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Climat

Dernier épisode de pluies attendu dans une Californie déjà trempée

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Le ruisseau San Lorenzo a débordé de ses berges à Felton, en Californie le 14 janvier. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom a proclamé l'état d'urgence. De nombreux comtés californiens sont sous le coup d'une alerte aux inondations. (© KEYSTONE/EPA/PETER DASILVA)

La Californie, déjà détrempée après une série de tempêtes qui ont fait au moins 19 morts, doit subir dimanche soir et lundi un nouvel épisode intense de précipitations. Un temps plus sec doit ensuite s'installer.

L'Etat de l'Ouest, le plus peuplé des Etats-Unis, s'apprête à voir déferler son neuvième épisode de pluies soutenues en près de trois semaines. Samedi, des trombes d'eau s'étaient déjà abattues sur sa côte pacifique, provoquant le débordement de nombreux cours d'eau et inondant zones urbaines, habitations et terres agricoles asséchées par une sécheresse interminable.

La journée de dimanche doit apporter une accalmie, avant qu'une nouvelle "rivière atmosphérique" - phénomène météorologique qui apporte par le ciel d'immenses quantité d'eau des tropiques - ne se déverse, ont prévenu les autorités. "Ce n'est que la huitième rivière atmosphérique sur les neuf que nous anticipons", avait averti samedi le gouverneur démocrate Gavin Newsom. "Ce n'est pas fini."

Les nouvelles chutes de pluie attendues "pourraient, en certains endroits, provoquer des inondations" car les sols, gorgés d'eau, saturent, notait dimanche matin le Service météorologique américain (NWS).

Partie de beach-volley malgré tout

Dans le comté de Santa Cruz (sud de San Francisco), où plusieurs zones demeuraient sous le coup d'alertes aux inondations, la plage de la ville était encore envahie dimanche par les troncs d'arbres et les déchets charriés par la rivière San Lorenzo ces deux dernières semaines. Mais le ciel gris et les averses matinales n'ont pas empêché Evan Short et trois amis de se faire une partie de beach-volley au milieu des débris.

"J'ai vu une petite accalmie météo et j'ai convaincu d'autres amis désespérés de nous joindre", explique à l'AFP cet analyste en données de 29 ans, qui a bien du mal à passer entre les gouttes ces derniers jours. "La semaine prochaine, il devrait y avoir quelques jours sans pluie, enfin, donc ça va être bien."

La succession de ces tempêtes depuis la fin décembre pourrait en effet bientôt toucher à sa fin. Le NWS prévoit en effet pour la fin de semaine "une période de météo plus sèche sur la Californie et le sud-ouest des Etats-Unis".

La Californie aura alors peut-être, enfin, le temps de déparer les dégâts, de rétablir l'électricité - quelque 20'000 foyers en étaient encore privés dimanche matin - et de tirer les leçons de ces intempéries "inédites à l'échelle de nos vies" selon les mots du gouverneur.

Défi de retenir l'eau

A San Francisco, les quelque trois derniers mois ont été les plus pluvieux depuis l'hiver 1972-73. En même temps, la Californie, dont l'agriculture nourrit l'Amérique du Nord, fait face à une sécheresse de long terme inédite.

Les pluies diluviennes de ces dernières semaines n'inverseront pourtant pas la tendance. Elles "ne suffiront pas à remplir à nouveau le lac Mead", prévient par exemple le NWS à propos de ce gigantesque réservoir sur le fleuve Colorado qui abreuve la Californie et dont le niveau baisse inexorablement depuis des années.

Mais les infrastructures de contrôle et de rétention de l'eau - digues, lacs artificiels, lits de rivière contraints - "ont été pensées il y a 40, 50 ans" pour "un monde qui n'existe plus", a estimé samedi M. Newsom. En bloquant le ruissellement de l'eau, ces aménagements limitent le rechargement vital des nappes phréatiques, expliquent des spécialistes.

Le démocrate, l'un des plus engagés aux Etats-Unis sur le changement climatique, entend s'attaquer à ces questions, à mesure "que les chaleurs deviennent bien plus chaudes, le sec plus sec et (...) et l'humidité plus humide". Le réchauffement de la planète augmente selon les scientifiques la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Australie: 50'000 personnes bloquées par des inondations

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Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. En photo, des maisons inondées à Port Macquarie. (© KEYSTONE/AAP/LINDSAY MOLLER)

Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l'est de l'Australie ont fait trois morts et piégé près de 50'000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.

La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.

A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d'une année en l'espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.

"Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n'avons pas vus depuis 1920", a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud.

Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d'une vaste mission de recherche et de sauvetage.

La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s'est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l'AFP.

"Les averses sont torrentielles et chaque fois qu'il pleut, on se demande ce qui va se passer", a-t-elle confié.

Mme Ring a indiqué que plus de 20'000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d'entre elles n'avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.

"Il s'agit d'une inondation comme nous n'en avons pas connu depuis longtemps", a-t-elle souligné.

Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50'000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d'où l'eau s'écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.

Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l'intérieur des terres.

Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.

Changement climatique

Quelque 2500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d'hélicoptères et des "centaines" de drones de recherche.

"Nous ne sommes pas encore sortis du pire", a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d'urgence à la chaîne nationale ABC.

"Je pense qu'il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier", a noté la ministre. "En Australie, nous ne sommes pas à l'abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment".

Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une "preuve irréfutable" de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.

"Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d'inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n'est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles", a déclaré le chercheur de l'Université nationale australienne.

Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l'agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l'espace de trois jours.

Mais les conditions devraient commencer à s'améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.

De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.

La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.

Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.

Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)

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Le glacier du Birch dans le Lötschental, chargé d'éboulis, est une source d'inquiétude (photo d'archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.

De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.

Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.

Des mois avant une stabilisation

Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.

La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.

Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Rhône 3: Berne libère 306 millions pour des mesures de protection

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Berne libère 306 millions de francs pour avancer la 3e correction du Rhône. Des mesures de protection contre les crues sont prévues dans le Chablais et à l'embouchure du Rhône (archives). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

La Confédération va libérer 306 millions de francs pour la 3e correction du Rhône. Ce crédit contribue à financer des mesures prioritaires de protection contre les crues dans le Chablais et à l'embouchure du Rhône, annonce mercredi le Conseil fédéral.

Différents travaux sont prévus dans le Chablais entre Bex et Massongex ainsi qu'entre Yvorne et Vouvry. Le Rhône sera élargi sur 15 km. De nouvelles digues de protection seront construites et certaines rives et digues seront renforcées.

L'objectif est de protéger la plaine du Rhône contre les inondations. Les dégâts potentiels d'une crue dans cette région du Chablais sont estimés à 2 milliards de francs, écrit le Conseil fédéral dans un communiqué. Selon la planification actuelle, les coûts de ces mesures prioritaires devraient s'élever à 549 millions de francs.

Les premières mesures dans le Chablais et à l’embouchure du Rhône devraient encore être approuvées cette année par les cantons du Valais et de Vaud. Les travaux sont prévus pour durer jusqu'en 2048.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Blatten (VS): environ 2 mios de mètres cubes de roches décrochés

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Le haut de l'arête du Petit Nesthorn menace toujours de s'effondrer sur le glacier de Birch, un scénario qui inquiète à Blatten (VS). (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Les experts se sont montrés mercredi prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten (VS). Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 mios de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer.

L'évaluation de la situation est difficile en raison du brouillard et des nuages sur le massif montagneux, a indiqué devant la presse l'ingénieur Alban Brigger du service des dangers naturels. Mais selon lui, un tiers de la masse instable est déjà descendu. "Le reste près de l'arête du Petit Nesthorn descendra bientôt".

"Dès qu'elle sera en bas, le plus dur sera fait pour la plus grande partie du village. La question sera alors de savoir comment se dérouleront les coulées. Mais cela ne durera pas des mois", a-t-il répondu à un journaliste.

Un scénario menaçant

Actuellement, les experts ont deux sujets de préoccupation. D'une part, les grandes masses rocheuses instables qui se trouvent en haut, près de l'arête, estimées à un million de mètres cubes et d'autre part, la glace qui se détache sur le front du glacier en contrebas.

"Le matériau continue de pousser contre le front du glacier", a expliqué Alban Brigger. "Ce mouvement s'est accéléré aujourd'hui par rapport à hier, passant d'un demi-mètre mardi à un mètre aujourd'hui", a-t-il poursuivi. Le scénario d'un gros éboulement de roches sur le glacier entraînant des masses de glace nous préoccupe".

La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, a précisé Alban Brigger à l'agence Keystone-ATS. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants, selon lui.

Une semaine où tout est allé très vite

La situation géologique sur le Petit Nesthorn, au-dessus du glacier de Birch, dans le Lötschental, s'est dégradée depuis le 14-15 mai, lorsqu'une une lave torrentielle s'est arrêtée à environ 500 mètres en amont de la rivière Lonza, en dehors du village.

Après une évacuation partielle samedi, 300 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Le président de la commune Matthias Bellwald a rappelé que "tout est allé très vite". Il a remercié la population de la vallée et au-delà pour la solidarité exprimée.

"Maintenant que tout le monde est en sécurité, nous travaillons à créer des conditions optimales pour le retour", a-t-il dit au début du point de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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