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Genève

Silicon Valley : rencontre de l’entrepreneur bernois Alain Chuard

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Il est pratiquement inconnu en Suisse, mais c’est une personnalité de la Silicon Valley. Alain Chuard est un entrepreneur bernois qui vit depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Ancien snowboarder professionnel, il a fondé sa compagnie « Wildfire » en 2007 avant de la vendre pour 450 millions de dollars à Google en 2012. Alain Chuard nous a accordé une interview à l’occasion du Silicon Valley Startup Camp organisé à San Francisco par la Banque cantonale vaudoise. Il nous explique d’abord ce qu’est la Silicon Valley à ses yeux :

Alain ChuardEntrepreneur, fondateur Wildfire

Il y a des points communs entre la Silicon Valley et l’arc lémanique, notamment de part la présence des hautes écoles, de l’EPFL, des incubateurs, etc. Toutefois, la différence d’état d’esprit est fondamentale :

Alain ChuardEntrepreneur, fondateur Wildfire

C’est cet état esprit de la Silicon Valley que les étudiants participants au camp de la BCV sont venus chercher en Californie. Au-delà de cette philosophie, lancer et diriger une startup requiert tout un éventail de compétences :

Alain ChuardEntrepreneur, fondateur Wildfire

« Rien ne vous préparera pour une startup » lance ainsi Alain Chuard lorsque les étudiants du Silicon Valley Startup Camp l’interrogent sur son parcours. Pour l’entrepreneur bernois, il faut se lancer, et vite :

Alain ChuardEntrepreneur, fondateur Wildfire

La vente de sa société « Wildfire » à Google en 2012 a aussi suscité beaucoup d’interrogations de la part des étudiants. Alain Chuard est fier de ce qu’est devenu sa startup. Mais pour lui, être racheté par un géant ne doit pas être le but d’un startuper :

Alain ChuardEntrepreneur, fondateur Wildfire Interactive

Le Silicon Valley Startup Camp se poursuit ce mardi avec la rencontre avec l'auteur américain Jonathan Littman ainsi que la visite de l'entreprise Airbnb.

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Économie

Un projet de médiation culturelle pour les habitants des Acacias

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Un projet de médiation culturelle a été mis en place aux Acacias dans le but d'impliquer les habitants dans la mutation de leur quartier. Le PAV, ici représenté par une maquette, est le plus gros projet de développement urbain du canton (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un projet de médiation culturelle destiné aux habitants des Acacias a été lancé officiellement vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. L'objectif est d'accompagner la population du quartier, actuelle et à venir, dans la conception d'événements artistiques dans l'espace public.

Le projet "Territoire, art et population", proposé par les associations Topos et AAA, vise à mettre en place un accompagnement des mutations territoriales liées au projet urbain Praille Acacias Vernets (PAV), relèvent le canton, la Ville de Genève et l'association Topos dans un communiqué commun.

"Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie", a déclaré le chef du Département du territoire, Antonio Hodgers, cité dans le communiqué. Le projet devra favoriser les liens sociaux.

Un journal de bord collectif des Acacias est visible depuis vendredi dans l'espace public, à l’angle de la route des Acacias et de la rue du Lièvre, devant le local des jeunes des Acacias. Les habitants peuvent alimenter cette chronique de la vie du quartier qui sera diffusée sur un écran.

Pour la cohésion

Egalement lancés vendredi, des ateliers participatifs de cartographie sensible permettent de visualiser le ressenti, le vécu et l’identité du quartier. Durant toute l’année 2023, dans divers lieux et rues des Acacias, la population sera invitée à contribuer en partageant sa connaissance de la dynamique quotidienne.

A travers ces interventions artistiques, les habitants du quartier pourront concevoir ensemble des projets afin de prendre part activement à l’évolution de leur lieu de vie. Toutes ces actions auront pour effet de favoriser la cohésion entre les actuels et futurs habitants des Acacias, estiment les différents protagonistes impliqués dans ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Seul le centre des HUG continue à vacciner contre le Covid-19

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Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont le seul lieu du canton qui propose encore des vaccinations contre le Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, seul le centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) continuera à vacciner contre le Covid-19 durant le printemps et l'été. Vu la faible circulation du virus et le taux élevé d'immunité au sein de la population, les autorités sanitaires ne formulent aucune recommandation de vaccination.

Seules les personnes immunosupprimées et les personnes vulnérables munies d'une ordonnance médicale sont encore encouragées à se faire vacciner. Dès lundi, le vaccin bivalent de Moderna sera disponible au centre des HUG pour les doses de rappel, indique vendredi le Département de la santé dans un communiqué.

La vaccination est suspendue au sein des pharmacies, des cabinets médicaux et dans les autres centres. Pour que la vaccination demeure gratuite, les patients doivent présenter une ordonnance médicale. Les personnes qui veulent se faire vacciner pour des motifs autres que médicaux devront payer 64 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Uber a indemnisé ses chauffeurs et a soldé son passé genevois

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Uber a versé plus de 3,8 millions de francs en indemnités à 627 chauffeurs genevois qui avaient utilisé son application (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une page se tourne pour Uber. La multinationale californienne y a soldé son passé en indemnisant 627 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022. Elle s'est aussi mise à jour en matière de cotisations sociales.

Uber ayant ainsi soldé son passé, l'interdiction d'exercer, qui lui avait été imposée en 2019, a été levée, indique vendredi le département de l'économie et de l'emploi (DEE). Le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) avait donné à l'entreprise jusqu'à vendredi pour s'acquitter des montants exigés.

Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Une enveloppe de 4,6 millions de francs avait été prévue pour indemniser la totalité des chauffeurs. Ils n'ont pas tous sollicité la procédure simplifiée d'indemnisation individuelle. Ceux qui ont le plus roulé sont ceux qui se sont le plus manifestés.

Dans un communiqué, la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, qui dirige le DEE, s'est déclarée particulièrement satisfaite que 627 chauffeurs aient pu être dédommagés. Par ailleurs, la magistrate a souligné qu'il s'agissait "de la première indemnisation collective de Suisse" pour l'entreprise Uber.

Cotisations sociales

Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part 'employés' a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)". Cette dernière procédera aux calculs précis pour la part employés et la part patronale, "chacune évaluée à 15,4 millions de francs par le DEE"

Cette mise en conformité d'Uber avec son passé à Genève découle d'une décision du Tribunal fédéral tombée l'été dernier. Celle-ci considère les chauffeurs utilisant l'application de l'entreprise comme des salariés et non pas comme des indépendants, à l'opposé donc de l'approche que la multinationale californienne défend.

Uber était au bénéfice d'une suspension de l'interdiction d'exercer valable jusqu'à vendredi, date butoir que l'administration genevoise avait fixée à l'entreprise pour indemniser les chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022, ainsi que pour régler sa situation au niveau des cotisations sociales.

Le DEE n'en a toutefois pas fini avec sa régulation de l'économie de plateforme. Des procédures sont ainsi en cours pour les sociétés tierces qui utilisent actuellement l'application Uber. Plusieurs ont reçu une demande de mise en conformité de la part des services de l'administration genevoise.

Genève unique pour Uber

Dans un communiqué, le directeur général d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot a rappelé que l'entreprise "a tout mis en oeuvre pour se conformer à l'arrêt du Tribunal fédéral et pour respecter toutes les obligations légales définies par les autorités genevoises afin de régler le passé".

Il a aussi relevé que la multinationale avait changé son modèle "pour refléter les demandes des autorités et la situation réglementaire unique du canton de Genève, en travaillant avec des entreprises locales où les chauffeurs sont employés et bénéficient d'une protection sociale et d'avantages sociaux complets".

Le syndicat SIT, qui défend des chauffeurs, a réagi avec amertume aux derniers développements liés à Uber. "Nous considérons qu'Uber reste dans l'illégalité et qu'il serait temps que l'Etat l'interdise d'exploitation, plutôt que de tenter de le réguler dans un jeu interminable de chat et de souris", a-t-il écrit dans un communiqué.

Pour le SIT, Uber doit continuer à être qualifié d'entreprise de transports. Selon le syndicat, même avec le nouveau modèle d'affaires qu'elle a mise en place, la multinationale états-unienne reste le donneur d'ordre. A Genève, Uber a sous-traité sa gestion des ressources humaines à une entreprise tierce, a rappelé le SIT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La société genevoise Sebrina Holding a repris la zougoise EEII

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Reprise par la genevoise Sebrina, la société zougoise EEII détient une participation dans le géant gazier russe Gazprom. "La participation dans Gazprom n'a jamais été notre cible, elle est venue avec la mariée", avait déclaré le patron de Sebrina, Alexandre Uldry (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANATOLY MALTSEV)

La société genevoise Sebrina Holding a finalisé la reprise de la majorité des actions de la société de participations zougois EEII, détenue jusqu'ici par Gehold. Sebrina détient ainsi 92,4% d'EEII, a indiqué cette dernière jeudi soir dans un communiqué.

EEII informera "en temps opportun" des prochaines étapes. La vente de la participation majoritaire avait été annoncée en décembre dernier. Selon des déclarations de son propriétaire majoritaire Alexandre Uldry, Sebrina veut transformer EEII en véhicule d'acquisition à vocation spécifique (Spac) dans le secteur suisse de l'énergie.

La société EEII était auparavant fortement investie dans des installations énergétiques de l'ancienne Union soviétique et détenait une participation dans le groupe gazier russe Gazprom. La guerre en Ukraine avait mis la société en difficulté.

"L'acquisition d'EEII fait partie de notre stratégie pour développer nos activités dans l'énergie en Suisse", avait indiqué Alexandre Uldry à AWP à la fin décembre. Ce dernier est également président du conseil d'administration de Swiss Energy Holding, qui avait acquis en septembre 2021 les 117 stations-service de Jubin Frères.

"Gazprom est venu avec la mariée"

Alexandre Uldry avait souligné ne vouloir investir qu'en Suisse. "Nous n'irons pas en Europe de l'Est, ce n'est pas notre terrain de jeu", avait-il déclaré. Il en va de même pour le reste de l'Europe, la situation conjoncturelle n'y est pas favorable. "Nous allons privilégier la Suisse, un marché sain porté par le franc suisse".

"Des participations à l'étranger pourraient faire sens, mais nous allons attendre que la tempête liée à la guerre en Ukraine soit passée pour nous positionner", avait encore précisé M. Uldry.

Quant à la participation d'EEII dans Gazprom, la seule qu'elle possède actuellement, elle n'est actuellement ni négociable ni accessible en raison des sanctions qui frappent Moscou.

"La participation dans Gazprom n'a jamais été notre cible, elle est venue avec la mariée", avait expliqué M. Uldry. "Actuellement, elle est clairement sous-évaluée et pourrait rebondir à la fin du conflit, mais cela reste de toute manière sans lien avec notre stratégie", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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