Culture
Mort de l'acteur Robert Blake, star de "De sang-froid"
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Il avait joué un criminel glaçant dans l'adaptation de "De sang-froid", le chef-d'oeuvre de Truman Capote, avant d'être poursuivi dans la vraie vie puis acquitté pour le meurtre de sa femme: l'acteur Robert Blake est mort jeudi à 89 ans, selon la presse américaine.
Le comédien américain est décédé des suites d'une maladie cardiaque, selon le site spécialisé Deadline, qui a cité sa nièce.
Connu comme le justicier de la série américaine "Baretta" dans les années 1970, cet acteur caractériel, capable de se battre avec ses collègues, était précédé par sa réputation à Hollywood.
Sa carrière a été assombrie par le meurtre de sa femme, Bonny Lee Bakley, un crime pour lequel il a été poursuivi avant d'être innocenté. Robert Blake a été accusé de lui avoir tiré, le 4 mai 2001, une balle dans la tête, six mois après s'être marié avec elle, alors qu'elle était assise dans leur voiture près d'un restaurant d'Hollywood.
Enceinte
Au procès, l'accusation avait assuré que l'acteur "méprisait Bonny Lee Bakley", car "elle était tombée enceinte contre sa volonté et [...] elle avait refusé un avortement comme il le lui avait demandé". Selon le parquet de l'époque, Robert Blake avait tenté de persuader deux cascadeurs ayant travaillé avec lui de tuer sa femme, avant qu'elle ne soit retrouvée morte.
L'acteur, qui avait consenti au mariage après que des tests de paternité ont prouvé qu'il était le père d'une petite fille, a toujours clamé son innocence.
Au procès, il avait expliqué que sa femme avait été tuée lorsqu'il était retourné au restaurant pour prendre une arme qu'il avait accidentellement laissée derrière lui. Selon lui, il l'avait découverte à son retour à la voiture, saignant abondamment d'une blessure par balle à la tête et à l'épaule.
M. Blake avait été innocenté au pénal au début 2005. Mais cette même année, un jury civil l'avait ensuite déclaré responsable de la mort de Mme Bakley et l'avait condamné à verser 30 millions de dollars à sa famille.
Outre son rôle de justicier dans "Baretta" (1975), Robert Blake, qui avait commencé sur les planches à l'âge de six ans, avait joué dans plusieurs films, dont "De sang-froid" (1967), où il avait un rôle de meurtrier, "Money train" (1995) et "Lost Highway", de David Lynch, en 1997.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Un simple accident" de Jafar Panahi remporte la Palme d'or
Le Festival de Cannes a envoyé un signal politique fort en décernant samedi la Palme d'or au dissident iranien Jafar Panahi pour son film "Un simple accident". Le long-métrage a été tourné en clandestinité.
Le cinéaste de 64 ans a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans et recevoir son prix, décerné par la présidente du jury Juliette Binoche.
Thriller moral auscultant le dilemme d'anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire, "Un simple accident" s'en prend très directement à l'arbitraire des forces de sécurité. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.
Panahi, qui a connu la prison à deux reprises en Iran, pays dont il ne pouvait pas sortir jusqu'à récemment, a promis de rentrer après Cannes malgré les risques de représailles. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités après ce onzième long-métrage.
Son film, qui succède à "Anora" de l'Américain Sean Baker, a été tourné dans la clandestinité, le réalisateur se refusant à demander les autorisations pour tourner. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.
Il est le deuxième Iranien à remporter la Palme après Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" (1997). L'an dernier, un autre Iranien, Mohammad Rasoulof, avait décroché un prix spécial pour un autre film brûlot, "Les graines du figuier sauvage". Arrivé clandestinement à Cannes, il avait ensuite choisi l'exil.
La révélation Nadia Melliti
Dans le reste du palmarès, le jury a récompensé une révélation, celle de l'actrice française Nadia Melliti, qui reçoit le prix d'interprétation à 23 ans, et pour son tout premier rôle au cinéma dans "La petite dernière" de sa compatriote Hafsia Herzi.
Etudiante en sport et repérée dans un casting sauvage, elle incarne Fatima, 17 ans, une jeune femme musulmane qui découvre son homosexualité. Le film est adapté du roman, d'inspiration autobiographique, de Fatima Daas, publié en 2020.
"L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho repart avec deux prix: la mise en scène et l'interprétation masculine pour Wagner Moura, 48 ans, connu hors du Brésil pour avoir interprété Pablo Escobar dans la série "Narcos".
Le Grand Prix a été remporté par le Norvégien Joachim Trier pour "Valeur sentimentale".
Nouveau trophée pour les frères Dardenne
Cinéastes déjà parmi les plus primés de l'histoire de Cannes, avec deux Palmes d'or, les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis avec un nouveau trophée, le prix du scénario, pour "Jeunes Mères". Ils l'obtiennent pour la deuxième fois de leur carrière, après "Le silence de Lorna" (2008).
Le Franco-Espagnol Oliver Laxe a reçu ex-aequo le prix du jury pour "Sirat", plongée captivante dans une rave-party hallucinatoire et apocalyptique au pays de "Mad Max", avec Sergi Lopez. Il le partage avec la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, qui explore cent ans de traumas familiaux à travers le destin de quatre femmes dans "Sound of Falling".
Ce 78e festival de Cannes a fait écho aux guerres au Proche-Orient et en Ukraine et a aussi été marquée par des déclarations engagées, à commencer par la charge de Robert De Niro contre Donald Trump lors de la cérémonie d'ouverture.
Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier "Mission: Impossible", en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Braquage en France: Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict
Ils sont coupables, mais trop vieux et malades pour retourner en prison. La cour d'assises de Paris a prononcé vendredi soir des peines très clémentes contre les "papys braqueurs" de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict et pressée de "tourner la page".
"Les peines sont assez peu sévères", reconnaît à la fin de son verdict le président David De Pas. Bien en deçà en tout cas de celles requises par l'accusation, qui avait réclamé 10 ans de prison à l'encontre des braqueurs entrés dans l'hôtel de Kim Kardashian la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion week.
"Elles ont été pensées à distance de cet événement grave", en prenant en considération "le temps écoulé" - neuf ans - et l'état de santé des principaux protagonistes qui "interdit éthiquement d'incarcérer quiconque", déclare le magistrat devant les accusés émus, qu'il avait fait se lever pour entendre la décision.
Une fois l'audience terminée, chacun a enlacé ses proches, avant de sortir peu à peu de la salle soulagé et souvent avec le sourire, en emportant les gros sacs et valises qu'ils avaient préparés dans l'éventualité d'une incarcération.
Kim Kardashian s'est immédiatement dite "satisfaite" du verdict tout en déclarant vouloir "tourner la page". "Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d'avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l'expérience la plus terrifiante de ma vie", a expliqué la reine des influenceuses dans un communiqué transmis par ses avocats.
Quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir braqué et séquestré la superstar américaine dans sa chambre, arme au poing, pour la dépouiller de neuf millions d'euros de bijoux. Le cerveau du braquage, 69 ans, sourd et quasiment muet, souffrant du dos et de diabète, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour la partie ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu'il ne retournera pas en prison. Il a lentement quitté le palais de justice, au son du cliquetis de sa canne qui a rythmé les quatre semaines de procès.
"Verdict d'apaisement"
Les trois autres "opérationnels" du braquage se sont vu infliger une peine de sept ans dont deux ferme (déjà couverte par leur détention provisoire): un homme de 69 ans, qui suit en ce moment une chimiothérapie et a dû être hospitalisé ces derniers jours - il était absent pour le verdict. Un compice de 71 ans, qui a "assumé" avoir fait le guet le soir des faits. Et le jeunot de la bande (35 ans), qui explose en sanglots en comprenant qu'il n'ira pas en prison.
Même si "vous n'avez pas frappé, vous avez fait peur", "vous avez fait du mal", "vous avez traumatisé de façon sans doute durable", insiste le président. Mais "aucun d'entre vous n'a fait parler de lui sur ces neuf années", et "vous avez globalement reconstruit votre vie et fait les démarches pour vous réinsérer".
La défense a salué un "verdict d'apaisement". "Cette décision est aussi la preuve que la justice peut réparer véritablement autrement que par la prison", a réagi Me Chloé Arnoux, l'avocate du cerveau.
La cour a enfin considéré qu'il n'y avait pas de "taupe" derrière ce casse spectaculaire. Et acquitté en conséquence le frère du chauffeur de Kim Kardashian et son ami, accusés d'avoir transmis de précieuses informations sur l'emploi du temps de la star pendant son séjour parisien.
L'avocate générale avait bien tenté, dans ses réquisitions, de convaincre les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires de ne pas se fier aux "rides rassurantes" des "vieux messieurs et dame" comparaissant libres sur le banc des accusés. Au moment des faits, ils étaient "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi", avait martelé l'avocate générale Anne-Dominique Merville.
Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, Kim Kardashian avait accepté les excuses du principal accusé.
"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance", lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions d'abonnés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans, a annoncé vendredi l'Académie des Beaux-Arts française, dont il était membre. Il était connu pour ses grands photos en noir et blanc de conflits ou de la forêt amazonienne.
"Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel, les membres et correspondants de l'Académie des beaux-arts ont l'immense tristesse de faire part du décès, ce vendredi 23 mai à l'âge de 81 ans, de leur confrère Sebastião Salgado", a écrit l'Académie. L'institution avait élu parmi les siens en 2016 ce "grand témoin de la condition humaine et de l'état de la planète".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Musée de la Croix-Rouge au-delà des trois millions de visiteurs
Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève a franchi jeudi la barre des trois millions de visiteurs. Il offrira aussi prochainement des "billets suspendus" pour les personnes aux revenus moins aisés grâce à un concert de solidarité.
Quatre personnes ont été considérées comme celles ayant fait franchir cette barre au musée, a affirmé vendredi à Keystone-ATS une responsable du MICR. Parmi elles figuraient un couple de Chiliens, et deux hommes des Etats-Unis et de la "Genève internationale", tous des quadragénaires ou quinquagénaires. "Ils étaient très intéressés", a également ajouté la responsable.
Depuis plusieurs mois, le musée doit chercher de nouveaux financements. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a décidé de couper sa subvention.
Il y a quelques mois, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait affirmé à Keystone-ATS discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions. Sans qu'aucune annonce n'ait été faite jusqu'à présent.
En attendant, les activités se poursuivent. Le Musée accueillera aussi le 1er juin un quintette de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) pour un concert de solidarité. Les recettes permettront de financer des "billets suspendus" pour que les personnes qui n'en ont pas les moyens puissent accéder gratuitement aux expositions du MICR à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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