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Culture

Fin de la semaine parisienne: la nudité s'installe

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Un mannequin porte une création dans le cadre de la collection Mugler Haute Couture printemps-été 2023 présentée à Paris, (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Dos décolleté, découpes sur les hanches, robes évoquant les déshabillés: la tendance de l'ultrasexy et du corps dénudé s'installe dans la haute couture.

Jeudi, au dernier jour de la semaine parisienne de la haute couture, Fendi a présenté une collection toute en lumière et transparence avec de nombreuses robes conçues autour de la lingerie.

"C'est le monde intérieur qui sort à l'extérieur - à la fois au sens figuré et au sens propre et des sous-vêtements deviennent tenues de soirée", a déclaré le Britannique Kim Jones, directeur artistique des collections couture de la maison romaine dans les notes du défilé.

Devant les chanteuses Courtney Love et Rita Ora, au premier rang portant des total looks presque identiques bleus avec des bottes compensées, ont défilé des mannequins en robes fluides, gris clair ou couleur chair avec des escarpins à talon bijou.

Les manches ailées sont détachables et la lingerie est conçue comme partie intégrante de la robe, souvent dans le même tissu intensément brodé.

La créatrice espagnole Juana Martin a elle aussi misé sur le glamour et la nudité pour sa deuxième collection présentée à Paris dans le cadre de la semaine de la haute couture.

Une petite robe noire ou mini-ensemble blanc transparent avec des manches volumineuses en formes d'éventail, sa marque de fabrique, sont portés avec des sandales argentées au talon aiguille.

"Envie de se montrer"

Le denim "tie and dye" est la matière star de cette collection allégée par des découpes et ouvertures: ici, un body avec des jambes nues se porte avec un chapeau andalou.

Là, une robe longue aux épaules volantées est fendue jusqu'à la taille. Les découpes sur les hanches des jupes et pantalons féminisent les silhouettes faites dans cette matière brute.

Le jean représente "l'introduction de la haute couture que les gens peuvent porter", a expliqué Juana Martín.

"Il y a beaucoup de nudité dans le vêtement. C'est toujours par vagues, on sort d'une pandémie, les gens ont envie de sortir, de se montrer, de se célébrer ensemble. Cela va avec", a déclaré à l'AFP Christian Louboutin qui a conçu des chaussures à semelles rouges pour le défilé de Juana Martin. "Il fallait que des souliers aient des petites lignes, juste de la brillance".

Le voile, pour couvrir et découvrir

Pour le couturier français Julien Fournié, il s'agit de "se réapproprier le corps meurtri par le Covid".

Sa collection inspirée des années 30 est fluide et légère et les silhouettes sont pensées pour être portées sans soutien-gorge si ce n'est pas un maillot de bain brodé qui est en soi une tenue de soirée.

"L'idée, c'est de porter cela avec beaucoup de liberté et beaucoup de... nudité", explique-t-il à l'AFP.

Alexis Mabille a dessiné de longues robes rouge et verte avec d'immenses découpes sur les côtés, tandis que quelque bandes de tissus drapaient à peine la poitrine d'une robe rose de soirée de Haider Ackermann pour Jean-Paul Gaultier.

La couturière marocaine Sara Chraïbi, qui a débuté jeudi à Paris, a défendu "la liberté de parure et de mouvement".

Sa collection architecturale et opulente jouait sur les longueurs allégées par les décolletés et les franges. Un soutien-gorge brodé est porté comme un haut d'un tailleur pantalon avec une cape-voile.

"Il y avait un certain look évoquant des voiles et pour moi c'était important. J'ai voulu avoir deux points de vue: un point de vue sur la liberté de se couvrir ou de se découvrir", a-t-elle déclaré à l'AFP, en coulisses du défilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran

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Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.

La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.

Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.

Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.

L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).

La justice et la vengeance

Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".

Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.

Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.

"Historique et très actuel"

Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.

Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.

"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.

L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".

Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale

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La nouvelle exposition de la Médiathèque Valais est à découvrir à Martigny, dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026. (© Sedrik Nemeth/DR)

La Médiathèque Valais - Martigny présente une nouvelle exposition intitulée "Domestiques photogéniques." Dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026, elle mettra en exergue les liens entre les humains et certains animaux.

Cette exposition se veut un hommage aux animaux et aux êtres humains qui ont cheminé côte à côte durant plus de 5000 ans, grâce aux savoirs élaborés et développés, notamment au Proche-Orient et Moyen-Orient. Cette mise en perspective intègre l’archéozoologie et les récentes découvertes liées à la génétique.

La Médiathèque Valais - Martigny "donne la parole" aux animaux concernés, via ses collections audiovisuelles. Elle compose ainsi un album photographique de l’agriculture et de la vie quotidienne dans les Alpes.

Du XXe siècle à la préhistoire

L’exposition valorise plus de 600 images d’archives et autant de témoignages d’une économie agro-pastorale de subsistance aujourd’hui disparue. En parallèle, elle évoque les tâches d’une économie invisible – l’économie domestique humaine – du Valais d'autrefois,

A Martigny, cette notion de domestication animale est traitée par une sorte de grand écart historico-archéologique. En effet, les images qui ont été choisies datent majoritairement de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tandis que la discipline archéozoologique nous rappelle ce que signifie domestiquer, à l’origine du monde. On passe ainsi d’un album photographique collectif relativement récent à la préhistoire..

Dans sa démarche, la Médiathèque Valais-Martigny a voulu faire découvrir des animaux, pour la plupart présents dès les débuts de la vie agricole et pastorale en Valais. Le phénomène documente ainsi les prémisses de l’élevage, très riches dans la vallée du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire

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Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz estime que la politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.

L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).

Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".

Cofinancement d'institutions phares

Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.

Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.

Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.

La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 30 ans après, le buste de la tombe de Jim Morrison retrouvé

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La sculpture du chanteur des Doors avait été dérobée il y a 37 ans (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le buste de Jim Morrison, volé en 1988 au cimetière parisien du Père-Lachaise, a été retrouvé par hasard. C'est ce qu'a annoncé la police sur ses réseaux sociaux.

L'imposante sculpture du chanteur des Doors, réalisée par l'artiste croate Mladen Mikulin, avait été dérobée il y a 37 ans dans le cimetière parisien.

Ce buste, installé pour les dix ans de la mort de Jim Morrison, a été retrouvé par la brigade financière et anticorruption de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de la radio RTL.

Selon la radio, il a été découvert de manière fortuite au cours d'une perquisition diligentée dans une affaire d'escroquerie par le parquet de Paris.

Le rocker américain, chanteur mythique des Doors, est décédé à Paris en juillet 1971. Selon la version officielle, Jim Morrison est mort dans sa baignoire à 27 ans, d'un arrêt cardiaque. Mais, depuis quelques années, une autre musique se fait entendre: le journaliste et écrivain Sam Bernett affirme dans ses livres que l'icône a fait une overdose dans les toilettes d'une boîte de nuit parisienne, le "Rock'n'Roll Circus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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