée. Mardi soir, cette proposition a fait l'objet d'un contre-amendement des socialistes et des Verts.

La gauche a demandé de remettre cette somme au budget, a expliqué Mathile Maillard à Keystone-ATS. Le Conseil communal a accepté ce contre-amendement.

Un retournement de situation qui s'explique par le fait que la Fondation du BBL a annoncé lundi que l'école allait renaître de ces cendres, notamment pour s'inscrire en faux contre des affirmations médiatiques. "Depuis quelques mois, le Conseil de Fondation et la direction générale du BBL travaillent d’arrache-pied à sa réouverture", souligne-t-elle dans un communiqué.

Gestion par la direction du BBL

"Même s’il est encore trop tôt pour dévoiler les contours détaillés du projet, la nouvelle institution sera gérée par la direction actuelle du BBL, ce qui permettra d’économiser les frais engagés par le passé pour la direction de l’école. Une recherche de fonds publics et privés sera activée exclusivement pour son fonctionnement. La nouvelle école sera alors presque entièrement auto-financée", affirme la Fondation.

Et de préciser qu'actuellement, l'entier de la subvention est utilisé pour les activités courantes du BBL. Le Conseil de Fondation n’a jamais envisagé une fermeture définitive de l'école, dans le respect de la volonté de Maurice Béjart et de Gil Roman de former de jeunes danseurs afin qu'ils puissent aussi, le cas échéant, rejoindre la compagnie en tant que professionnels, relève encore le communiqué.

Enquête et audits

Pour mémoire, l'école Rudra-Béjart a fermé en juin 2021 suite à une enquête qui a révélé de graves manquements de la part de la direction. Le directeur et la régisseuse ont été licenciés. Dans la foulée, un audit global a été réalisé sur l'ensemble du BBL et sa gouvernance revue.

Créée en 1992 par Maurice Béjart, l'école atelier Rudra-Béjart Lausanne accueillait dans la capitale vaudoise des élèves d'une trentaine de nationalités différentes. Ils suivaient un enseignement spécialisé gratuit sur deux ans. L'effectif était d'une quarantaine d'élèves.

Le Béjart Ballet Lausanne et la Ville de Lausanne avaient renouvelé en septembre 2020 la convention qui les lie pour trois ans. La subvention se monte à près de 5,3 millions par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"The Deal": quand la diplomatie devient un thriller

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Les deux premiers épisodes de "The Deal", la série du cinéaste lausannois Jean-Stéphane Bron sur le nucléaire iranien, sont projetés lundi soir sur la Piazza Grande à Locarno. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Avec "The Deal", projeté sur la Piazza Grande du Festival de Locarno, le réalisateur lausannois Jean-Stéphane Bron signe une série sur les négociations autour du nucléaire entre les USA et l'Iran vers 2015. Un projet né d'un goût marqué pour les coulisses du pouvoir.

C'est un pari ambitieux que Jean-Stéphane Bron a relevé: reconstituer, dans une série de fiction, les discussions ultra-sensibles autour du programme nucléaire iranien. "J'ai toujours été fasciné par les coulisses", a-t-il confié à Keystone-ATS quelques jours avant le début du Festival de Locarno. "Ce qui se passe hors-champ dit souvent bien plus que les conférences de presse."

Une négociation en huis clos

L'idée de "The Deal" a germé dès les négociations menées en Suisse romande et qui ont abouti à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015. Le réalisateur se demande comment un compromis de cette ampleur se construit-il, loin des caméras? "Je me souviens de ces images de journalistes assis dans les couloirs des hôtels, attendant qu'on leur dise quelque chose... J'ai eu envie de raconter ce qui se joue de l'autre côté des portes closes."

La série, coproduite par la RTS et Arte, concentre sur dix jours l'essentiel de ces négociations marathons dans un hôtel genevois, créé avec des images tournées dans cinq hôtels différents. "En réalité, les rounds se sont étalés sur deux ans. On a condensé le tout dans une dramaturgie resserrée," explique Jean-Stéphane Bron. Le résultat: une plongée en apnée dans un huis clos tendu, où chaque geste et chaque silence comptent.

Pour bâtir son scénario, le cinéaste a croisé les récits disponibles dans la presse internationale, les mémoires de diplomates comme celles de Wendy Sherman ("Not for the faint of heart"/"A déconseiller aux âmes sensibles") et les analyses d'experts. "Pas d'accès aux sources internes, mais un tissu assez dense de témoignages indirects, de chercheurs notamment, qui nous a permis de recréer des situations crédibles", a-t-il dit.

Ni bons ni méchants

L'un des défis majeurs était d'éviter une lecture manichéenne du conflit. "L'Iran est souvent caricaturé dans les fictions occidentales, regrette le cinéaste romand. Nous avons voulu donner à voir une complexité réelle, humaine, dans chaque camp."

Le point d'ancrage: un personnage de diplomate suisse, observateur neutre et pivot du récit. "On est vraiment dans une tentative de compréhension de l'autre," insiste-t-il. "C'est aussi ça, la diplomatie: se mettre dans les chaussures de l'adversaire pour entrevoir un compromis."

Un tournage discret

Si la série s'autorise une réinvention narrative, notamment avec une histoire d'amour imaginaire, elle a été tournée dans une grande discrétion. "Pas pour cacher quoi que ce soit," précise Jean-Stéphane Bron, "mais afin d'éviter toute pression politique ou diplomatique, notamment pour les acteurs iraniens."

Tous les comédiens incarnant des membres de la délégation iranienne vivent en exil. "C'était un choix pragmatique. Il aurait été trop délicat de faire jouer des rôles aussi sensibles à des acteurs vivant encore en Iran", estime le réalisateur.

Le mot "deal", entre deux mondes

Le titre de la série, "The Deal", semble résonner avec la rhétorique commerciale du président américain Donald Trump. Jean-Stéphane Bron s'en amuse: "Pour Trump, un deal, c'est imposer par la force. Nous, on raconte un deal fondé sur l'écoute, la diplomatie, la subtilité."

La série devient ainsi un témoignage d'une époque révolue. "Entre 2013 et 2015, on est juste avant le basculement," observe le réalisateur. "Avant le Brexit, avant Trump, avant le retour de la loi du plus fort."

Un regard de documentariste

Jean-Stéphane Bron n'en est pas à sa première incursion dans les coulisses du pouvoir. Du "Génie helvétique" (2003) à "L'expérience Blocher", il filme avec patience la parole politique. "J'ai passé des milliers d'heures dans des salles de négociation, à observer les corps en action, les échanges tendus, les silences."

Cette expérience nourrit sa mise en scène: "Je savais comment les corps bougent, comment la parole s'incarne dans l'espace. Faire venir une voiture officielle dans une fiction, c'était presque naturel pour moi, parce que je l'avais déjà vue arriver mille fois dans la réalité."

Les deux premiers épisodes seront diffusés sur la Piazza Grande le lundi 11 août. Les quatre épisodes suivants, d'une durée de 46 minutes chacun, seront à découvrir le lendemain à La Sala, dans la section "Fuori concorso" en première mondiale. "The Deal" sera disponible dès le 13 août sur Play RTS, puis diffusée chaque jeudi soir dès le 28 août sur RTS 1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Chaux-de-Fonds: fréquentation stable pour la Plage des Six-Pompes

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Le public a répondu présent pour l'édition 2025 de la Plage des Six-Pompes (archives). (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)

L'édition 2025 de la Plage des Six Pompes a attiré en moyenne 10'000 à 12'000 spectateurs par jour à La Chaux-de-Fonds (NE), se félicitent dimanche les organisateurs. Elle a accueilli cinquante compagnies suisses et internationales pour près de 140 représentations.

La fréquentation est similaire à celle de l'année dernière. Sous le soleil, la plupart des spectacles ont séduit un public nombreux "et souvent passionné", écrivent les organisateurs dans un communiqué publié dimanche, à la clôture de la manifestation de six jours.

Pour les organisateurs, l'édition de cette année "est une édition qui fait du bien ! Des spectacles engagés, des sujets sensibles, mais souvent aussi empreints d’une bonne dose d’énergie positive", écrivent-ils.

Dans leur communiqué, les organisateurs citent plusiers coups de coeur: le spectacle de cirque "Inertie", de Underclouds Cie (F), "Tant bien que mal", de la Cie Mmm (F), "spectacle délicat et poignant" sur la thématique du suicide, ou encore "Le Pédé", du Collectif Jeanine Machine (F), qui "a su captiver son public (...) de manière intelligente et émouvante, tout en développant des thématiques sociétales, dans une liberté complète".

Les artistes sont payés selon le système du chapeau. Les spectateurs restent très attachés à la tradition du chapeau physique, même si la version électronique, mise en place l'année passée, a augmenté et représente désormais 10% du revenu global des chapeaux, précisent les organisateurs.

La prochaine édition aura lieu du 3 au 8 août 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma romand: un accord contre les atteintes à la personnalité

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L'accord entend garantir un environnement de travail sûr et respectueux dans les productions du cinéma et de la télévision soutenues en Suisse romande (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NARONG SANGNAK)

Six organisations du secteur audiovisuel suisse romand ont signé dimanche à Locarno un accord pionnier pour prévenir les atteintes à la personnalité dans le cadre professionnel. Ce document entrera en vigueur début 2026.

"Cet accord représente bien plus qu'un acte symbolique", a déclaré la conseillère aux Etats Isabelle Chassot (Le Centre/FR), présidente de Cinéforom, dimanche devant la presse. L'objectif est clair: garantir un environnement de travail sûr et respectueux dans les productions du cinéma et de la télévision soutenues en Suisse romande.

Conclu sous l'égide de Cinéforom, la fondation romande pour le cinéma, cet accord réunit six partenaires: deux organisations d'employeurs (Aropa, FTB-Asitis), deux syndicats ou associations de professionnels (ARF-FDS, SSFV), et Fonction: Cinéma. Ensemble.

Pour les syndicats, l'accord représente une avancée majeure. "Il rend visibles des problématiques parfois tues et offre des recours clairs", a souligné le Schweizer Syndikat Film und Video (SSFV).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Venoge Festival fête ses 30 ans et ouvre ses portes mercredi

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En tout, plus de 40 artistes sont attendus sur les trois scènes du festival du Gros-de-Vaud (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Venoge Festival débute mercredi à Penthaz (VD). Pour son 30e anniversaire, du 13 au 16 août, la manifestation fait notamment monter sur scène Mika, Sean Paul, Bigflo & Oli, Gazo, IAM, UB40, Eddy de Pretto ou encore Sheila. Pour l'instant, seule la soirée de samedi est complète.

C'est toutefois le nom de Jason Derulo qui trône en haut de l'affiche de cette édition 2025. Et pour cause, l'Américain se produira pour la première fois en Suisse romande. Qualifié de "véritable hitmaker" par les organisateurs, la star du RnB cumule plus de 250 millions de singles vendus avec des titres comme "Whatcha Say", "Talk Dirty" ou "Want to Want Me".

Jason Derulo proposera vendredi soir une soirée "à l'esprit pop, électro, festif et grand public", promettent les organisateurs. Les rappeurs toulousains Bigflo & Oli seront aussi en vedette durant la même soirée. Tout comme les pionniers du hip-hop suisse, Sens Unik, qui ont annoncé leur retour sur scène après quinze ans d'absence.

Soirée "revival"

Samedi soir, la pop de Mika résonnera à Penthaz. Les vétérans d'IAM seront aussi de la partie, tout comme Eddy de Pretto. Plusieurs artistes suisses défileront également, à l'image de Nuit Incolore, Flèche Love ou Mosimann. Cette soirée est "sold out".

Comme chaque année, le Venoge Festival aura droit à sa soirée "revival" le jeudi. Au menu: le roi du dancehall Sean Paul, UB40 et l'icône française des années yéyé Sheila. Sans oublier aussi le vétéran planant Plastic Bertrand.

Quant à la soirée inaugurale du mercredi, elle se veut "100% Urban" avec les rappeurs Gazo, SCH, Franglish ou encore Jok'Air. La Valaisanne KT Gorique montera aussi sur scène.

En tout, plus de 40 artistes sont attendus sur les trois scènes du festival du Gros-de-Vaud, dont le budget atteint 5,5 millions de francs. La manifestation avait attiré 42'000 spectateurs en 2024. L'année record remonte à 2022 avec 43'000 visiteurs, mais le festival s'étalait alors sur cinq soirs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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