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Culture

Plateforme 10: plus de 270'000 visiteurs pour l'année inaugurale

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Les deux nouveaux musées du site Plateforme 10 à Lausanne, le mudac et Photo Elysée, ont attiré du monde depuis leur inauguration en juin dernier. L'affluence est aussi bonne pour le MCBA voisin. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le pôle muséal lausannois Plateforme 10 a enregistré 271'000 visites pour son année inaugurale, à la satisfaction de ses responsables. L'année 2023 s'annonce riche pour les trois musées du quartier des arts, avec une douzaine d'expositions majeures au programme.

"Nous sommes très satisfaits de ces chiffres. Mais nous surfons sur la nouveauté du quartier des arts. Nous devons désormais dépasser cet effet nouveauté", a déclaré mercredi devant les médias le directeur de Plateforme 10 Patrick Gyger.

Il présentait un bilan de l'année 2022 et les perspectives pour 2023, accompagné de Juri Steiner, directeur du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA), de Beatrice Leanza, directrice du mudac et de Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée.

La formule d'un billet pour trois musées semble gagnante puisqu'elle attire le public vers les trois institutions. Depuis l'inauguration en juin du site complet, le mudac a attiré 78'000 visiteurs, Photo Elysée 72'000 et le MCBA 87'000, auxquels il faut ajouter 34'000 visiteurs au premier semestre pour ce dernier (121'000 donc), ouvert depuis octobre 2019, soit un total de 271'000 visiteurs pour 2022.

"Diversité et ouverture"

Grâce à l'effet pôle muséal, la fréquentation est "plus transversale et plus commune", note M. Gyger. A ce stade, elle est "beaucoup plus élevée" qu'auparavant dans les trois musées dispersés en ville, indique-t-il.

"La réussite de cette période inaugurale, c'est pour moi aussi le succès de la diversité et de l'ouverture à toutes les formes artistiques et à tous les publics, populaires ou amateurs d'art, lausannois, vaudois, romands, suisses alémaniques, français, italiens ou américains", a encore affirmé le directeur. Entre 20 et 25% des visiteurs viennent de Suisse alémanique ou de l'étranger.

Les regards se sont ensuite tournés vers 2023. Les trois responsables des musées ont présenté un survol des expositions à venir, une vingtaine au total, dont douze événements majeurs.

Les expos à voir

Le MCBA présentera du 10 mars au 21 mai le travail de l'artiste plasticienne suisse Silvie Defraoui, connue pour son travail mêlant installation, photographie, peinture sérigraphie ou encore art vidéo. Elle viendra ébranler nos convictions et croyances avec "Le tremblement des certitudes". L'été accueillera la sculptrice et artiste textile polonaise Magdalena Abakanowicz.

A Photo Elysée, le flou s'introduira dans le nouveau bâtiment cubique du 3 mars au 21 mai avec une exposition retraçant l'histoire du flou photographique. D'un défaut initial devenu expression artistique. Laïa Abril, Deborah Turbeville et Richard Mosse viendront notamment compléter le programme 2023.

Au mudac, deux expositions retiendront particulièrement l'attention: une histoire du design libanais vu de Beyrouth (du 7 avril au 6 août) et une plongée dans les collections rarement montrées du musée, qui feront dialoguer des objets, à l'image d'une pieuvre et d'un presse-agrumes de Philippe Starck (dès le 7 avril).

De très nombreux projets en partenariat pour des événements sont également prévus, avec notamment BDFIL, l'ECAL, le Romandie, le Festival de la Cité, tous à Lausanne, et le Festival de Locarno.

"Gagner en convivialité"

Patrick Gyger a aussi dégagé mercredi trois axes principaux de la stratégie de Plateforme 10 qui veut avoir "l'art de bouger les lignes": les nouveaux récits (diversité et polyphonie), le service au public et à la société (accessibilité et divertissement) et la durabilité (responsabilité écologique et engagement social et économique). La qualité des projets artistiques et le renouvellement des publics tiennent très à coeur à l'équipe en place.

Autres priorités: gérer la question des îlots de chaleur, la végétalisation de l'espace et rendre plus visible et accessible l'entrée du site côté gare. Des solutions et des aménagements, comme des zones d'ombre et de points d'eau, ont été annoncés.

"C'est un quartier encore en pleine mutation qui va encore gagner en convivialité (...) On ne va pas faire de ce lieu une forêt (...) L'idée est plutôt d'en faire une place de village vivante", a expliqué M. Gyger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: chorale ouverte à tous pour les 750 ans de la Cathédrale

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Ouverte à tous, une chorale éphémère se produira le 5 juillet au pied de la Cathédrale de Lausanne, afin de célébrer les 750 ans de l'édifice (archives). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

A l’occasion des 750 ans de la Cathédrale de Lausanne, le festival de la Cité (1er au 6 juillet) met sur pied un projet choral unique, en collaboration avec la cheffe de choeur Johanna Hernandez et la musicienne Louise Knobil. Le 5 juillet, une chorale éphémère ouverte à tous interprétera trois pièces, dont une création originale.

Cette chorale se réunira le samedi 5 juillet à 17h00. Elle interprétera au pied de la Cathédrale le cantique "Amazing Grace", "Locus Iste" d'Anton Bruckner et une oeuvre originale écrite par la compositrice lausannoise Louise Knobil, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Toute personne intéressée par ce projet peut y prendre part et ainsi rejoindre pas loin de 200 choristes issus de différentes chorales vaudoises (Choeur Vivace, Lakevoices Cudrefin, Choeur de la Cité, Lausanne Résonne, Choeur symphonique de l'Université populaire de Lausanne, Choeur 9 Lutry, Ensemble Choral Voix de Lausanne, Choeur de la Cathédrale), ayant déjà manifesté leur intérêt pour ce concert.

Des tutoriels et partitions sont disponibles en ligne afin que les chanteuses et chanteurs volontaires puissent apprendre individuellement les morceaux. De plus, une répétition générale réunira l'ensemble des choristes le 28 juin à 11h00 afin de préparer l'un des points d'orgue des célébrations du 750e de la Cathédrale.

"Nous avons écrit des partitions faciles pour que chaque personne, même novice, puisse prendre part à ce projet. Notre but pour cet anniversaire est de créer un choeur qui soit un véritable point de rencontre", explique la cheffe de choeur Johanna Hernandez, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'autrice Banu Mushtaq remporte le Booker Prize international

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L'écrivaine indienne Banu Mushtaq a reçu mardi soir la version internationale du Booker Prize pour son recueil de nouvelles "Heart Lamp". (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

L'écrivaine et activiste indienne pour les droits des femmes Banu Mushtaq a reçu mardi soir la version internationale du Booker Prize pour son recueil de nouvelles "Heart Lamp" sur la vie quotidienne de femmes issues des communautés musulmanes du sud de l'Inde.

Ecrit en kannada, la langue régionale du sud de ce pays, ce livre dresse le portrait de plusieurs femmes musulmanes en proie à des tensions familiales et communautaires.

C'est le premier livre en kannada à obtenir cette récompense décernée lors d'une cérémonie à Londres mardi soir et dotée de 50'000 livres sterling à partager entre l'autrice et la traductrice Deepa Bhasthi. Ces nouvelles avaient initialement été publiées entre 1990 et 2023.

Selon les organisateurs du prix, le livre a suscité la censure des milieux conservateurs en Inde et a été boudé par les principaux prix littéraires du pays.

"J'accepte ce grand honneur non pas en tant qu'individu, mais en tant que voix qui s'élève avec tant d'autres", a déclaré l'autrice au moment de recevoir son prix, décrivant ce moment comme "incroyable".

Le président du jury Max Porter a décrit le livre comme "quelque chose de vraiment nouveau pour les lecteurs anglophones (...) de belles histoires pleines de vie".

Peu avant l'annonce du lauréat, il a rendu hommage aux "livres qui défient le pouvoir du Soudan à l'Ukraine, en passant par la Chine, l'Érythrée, l'Iran, la Turquie, partout".

Le Booker Prize international est un prix littéraire récompensant des écrivains de fiction. Il était à l'origine bisannuel, mais est attribué depuis 2016 sur une base annuelle.

L'année dernière, le Booker prize international avait été remporté par le roman allemand Kairos de Jenny Erpenbeck, traduit par Michael Hofmann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)

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Le personnel travaille dans la salle de contrôle des studios de télévision au siège de Radio Free Europe/Radio Liberty à Prague. (© Keystone/EPA/MARTIN DIVISEK)

L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.

Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran

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Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.

La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.

Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.

Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.

L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).

La justice et la vengeance

Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".

Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.

Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.

"Historique et très actuel"

Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.

Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.

"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.

L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".

Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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