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Suisse Romande

Le Valais déterminé à obtenir deux concessions de casino

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L'attribution des concessions pour les casinos aiguise les appétits. En Valais, trois candidats sont en lice pour une seule concession envisagée par la Confédération alors que le canton en réclame deux. (Archives). (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Le Conseil fédéral prévoit d'attribuer une seule concession de casino au Valais dès 2025. Mais le canton en réclame deux, l'une pour une maison de jeu en montagne, l'autre en plaine. Avec une seule concession, il s'estime "lésé".

"Le casino de Crans-Montana a démontré ces vingt dernières années qu’il était particulièrement rentable pour un casino de montagne. Sur cette base, il est par conséquent légitime qu’il obtienne le renouvellement de sa concession", juge Christophe Darbellay, chef du département valaisan de l'économie et de la formation, contacté par Keystone-ATS.

Mais le canton souhaite aussi un casino en plaine, "là où un potentiel encore non exploité de clientèle est possible", et a plaidé sa cause auprès du Conseil fédéral en mai dernier déjà. "Le Valais est un canton touristique, avec près de 4'260'000 nuitées hôtelières en 2019; par ailleurs, il bénéficie d’une population résidente de plus de 350'000 habitants, en constante augmentation", détaille le conseiller d'Etat.

Dès lors, selon lui, avec une seule concession, le Valais se retrouve lésé en comparaison avec d’autres cantons. Il désigne notamment le "Tessin, avec ses 350'000 habitants et 2'300'000 nuitées hôtelières et qui bénéficie de trois concessions. Ou les Grisons (200'000/ 5'250'000) qui en détiennent deux".

Pour Christophe Darbellay, "un casino supplémentaire en plaine pourrait drainer des flux importants de touristes et de pendulaires, notamment grâce à la proximité immédiate de la France, de la vallée d’Aoste et du Chablais vaudois". Enfin, d'un point de vue économique, "lorsque l’on projette sur 20 ans les seuls revenus fiscaux issus de l’impôt sur les casinos, nous constatons que le manque à gagner pour l’Etat du Valais serait de 116,5 millions de francs et pour la Confédération de 175 millions de francs", poursuit le Bas-Valaisan.

Trois candidats en lice

En tout en Valais, trois candidats sont sur les rangs pour décrocher une concession: le groupe Circus Casino France qui exploite actuellement le casino de Crans-Montana, la société Casino du Valais SA et la société Casino des Alpes SA.

Casino du Valais a abandonné son projet de construire une maison de jeu près du stade de Tourbillon et opté pour la transformation d'un ancien centre commercial sur la place des Potences à Sion, "un lieu facilement accessible par les transports privés et publics", précise le service de presse de la société. Casino du Valais SA est détenue par Kursaal-Casino AG Luzern qui développe le projet en partenariat avec VF Invest AG à Viège.

Quant à la société Casino des Alpes, elle est détenue par Christian Constantin qui porte son projet en partenariat avec le groupe français Barrière. "J'ai prévu de construire le casino à Martigny-Combe, à la sortie de l'autoroute A9, sur un terrain de 15'000 mètres carrés", précise le promoteur immobilier et président du FC Sion.

L'homme avait aussi lancé un projet de casino à Saxon, qu'il a finalement abandonné. "L'étude de rentabilité a démontré un différentiel de chiffre d'affaires sur vingt ans de plus de 100 millions de francs entre les deux projets", explique Christian Constantin, qui rappelle que l'utilité et la viabilité économiques font partie des critères de la Confédération.

Potentiel des casinos de plaine

Le promoteur valaisan est convaincu du potentiel des casinos de plaine par rapport à ceux de montagne: "Regardez les données publiées chaque année sur le site Internet de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) en matière notamment d'impôts versés au canton et à la Confédération, ils parlent d'eux-mêmes!".

En 2019 par exemple, avant la crise du Covid, le casino de plaine de Mendrisio a versé 35,4 millions de francs environ à l'impôt sur les maisons de jeu, celui de Neuchâtel plus de 10,4 millions et celui de Locarno 7,8 millions alors que pour les casinos de montagne, celui de Davos a versé 548'000 francs environ, celui de Saint-Moritz 758'000 francs et celui de Crans-Montana 3,6 millions de francs.

"Cas exceptionnels et justifiés"

Toutes les concessions des maisons de jeu suisses expirent fin 2024 et la décision sur leur attribution devrait tomber en automne 2023. L'Etat du Valais entend "reprendre et compléter son argumentaire" prochainement, "lorsqu'il sera consulté par la Confédération".

Une seule concession pour le Valais, est-ce irrévocable? "Le Conseil fédéral a pris des décisions de principe. ll se réserve toutefois le droit, dans des cas exceptionnels et justifiés, de s'écarter de ces directives lors de l'octroi des concessions, si les conditions du marché le permettent et si les objectifs de la loi sur les jeux d'argent peuvent néanmoins être atteints", répond la CFMJ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des millions pour aménager la pointe de la Jonction et les Vernets

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L'exécutif de la Ville de Genève propose à son délibératif l'ouverture de plusieurs crédits pour plus de 66 millions de francs afin d'aménager la pointe de la Jonction et l'esplanade des Vernets (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'exécutif de la Ville de Genève propose à son délibératif l'ouverture de plusieurs crédits pour plus de 66 millions de francs afin d'aménager la pointe de la Jonction et l'esplanade des Vernets. Objectif: créer de nouveaux espaces verts.

Quatre crédits totalisant plus de 35,6 millions sont destinés aux travaux d'aménagement paysager de la pointe de la Jonction et du sentier des Saules, a indiqué mercredi le Conseil administratif de la Ville de Genève. Ce montant inclut aussi l'acquisition de parcelles appartenant à l'Etat de Genève, d'une emprise totale de 20'632 mètres carrés.

Le projet prévoit de rendre au sentier des Saules ses qualités de promenade, avec la plantation de davantage d'arbres et arbustes. Des accès supplémentaires à l'eau et de nouvelles plateformes seront aménagés au bord du Rhône. D'autres infrastructures de baignade et de détente seront installées dans le prolongement, en direction de la pointe de la Jonction. Cette dernière ne sera pas transformée.

Une partie du couvert de l'ancien dépôt des TPG sera conservé pour accueillir des événements, tandis que le reste sera transformé en parc. Du côté de l'Arve, deux îles seront créées pour accueillir un jardin partagé et un verger d'arbres fruitiers. Une équipe spécialisée sera mandatée pour gérer l'occupation du site en attendant le lancement des travaux du parc.

Ruisseau artificiel

Aux Vernets, la Ville de Genève veut concrétiser le projet lauréat, en 2022, du concours d'aménagement de l'esplanade du centre sportif. Alors que 1500 logements sont en cours de construction dans cette partie du secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV), le parking actuel va être transformé en parc, tandis que la rue Hans-Wilsdorf sera végétalisée et essentiellement dédiée à la mobilité douce.

Intitulé "L'eau et la terre", le projet prévoit la plantation de 192 arbres et la création d'un ruisseau artificiel qui irriguera le parc avant de se jeter dans l'Arve. Le futur aménagement permettra de préserver les berges de la rivière et de développer la biodiversité. Les eaux de pluie seront restituées au sous-sol et aux végétaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

Curatelles: vers une autorisation du droit de vote dans le canton

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Ce mardi au Grand Conseil, l'entrée en matière sur la modification constitutionnelle du droite de vote cantonal pour les personnes sous curatelle de portée générale, ou un mandat pour cause d'inaptitude en raison d'une incapacité durable de discernement, a été acceptée par 72 oui contre 63 non et six abstentions. (© LFM)

Le canton de Vaud pourrait accorder automatiquement le droit de vote cantonal aux personnes protégées par une curatelle de portée générale ou un mandat pour cause d'inaptitude en raison d'une incapacité durable de discernement. Le Grand Conseil a fait un pas dans ce sens mardi en premier débat. Le peuple aura toutefois le dernier mot.

L'entrée en matière sur cette modification constitutionnelle a été serrée. Elle a été acceptée par 72 oui contre 63 non et six abstentions. Le Conseil d'Etat s'y est dit favorable, répondant à une motion du député de la gauche radicale Hadrien Buclin qui avait été acceptée en automne 2021 par 73 voix contre 55.

Les motionnaires estimaient que cette privation était discriminatoire, notamment en lien avec la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), ratifiée par la Suisse avec une entrée en vigueur en 2014.

Cette question concerne une petite catégorie de personnes. Il s'agit en effet uniquement des personnes faisant l'objet d'une curatelle de portée générale pour cause d'incapacité durable de discernement, soit environ 1400 personnes dans le canton. Précision: un certain nombre des personnes incapables de discernement ne sont pas identifiées de cette manière et peuvent voter.

Crainte balayée

La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier a plaidé pour une mise en conformité avec le droit international, pour la suppression d'une stigmatisation. Elle a rappelé au passage la réforme similaire, débattue actuellement au niveau fédéral. "C'est un pas aussi important pour l'histoire de l'extension du suffrage universel que pour celle de l'inclusion des personnes en situation de handicap", a-t-elle résumé.

Contrairement à l'argument plusieurs fois avancé par la droite, le gouvernement et plusieurs députés de gauche se sont dits convaincus qu'il n'y avait pas de risque important de manipulation de ces personnes lors des scrutins. Il a été rappelé que la captation d'un suffrage est par ailleurs pénalement condamnable.

Le camp PLR était plus divisé sur la question. A l'instar de Guy Gaudard, une minorité de parlementaires libéraux-radicaux a défendu "l'égalité des chances de chacun", la fin d'une "discrimination", admettant une "ségrégation injuste et regrettable".

A gauche, on a invoqué le renforcement de la démocratie, la fin d'une injustice et d'une exclusion, en soulignant que le canton de Vaud avait la main plutôt lourde en matière de curatelles à portée générale par rapport à d'autres cantons.

« Illogique » pour le parti UDC qui s’opposent presque unanimement à ce décret, estimant que des exceptions existent déjà pour les personnes sous curatelles de portées générales.

Un deuxième débat sera nécessaire. En cas d'acceptation parlementaire définitive, le référendum est obligatoire car il s'agit d'une modification constitutionnelle. Le peuple aura donc le dernier mot.

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Lausanne

Mort de Nzoy: le Ministère public vaudois doit rouvrir son enquête

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Le policier auteur du tir qui avait provoqué la mort de Nzoy à la gare de Morges le 30 août 2021 a agi en état de légitime défense, a estimé le Ministère public vaudois en novembre dernier. Le Parquet doit rouvrir l'enquête (archives). (© Keystone/PIERRE ALBOUY)

Nouveau rebondissement dans l'affaire Nzoy, tué par un policier en 2021 à Morges (VD). Le Tribunal cantonal vaudois estime qu'elle ne doit pas être classée, comme l'avait décidé le Minsitère public fin novembre dernier. Le Parquet doit donc rouvrir l'enquête.

La Chambre des recours pénale ordonne de nouvelles mesures d'instruction. Elle avait été saisie par l'avocat de la famille de Nzoy, Me Ludovic Tirelli, lors de la décision de classement du Ministère public le 26 novembre 2024.

"Dans son ordonnance, le Ministère public a exposé sa vision juridique du dossier. Il prend acte qu'elle n'est pas partagée par la Chambre des recours pénale, à l'exception de la non-entrée en matière quant à l'omission de porter secours de la part de l'auteur des tirs", a indiqué mercredi à Keystone-ATS le porte-parole du Parquet vaudois Vincent Derouand, confirmant une information de 24 Heures.

"Il incombera donc au Tribunal d'arrondissement de La Côte de trancher, une fois les actes d'instruction et les expertises ordonnées réalisés et la cause renvoyée en jugement", a ajouté le responsable.

Menaçant? Légitime défense?

Le drame s’était déroulé le 30 août 2021 à la gare de Morges. Le Zurichois de 37 ans, d'origine sud-africaine, était tombé sous les balles d'un agent sur un des quais. Selon l'enquête, la victime, qui souffrait de problèmes psychologiques, aurait menacé les policiers avec un couteau. L'homme était décédé sur place.

Dans un premier temps, la police avait indiqué qu'elle l'avait immédiatement secouru. Les forces de l'ordre étaient toutefois revenues sur cette version, expliquant que le premier geste de réanimation avait été prodigué par un infirmier présent sur les lieux, environ quatre minutes après le dernier tir.

Le Ministère public avait rendu une ordonnance de classement et de non-entrée en matière dans l'affaire Nzoy. Le Parquet avait conclu que le policier, auteur du tir mortel qui a causé le décès du Zurichois, avait agi en état de légitime défense. L'omission de prêter secours ne pouvait être retenue ni contre cet agent, ni contre ses trois collègues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne se penche pendant un mois sur l'histoire LGBTIQ+

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Lausanne va se pencher pendant un mois sur la mémoire et les archives des communautés LGBTIQ+ (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

La Ville de Lausanne met à l'honneur l'histoire et les archives des personnes LGBTIQ+. Du 1er au 30 juin 2025, projections, discussions, performances et ateliers inviteront le public à explorer les mémoires et les expressions contemporaines des communautés.

Cette 2e édition du "Mois d'actions et de visibilité LGBTIQ+" s’ouvrira sur une table ronde consacrée à la sauvegarde des archives LGBTIQ+. Un enjeu "essentiel pour la mémoire collective et la recherche", souligne la Ville de Lausanne mercredi dans un communiqué.

Le cinéma sera à l’honneur avec plusieurs projections suivies de débats, dont "La Parade" (Notre histoire) et le documentaire culte "Celluloïd Closet", questionnant les représentations queer à l’écran. Une exposition en hommage aux figures queer lausannoises s’installera à la Gare routière du Tunnel. Elle sera accompagnée d’une EsQape Room immersive, plongeant le public dans le Lausanne militant des années 1980.

D’autres rendez-vous ponctueront le mois: une balade queer urbaine, une cérémonie du quilt en commémoration des personnes décédées des conséquences du sida, un atelier photographique ou encore une enquête littéraire sur les écrits queer romands. Enfin, Queer 80, une soirée immersive dans l’ambiance des années 1980, entre drag shows et disco, conclura l'événement de manière festive.

Ce mois s'inscrit dans le cadre de la Politique LGBTIQ+ de la Ville de Lausanne. "La mémoire est un pilier fondamental pour ne pas répéter les erreurs du passé. Alors que les droits des personnes LGBTIQ+ reculent dans certaines régions du monde, il est de notre devoir de rappeler l’engagement des générations précédentes pour obtenir les droits dont nous bénéficions aujourd’hui", a déclaré le municipal Pierre-Antoine Hildbrand, cité dans le communiqué.

Le programme complet des activités est disponible sur le site Internet www.lausanne.ch/lgbtiq agenda, tout comme sur l'affiche officielle.

www.lausanne.ch/lgbtiq

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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