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Suisse Romande

Un jeune romand sur huit consomme fréquemment des puffs selon une étude

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Deux instituts vaudois et valaisan ont interrogé 1362 jeunes romands en août dernier. Plus de la moitié (59%) avoue avoir déjà consommé des puffs au moins une fois, indique leur sondage. (© Keystone/PETER KLAUNZER)

En Suisse romande, un jeune de 14 à 25 ans sur huit consomme fréquemment des cigarettes électroniques jetables, dites aussi puffs. C'est ce que révèle un sondage d'Unisanté et Promotion santé Valais publiés jeudi. Tous deux prônent un renforcement des règlementations.

Les deux instituts ont interrogé 1362 jeunes en août dernier. Les données ont été récoltées par un questionnaire en ligne. Plus de la moitié (59%) avoue avoir déjà consommé des puffs au moins une fois, indique le sondage. L'étude montre aussi que 91% de ces jeunes disent connaître les puffs et que 12% en consomment fréquemment, c'est-à-dire plus de dix jours au cours du dernier mois.

Ce chiffre peut être mis en perspective avec la cigarette normale. En Suisse, 19% des 15-24 ans fument quotidiennement, selon des statistiques de 2017. Dans leurs conclusions, les auteurs du sondage notent d'ailleurs que "bien que de nombreux jeunes rapportent avoir déjà testé ces puffs, la majorité n'en consomme pas fréquemment". Et moins de la moitié des participants (40,9%) n'a jamais consommé de puff.

Goût, pas d'odeur et facilité d'usage

Conçu pour un public jeune, l'attrait pour ces cigarettes électroniques jetables repose sur les goûts (63%), l'absence d'odeur de tabac (40%) et la facilité d'utilisation (30%), indiquent les réponses des jeunes sondés. Elles sont surtout consommées dans les soirées ou les fêtes (59%), ainsi qu'à domicile (40%).

Autre indicateur intéressant: la moitié (49,4%) des participants à l'étude ayant déjà consommé une puff a rapporté que leurs parents sont au courant de leur usage de puffs.

Le sondage met en lumière une autre problématique: les jeunes ont facilement accès aux puffs. Plus de la moitié (54%) relatent avoir acheté leur dernière puff dans un kiosque, sans différence notable entre les cantons ayant restreint ou non la vente de cigarettes électroniques aux mineurs, souligne l'enquête.

Par ailleurs, une jeune sur cinq rapporte consommer des puffs dont le taux de nicotine dépasse le maximum légal (20 mg/ml). "La nicotine pouvant engendrer rapidement une forte dépendance, ces résultats rappellent la nécessité de mettre en place des réglementations et des contrôles visant à protéger la jeunesse", affirment Unisanté à Lausanne et Promotion santé Valais.

Les deux tiers veulent arrêter

Les réponses analysées montrent aussi qu'un jeune sur deux a déjà été confronté à la publicité pour des puffs, majoritairement sur les réseaux sociaux. Les 14-17 ans y sont davantage exposés que les 18-25 ans, indiquent-elles.

Le sondage relève également que les trois quarts des jeunes sont conscients des risques pour la santé, du potentiel de dépendance et de l'impact environnemental des puffs. Parmi les consommateurs, deux tiers souhaitent arrêter.

En Suisse, tous les cantons romands ont franchi le pas de l'interdiction des puffs pour les mineurs. Seul le Canton de Vaud doit encore soumettre au Grand Conseil son projet de modification de trois lois afin que ces produits soient soumis au même cadre légal que les cigarettes normales et le tabac.

Au niveau national, un projet de révision de la loi sur les produits du tabac souhaite interdire toute publicité pour le tabac susceptible d'atteindre les mineurs. Il fait suite à l'initiative populaire "Pour la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac", acceptée en votation populaire en février 2022. L'entrée en vigueur de la loi est prévue pour début 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Les députés suivent de près le rachat de Credit Suisse

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Des députés vaudois se sont inquiétés mardi des conséquences de la fermeture de Credit suisse sur l'emploi et l'économie du canton. Le Conseil d'Etat annonce suivre la situation de près (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.

La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.

Yvan PahudDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.

Jean TschoppChef du groupe socialiste au Grand Conseil vaudois

Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.

La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.

Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Vaud

Crise énergétique: Vaud se prépare à affronter les hivers à venir

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L'Etat de Vaud tire un bilan à la fois positif et inquiet de la gestion de crise de l'hiver face au risque de pénurie énergétique. (Image d'illustration © KEYSTONE/Christian Beutler)

L'Etat de Vaud tire un bilan à la fois positif et inquiet de la gestion de crise de l'hiver face au risque de pénurie énergétique. Les mesures prises vont permettre de préparer l'avenir, mais les défis restent nombreux à relever.

Mardi, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné "le haut niveau de préparation" du canton qui, selon lui, s'est montré "exemplaire" dans sa gestion de crise. "En a-t-on trop fait alors que la pénurie a été évitée? Je dirais plutôt que tout ce qui a été mis en place constitue un investissement pour les hivers prochains", a affirmé le ministre en charge de la sécurité.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Il a relevé que le dispositif piloté depuis octobre par l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) allait être levé à la fin mars. Cela ne signifie pas que les travaux en cours seront arrêtés, mais qu'ils se poursuivront dans le cadre du fonctionnement ordinaire de l'administration vaudoise, a-t-il précisé.

Fragilité et dépendance

Cette "poursuite des efforts" est nécessaire sachant que "le risque de pénurie va malheureusement continuer de nous accompagner", a reconnu Vassilis Venizelos. Et de mentionner différentes mesures qui devraient encore être prises, par exemple pour modifier les dispositions légales visant à la résilience énergétique des STEP et hôpitaux.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Car la préparation dans l'urgence pour l'hiver écoulé a fait apparaître "des situations totalement effarantes sur notre fragilité et notre dépendance énergétique", a remarqué Denis Froidevaux, le chef de l'EMCC.

Il a pris en exemple le réseau de téléphonie du pays qui, faute de système de secours, ne permettrait plus à la population d'accéder aux numéros d'urgence en cas de délestage et de contingentement. "Un risque de pénurie est aussi un risque de perdre des vies", a-t-il dit.

Denis Froidevaux a aussi souligné que le canton s'était jusqu'ici préparé à répondre au risque le plus probable (délestage et contingentement), mais pas au plus dangereux (blackout). "Nous ne sommes pas du tout dans le même scénario. Un blackout peut survenir à tout moment. Et cela me préoccupe beaucoup car la probabilité d'occurrence d'un tel événement ne cesse d'augmenter", a-t-il prévenu.

Denis FroidevauxChef de l'Etat major cantonal de conduite

Sensibiliser les PME

Conseillère d'Etat responsable de l'économie, Isabelle Moret a rappelé que "des liens étroits" avaient été noués entre le canton et ses entreprises face au risque énergétique. Des liens qu'il s'agira de maintenir, notamment pour inciter ces sociétés à "intensifier leur transition énergétique".

Pour Isabelle Moret, un "important travail" reste également à mener auprès de certaines PME qui ne sont pas conscientes qu'elles font partie de la catégorie des "grandes consommatrices" d'énergie. Contrairement aux plus grandes entreprises, ces sociétés ne sont pas préparées à affronter un éventuel contingentement ou délestage, a-t-elle estimé.

Et de souligner également qu'en cas de contingentement ou de délestage, il faut que les services essentiels de l’Etat puisse fonctionner. Dans ce cadre, le canton a défini plus d’une trentaine de lieux clés et les as assurés en cas de pénurie.

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine

Communes sollicitées

Egalement en charge des bâtiments du canton, Isabelle Moret a indiqué que des économies moyennes d'environ 5% sur l'électricité avaient pu être obtenues durant l'hiver grâce à différentes mesures. Pour le chauffage, la baisse se monte à 30%, dont un tiers serait imputable à des changements de pratique et deux tiers à la météo clémente des derniers mois.

Parmi les autres actions entreprises cet hiver, les représentants du canton ont salué le rôle des communes, notamment pour l'instauration de points de rencontre d'urgence (PRU). Denis Froidevaux a reconnu que cette mesure avait, parfois, provoqué un certain mécontentement dans les communes, mais que "la majorité avait joué le jeu". Désormais, l'entier de la population vaudoise est couvert par les 300 PRU répartis sur le territoire cantonal.

Denis FroidevauxChef de l'Etat major cantonal de conduite
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
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Lausanne

Vente régulée de cannabis: feu vert au projet lausannois

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Lausanne a reçu le feu vert de l'OFSP pour mener une étude sur la vente régulée de cannabis (photo d'illustration). (©KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le projet lausannois de vente régulée de cannabis se concrétise. Intitulé Cann-L, l'essai pilote a reçu l'autorisation de l’Office fédéral de la santé publique, rejoignant ainsi les projets déjà validés à Bâle et Zurich.

Feu vert pour le projet-pilote Cann-L. Lausanne peut aller de l’avant sur son dossier de vente régulée du cannabis. Elle a obtenu l’aval de l’Office fédéral de la santé publique. L’annonce a été faite ce mardi. Il s’agit maintenant pour la Ville de trouver un local de vente unique et former des vendeurs, mais aussi recruter des participants. Et Lausanne ne devrait pas avoir de mal à réunir un panel. Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale

Lausanne et son partenaire Addiction Suisse, qui se chargera du volet scientifique, veulent réunir environ 1'200 personnes de plus de 18 ans et résidant à Lausanne.

Production secrète

Avec ce feu vert de l’OFSP, Lausanne espère lancer le projet-pilote cet été. Il pourra donc commencer à produire son cannabis bio et local d’ici quelques jours. Les autorités craignent-elle que des Vaudois se lancent dans une chasse pour voler la récolte ? La réponse d’Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale

Les personnes souhaitant intégrer ce projet-pilote peuvent trouver tous les renseignements quant à leur éligibilité sur cann-l.ch.

Projets complémentaires

Des projets similaires ont été lancés à Bâle et Zurich. A Bâle, l'étude sur la distribution réglementée de cannabis a démarré fin janvier dans des pharmacies. Elle réunit 374 participants. Quant au projet zurichois, prévu pour la mi-août, il prévoit la vente de cannabis dans 21 points de vente, soit des pharmacies, des clubs sociaux et un centre d'information sur les drogues.

L'approche de Cann-L est complémentaire à celles de Bâle et de Zurich. "L'ensemble de ces projets nourriront les réflexions sur l'évolution de la législation fédérale dans le domaine du cannabis", indique encore la Ville de Lausanne. D'autres essais ailleurs en Suisse pourraient s'ajouter à cette liste, notamment à Vernier dans le canton de Genève.

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

 

 

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Vaud

Immeuble en feu à Bex

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Les pompiers ont dû intervenir dans la nuit de lundi à mardi à Bex en raison d'un incendie dans un immeuble (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi et mardi à Bex, peu avant deux heures du matin. A l'arrivée des secours, les habitants avaient déjà tous pu évacuer le bâtiment. Aucun blessé n'est à signaler, hormis une personne légèrement incommodée par la fumée.

Un des appartements situés au rez-de chaussée a été entièrement ravagé par les flammes. Durant les opérations, les locataires ont été pris en charge par la commune et la plupart ont été relogés chez des proches, précise la police vaudoise dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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