Rejoignez-nous

Économie

La Silicon Valley Bank, 16e banque des Etats-Unis, fait faillite

Publié

,

le

La SVB était devenue la 16e banque américaine par la taille des actifs. A la fin 2022, elle comptait 209 milliards de dollars d'actifs et environ 175,4 milliards de dépôts. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

La Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée vendredi par les autorités américaines, provoquant un léger vent de panique sur les marchés financiers. Il s'agit de la plus grande faillite bancaire aux Etats-Unis depuis la crise financière de 2008.

La banque ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients, principalement des acteurs de la technologie, et ses ultimes tentatives de lever de l'argent frais n'ont pas abouti. Les autorités américaines ont pris officiellement possession de la banque et en ont confié la gestion à l'agence américaine chargée de garantir les dépôts (FDIC).

La secrétaire américaine au trésor, Janet Yellen, a convoqué plusieurs régulateurs du secteur de la finance vendredi pour évoquer la situation, leur rappelant qu'elle avait "pleine confiance" dans leur capacité à prendre les mesures appropriées. Elle a estimé que le secteur bancaire restait "résilient".

Clients nerveux

Peu connue du grand public, SVB s'était spécialisée dans le financement des start-up. Elle était devenue la 16e banque américaine par la taille des actifs. A la fin 2022, elle comptait 209 milliards de dollars d'actifs et environ 175,4 milliards de dépôts.

Sa disparition représente non seulement la plus grande faillite bancaire depuis celle de Washington Mutual en 2008, mais aussi la deuxième plus grosse défaillance d'une banque de détail aux Etats-Unis.

Devant le siège de la banque à Santa Clara vendredi, quelques clients nerveux se demandaient comment ils pouvaient accéder à leurs fonds, certains tentant de deviner ce qui se passait à travers les portes vitrées, fermées. Sur la devanture, un papier de la FDIC indiquait qu'ils pourraient, à partir de lundi, retirer jusqu'à 250'000 dollars.

Sur les marchés financiers, le mouvement de panique a débuté jeudi, après que SVB a annoncé qu'elle cherchait à lever rapidement du capital pour faire face aux retraits massifs de ses clients, sans y parvenir, et avoir vendu pour 21 milliards de dollars de titres financiers, en perdant 1,8 milliard de dollars au passage.

L'annonce a surpris les investisseurs et a ravivé les craintes sur la solidité de l'ensemble du secteur bancaire, notamment avec la rapide montée des taux d'intérêt qui fait baisser la valeur des obligations dans leurs portefeuilles et renchérit le coût du crédit.

Les quatre plus grandes banques américaines ont perdu 52 milliards de dollars en bourse jeudi et dans leur sillage, les banques asiatiques puis européennes ont flanché.

Garde-fous

"Comme c'est souvent le cas dans la finance, le problème n'est pas venu de là où on l'attendait", explique Alexander Yokum, du cabinet CFRA. "Beaucoup d'observateurs se posaient des questions sur la dette qui s'accumule sur les cartes de crédit ou sur le marché de l'immobilier de bureaux. On ne s'attendait pas à un 'bank run'", une réaction en chaîne qui débute par des retraits massifs de clients, dit-il à l'AFP.

Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management, se veut rassurant, estimant "faible", dans une note, le risque "d'un incident de capital ou de liquidités parmi les grandes banques". Depuis la crise financière de 2008/2009 et la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, les banques doivent donner des gages renforcés de solidité à leurs régulateurs nationaux et européens.

Elles doivent par exemple justifier d'un niveau minimal de capital plus important destiné à éponger les pertes éventuelles. Pour les analystes de Morgan Stanley, "les pressions de financement auxquelles la SVB est confrontée sont très particulières" et les autres banques ne font pas face à une "pénurie de liquidités".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Le directeur général des SIG part à la retraite anticipée

Publié

le

Christian Brunier prend avec effet immédiat une retraite anticipée (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Christian Brunier quitte avec effet immédiat les Services industriels de Genève (SIG). Le directeur général de l'entreprise, empêtré dans une affaire de népotisme présumé, a annoncé mardi faire valoir ses droits à la retraite anticipée.

"Christian Brunier est extrêmement affecté par les attaques dont il fait l'objet. Il a jugé préférable de partir le plus rapidement possible", a indiqué devant les médias le président des SIG Robert Cramer. En temps normal, Christian Brunier avait prévu de prendre sa retraite anticipée le 31 mars 2025.

Christian Brunier a passé 45 ans aux SIG, dont dix ans en tant que directeur.

Des soupçons de népotisme pèsent sur Christian Brunier depuis que la Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que ses deux beaux-fils travaillaient aux SIG, ainsi que l'épouse de l'un d'eux. Vendredi dernier, c'est la RTS qui informait l'engagement par l'entreprise d'un neveu du directeur général.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Baromètre conjoncturel du KOF: légère reprise en avril

Publié

le

Le secteur de la construction évolue de manière particulièrement favorable (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'économie suisse reprend quelques couleurs en avril, selon le baromètre conjoncturel du KOF publié mardi. Mais aucune relance forte n'est actuellement en vue.

Le baromètre conjoncturel a gagné 1,4 point en avril pour atteindre 101,8 points, après deux mois consécutifs de baisse, écrit le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans son communiqué. Avec cette hausse, l'indicateur revient dans une zone légèrement supérieure à la moyenne.

Les perspectives s'améliorent dans les services financiers et l'assurance, l'industrie manufacturière et la consommation privée. Les perspectives pour les secteurs de la construction et de l'hôtellerie sont en revanche légèrement moins favorables qu'en mars.

Dans l'industrie manufacturière et la construction, l'activité de production et la situation générale des affaires évoluent de manière particulièrement favorable. En revanche, le taux d'utilisation des machines et des équipements ainsi que les stocks de produits intermédiaires ou les achats de biens intermédiaires plombent la situation.

L'évolution se révèle très inégale dans les branches de l'industrie manufacturière. L'industrie chimique et pharmaceutique ainsi que la construction mécanique tirent leur épingle du jeu, contrairement aux fabricants de produits alimentaires et de luxe ainsi qu'à l'industrie du textile et de l'habillement, qui se distinguent de manière négative.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Vaudoise fait l'acquisition de Prevanto

Publié

le

Vaudoise Assurances a fait l'acquisition de Prevanto, active dans le service aux caisses de pension (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaudoise Assurances a acquis 100% du capital-actions de la société Prevanto, active dans le conseil aux institutions de prévoyance publiques et privées en Suisse. Tous les emplois sont conservés dans le cadre de cette reprise, précise l'assureur.

La société Prevanto est active dans toute la Suisse avec des bureaux à Zurich, Bâle et Lausanne, indique Vaudoise. Elle est détenue depuis 2015 par ses trois associés fondateurs Stephan Wyss, Patrick Spuhler et Michèle Mottu Stella, ajoute-t-elle.

Cette acquisition permet à Vaudoise de compléter ses services aux caisses de pensions en Suisse romande et en Suisse alémanique, souligne le groupe mardi. Elle vient compléter celle de Pittet Associés en 2019, entité qui a intégré l'équipe d'experts LPP de SwissLife Pension Services en 2022.

À la suite de cette transaction, le conseil d'administration de Prevanto sera présidé par Reto Kuhn, directeur des investissements chez Vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

Publié

le

Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Votre désir de vous élever parmi les meilleurs, est amplifié par la rencontre, chez vous, entre Neptune et Mars. Vos buts les plus ambitieux sont en vue.

Les Sujets à la Une

X