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International

L'ONU dénonce la menace "de la discrimination et du racisme"

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Volker Türk a aussi dénoncé les excès des réseaux sociaux, de l'internet et de l'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dans un plaidoyer passionné, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé "la menace virulente de la discrimination et du racisme". Il a évoqué les violences faites aux femmes, aux personnes d'ascendance africaine, LGBTIQ+ et autres minorités.

"La discrimination et le racisme sont des menaces virulentes, tant pour la dignité humaine que pour nos relations en tant qu'êtres humains", a dénoncé Volker Türk, lors de son premier grand discours général devant le Conseil des droits de l'homme, depuis qu'il a pris son poste.

"Ils donnent des armes au mépris. Ils humilient et violent les droits de l'homme, alimentant les griefs et le désespoir et faisant obstacle au développement", a souligné M. Türk, lors du traditionnel survol des atteintes les plus flagrantes aux droits de l'homme dans le monde.

Mais à côté des habituels suspects - les pays totalitaires ou autoritaires, les zones de conflits, les victimes du changement climatique - il a aussi dénoncé les excès des réseaux sociaux, de l'internet et de l'intelligence artificielle. L'un de ses chevaux de bataille.

Ainsi, à la veille de la Journée internationale des femmes, M. Türk s'est dit "profondément choqué par le mépris des femmes et de l'égalité des femmes, qui est engendré sur internet par certains soi-disant 'influenceurs'". Il les accuse d'attiser la violence sexiste et "la marchandisation généralisée des femmes".

La discrimination à l'égard des femmes et des filles en est "l'une des violations des droits humains les plus graves dans le monde, et son démantèlement sera l'un des principaux axes de notre travail", a promis M. Türk.

Il a dénoncé l'Afghanistan où les talibans ont privé les femmes de la plupart des droits humains et l'Iran, où les manifestants réclament plus de droits pour les femmes, parfois au prix de leur vie. Il a salué le Sierra Leone et l'Espagne pour les progrès en matière de droits des femmes.

Racisme policier

M. Turk a dénoncé les provocations délibérées envers les minorités - comme ce Coran brûlé en Suède par un militant d'extrême droite - qui "visent à créer des divisions entre les communautés. C'est profondément dangereux".

Il s'est attardé sur "les violences disproportionnées exercées par des policiers envers les personnes d'ascendance africaine", selon lui un "exemple du préjudice structurel profondément enraciné dans la discrimination raciale".

Et de citer les critiques récentes de ses services envers la France, le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Australie, mais surtout le Brésil où le nombre de personnes blanches tuées par la police a chuté de 31% en 2021, mais où celui des personnes d'ascendance africaine a au contraire grimpé de 6%.

Aux Etats-Unis, "les personnes d'ascendance africaine seraient presque trois fois plus susceptibles d'être tuées par la police que les personnes 'blanches'", rappelle-t-il. Et il note -pour en souligner le caractère exceptionnel- que les policiers qui ont tué Tyre Nichols, ont été poursuivies immédiatement.

"Mais même les actions les plus fermes au sein des forces de l'ordre ne réussiront pleinement que si de nouvelles mesures concrètes sont prises pour lutter contre le racisme et les structures qui le perpétuent dans nos sociétés", a-t-il reconnu.

Anti-LGBTIQ+

Il a dit aussi sa préoccupation devant " l'agitation croissante contre les droits des personnes LGBTIQ+ dans de nombreux pays, principalement et récemment en Afrique de l'Est". Il pointe du doigt "la rhétorique des politiciens qui incite à la haine", ainsi que la répression des organisations LGBTIQ+.

"La semaine dernière, un projet de loi très troublant 'anti-homosexualité' a été déposé au Parlement ougandais, tandis qu'au Burundi, 24 personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une répression, dont beaucoup participaient à l'éducation sur le sida", rappelle M. Türk.

En Russie, il a aussi dénoncé l'extension de la législation interdisant la "propagande des relations non traditionnelles" aux informations sur la sexualité LGBTIQ +, ainsi que sur la transition de genre.

"Il est impensable que nous soyons confrontés à un tel sectarisme, à des préjugés et à une telle discrimination au 21e siècle, freinant le développement de tous les membres de la société", a-t-il insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le Cambodge dit avoir "riposté" lors des combats avec la Thaïlande

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Les nouveaux affrontements ont fait un mort et 18 blessés dans les rangs de l'armée thaïlandaise. (© KEYSTONE/EPA/ROYAL THAI ARMY / HANDOUT)

Le Cambodge a "riposté" au cours des affrontements frontaliers avec la Thaïlande qui ont repris dimanche soir, moins de deux mois après un accord de cessez-le-feu, a affirmé mardi l'ex-premier ministre cambodgien Hun Sen. Les échanges de tirs ont fait sept morts.

"Après avoir fait preuve de patience pendant plus de 24 heures afin de respecter le cessez-le-feu et pour avoir le temps de mettre la population à l'abri, nous avons riposté hier [lundi] soir", a écrit sur le réseau social Facebook l'influent ex-dirigeant.

"Nos forces doivent se battre partout où l'ennemi a attaqué. Nous nous battons maintenant à nouveau pour nous défendre", a-t-il ajouté, invitant les troupes cambodgiennes à "détruire les forces ennemies".

Nouveau bilan

Les autorités cambodgiennes ont fait état mardi d'un nouveau bilan de six victimes civiles. L'armée thaïlandaise a indiqué de son côté qu'un de ses soldats avait été tué et 18 autres blessés depuis le début des nouvelles hostilités.

En juillet, cinq jours de combats au sol et dans les airs avaient fait 43 morts et contraint quelque 300'000 personnes à évacuer des deux côtés de la frontière.

Les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est ont signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu, sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il a depuis été suspendu. La Thaïlande et le Cambodge s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des combats qui ont vu Bangkok mener lundi des frappes aériennes et utiliser des chars contre son voisin.

Le conflit repose sur un différend ancien concernant le tracé de certaines parties de leur frontière, longue de 800 kilomètres et datant de la colonisation française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

2025 en passe d'égaler la 2e année la plus chaude jamais mesurée

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La température mondiale est supérieure de 0,6 degré Celsius à la moyenne de 1991-2020 sur les onze premiers mois de l'année 2025 (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

L'année 2025 est en lice pour devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par Copernicus. Novembre 2025 est "le troisième mois de novembre le plus chaud à l'échelle mondiale".

"2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023", indique l'observatoire européen Copernicus dans un communiqué publié mardi.

"L'anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,6 degré Celsius au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48 degré au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900", avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l'effet de l'activité humaine, poursuit-il.

L'année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.

Le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Et novembre "a été marqué par plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est, qui ont provoqué des inondations catastrophiques à grande échelle et causé des pertes humaines", détaille Copernicus.

Dépassement de 1,5 degré

A l'échelle mensuelle, novembre 2025 a été le troisième mois de novembre le plus chaud de l'histoire après 2023 et 2024, avec une température moyenne à la surface du globe de 14,02 degrés, soit 0,65 degré au-dessus de la moyenne sur la période située entre 1991 et 2020.

Selon les statistiques de l'observatoire européen, la moyenne des températures sur la période entre 2023 et 2025 pourrait dépasser 1,5 degré de plus par rapport à la période pré-industrielle, pour la première fois sur une échelle de temps de trois ans.

Il y a dix ans, l'accord de Paris sur le climat ambitionnait de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 degrés Celsius et de poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degré.

Le dépassement de ce dernier seuil "est désormais inévitable", juge maintenant le secrétaire général de l'ONU António Guterres, tout en appelant à ce qu'il soit temporaire.

Faibles ambitions

"Ces bornes ne sont pas abstraites: elles reflètent l'accélération du changement climatique et le seul moyen d'atténuer la hausse future des températures est de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre", a souligné Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus, citée dans le communiqué.

L'ambition est toutefois faible à l'échelle multilatérale, les pays réunis à la COP30 de Belém au Brésil en novembre ayant adopté un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles et en l'absence des Etats-Unis.

Le président brésilien Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.

Dans le détail des chiffres de Copernicus, les températures ont été en novembre supérieures à la moyenne dans le monde entier, mais en particulier dans le nord du Canada, au-dessus de l'océan Arctique et dans toute l'Antarctique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Honduras demande d'arrêter l'ex-président gracié par Trump

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L'ex-président du Honduras Juan Orlando Hernández, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/GUSTAVO AMADOR)

Le parquet général du Honduras a demandé lundi à Interpol de faire arrêter l'ex-président hondurien Juan Orlando Hernández, gracié fin novembre par le président américain Donald Trump. Il avait été condamné à 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue.

"J'exhorte [...] Interpol à exécuter le mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernández, accusé de blanchiment d'argent et de fraude", a indiqué le procureur général sur le réseau social X.

L'ex-président de droite, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras.

Il avait été reconnu coupable d'avoir protégé des trafiquants de drogue et permis l'expédition de centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis. Gracié par Donald Trump, il est sorti de prison le 1er décembre et a exclu tout retour dans son pays jusqu'à nouvel ordre.

Election présidentielle

Cette grâce ainsi que le soutien apporté par M. Trump au poulain de l'ancien chef d'Etat, Nasry Asfura, pour la présidentielle du 30 novembre, ont conduit le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro à réclamer une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

Marqué par plusieurs suspensions, le dépouillement du scrutin n'est toujours pas achevé. Des résultats intermédiaires avaient montré M. Asfura au coude à coude avec le candidat libéral Salvador Nasralla.

Ce dernier a dénoncé lundi sur X un "vol" du scrutin en faveur de son rival Nasry Asfura, dénonçant une manipulation du système informatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le Bayern et l'Inter à la relance

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Yann Sommer et l'Inter accueillent Liverpool mardi soir (© KEYSTONE/EPA/ENRICO MATTIA DEL PUNTA)

La 6e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions se déroule mardi et mercredi.

Respectivement 3e et 4e du classement avec 12 points, le Bayern Munich et l'Inter du duo suisse Yann Sommer/Manuel Akanji espèrent se relancer mardi après avoir connu leur première défaite lors de leur précédente sortie.

La formation bavaroise accueillera le Sporting (dès 18h45), alors que le club milanais recevra à 21h une équipe de Liverpool à la peine dans son championnat national. Les Reds ont également besoin de points en C1: ils restent sur un cuisant échec à domicile face au PSV Eindhoven (1-4) et ne figurent qu'au 13e rang avec 9 points.

Seulement 18e avec 7 points, le FC Barcelone n'a pour sa part pas le droit à l'erreur à l'heure d'accueillir l'Eintracht Francfort d'Aurèle Amenda (21h). Les Catalans ont également connu la défaite lors de la 5e journée de cette phase de ligue (3-0 à Londres face à Chelsea), mais ils ont repris confiance en Liga espagnole.

La pression est également grande pour l'OM d'Ulisses Garcia et l'AS Monaco de Philipp Köhn et Denis Zakaria. Marseille et Monaco, respectivement 21e et 23e avec 6 points, doivent gagner pour garder l'espoir de disputer la phase à élimination directe (top 24). L'ASM accueille le Galatasaray, alors que l'OM se déplace en Belgique pour affronter l'Union St-Gilloise de l'espoir suisse Marc Giger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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