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Suisse

Oui à l'obligation de signaler les cyberattaques

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Le National accepte largement le renforcement de la cybersécurité des entreprises critiques (photo symbolique). (© KEYSTONE/STR)

La Suisse doit renforcer sa capacité de résistance aux cyberattaques. Le National a adopté jeudi par 132 voix contre 55 l'obligation de signaler des incidents contre les infrastructures critiques. Il a étendu le projet aux vulnérabilités des systèmes informatiques.

Les cyberattaques sont devenues l'une des principales menaces pour la sécurité et l'économie de la Suisse. Entre 2020 et 2022, leur nombre a triplé, passant de près de 11'000 à plus de 34'000. Elles touchent indifféremment des entreprises comme des administrations publiques.

Actuellement, iI manque une vue d'ensemble, car les signalements au Centre national pour la cybersécurité (NCSC) se font sur une base volontaire. Une obligation de signaler permettra d'avoir un meilleur aperçu des cyberattaques survenues en Suisse et leur mode opératoire, a déclaré Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR) au nom de la commission.

Energie, transports, eau, santé constituent des infrastructures essentielles. La sécurité de ces infrastructures est devenue d'autant plus importante depuis la guerre en Ukraine, selon Edith Graf-Litscher (PS/TG). Le grand défi est de faire face à des assaillants qui changent sans cesse de méthode, a ajouté la cheffe du Département fédéral de la Défense Viola Amherd.

Le signalement sera obligatoire si une cyberattaque grave met en péril le fonctionnement de l'infrastructure critique touchée. Le National veut également étendre l'obligation d'annonce aux vulnérabilités des équipements informatiques.

Le NCSC guichet unique

Le Centre national pour la cybersécurité (NCSC), créé en 2019, devra fonctionner comme guichet unique pour les annonces de cyberattaques. Afin que les signalements soient aussi simples que possible, il mettra à disposition un formulaire électronique qui pourra être rempli facilement.

En outre, le NCSC devra offrir une évaluation technique et apporter un soutien subsidiaire dans la gestion de l'attaque, comme un "premier secours", a indiqué la conseillère fédérale. Si un exploitant enfreint l'obligation d'annonce, il est passible d'une amende de 100'000 francs au maximum.

L'UDC aurait voulu biffer la sanction. "Le risque d'amende risque de démotiver certains en matière de cybersécurité", a relevé David Zuberbüller (UDC/UR). Il faut au contraire créer une incitation maximum à la transparence.

"L'objectif n'est pas de punir", a répondu la ministre de la Défense. Cette disposition est prévue seulement si une entreprise refuse activement de signaler un problème grave. Elle a été largement suivie.

Délai de 24 heures

Pour garantir une alerte précoce, le signalement devra être fait dans les 24 heures suivant la détection de la cyberattaque ou de la vulnérabilité numérique. "Les premières heures sont cruciales", a précisé Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE).

David Zuberbüller (UDC/UR) a mis en doute cette règle. En cas d'attaque de masse, un tel délai est trop court et devrait être prolongé à 72 heures. Il faut laisser la possibilité aux entreprises d'évaluer elles-mêmes l'ampleur de l'attaque avant de la signaler.

Viola Amherd a précisé que si une entreprise n'a pas toutes les informations en mains dans le délai requis, elle peut compléter ultérieurement son signalement. Elle a à nouveau convaincu la majorité.

Centrales nucléaires, transports, hôpitaux

Les domaines d'activité soumis à l'obligation d'annoncer sont vastes. Par infrastructures critiques, le projet liste les autorités, les hôpitaux, les entreprises actives dans l'énergie, les hautes écoles, les organisations ayant des tâches publiques (sauvetage, traitement des eaux), les banques et les assurances.

Il y a aussi les services informatiques et de télécommunications, la SSR et les agences de presse, les fournisseurs de médicaments, les services postaux et les transports publics, l'aviation, l'approvisionnement en biens alimentaires, les registres de domaines Internet, les services numériques et fabricants informatiques.

Lors de la consultation, les milieux intéressés se sont montrés largement favorables à cette révision de la loi sur la sécurité de l'information. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le TCS lance un nouveau programme d'éducation routière

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Une bande dessinée et deux brochures théoriques accompagneront les enfants dans le cadre de l'éducation routière du TCS et des polices cantonales. (© TCS)

L'an dernier, six enfants sont morts dans des accidents de la route et 2155 jeunes de 8 à 14 ans ont été victimes d'un accident. Dans ce contexte, le TCS lance un nouveau programme d'éducation routière pour les enfants de huit à douze ans.

Le Touring Club Suisse (TCS) a présenté ce programme - développé en collaboration avec la Haute Ecole pédagogique de Fribourg et la police cantonale fribourgeoise - mercredi dans une école du canton de Fribourg. Baptisé "Mobeeez", il doit être accessible à toutes les écoles du pays, explique mercredi le TCS dans un communiqué.

"Mobeeez" complète l'éducation routière déjà existante pour les 3 à 16 ans. Il propose des outils ludiques et clairs répondant aux besoins des enseignants, des enfants et de leurs parents. L'objectif est d'accompagner les enfants dans le développement de leur mobilité et de leur permettre d'être autonomes dans la circulation.

Concrètement, le matériel comprend un dossier avec une bande dessinée et deux brochures théoriques pour les enfants, qui seront distribuées par la police lors des cours de prévention routière. Une deuxième partie, consacrée à la mobilité et à la sécurité routière, s'adresse aux enseignants, qui peuvent l'intégrer dans différentes matières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le fonds pour la sécurité et la paix en Europe devrait couler

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L'alliance centre-gauche a réussi à faire passer la création d'un fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe dans la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats. Mais la proposition a du plomb dans l'aile (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe, dans le contexte de la guerre en Ukraine, a du plomb dans l'aile. La commission des finances du Conseil des Etats propose par 11 voix contre 2 de rejeter une motion en ce sens.

Le texte a été déposé par la commission de politique de sécurité du Conseil des Etats. Celle-ci souhaite créer un fonds temporaire permettant de financer l'ensemble des besoins financiers supplémentaires à partir de 2025 de 10,1 milliards de francs pour la mise à niveau de l'armement de l'armée jusqu'en 2030. Il doit aussi permettre une contribution suisse de 5 milliards de francs pour le soutien à la reconstruction et la remise en état des infrastructures en Ukraine.

La commission des finances du Conseil des Etats rappelle dans un communiqué diffusé mercredi que les dépenses de l'armée et celles pour l'Ukraine sont planifiables et ne présentent donc pas de caractère extraordinaire.

La commission des finances du National prévoyait de déposer une motion similaire. Elle a été retirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aviation: la Suisse va introduire une base de données des passagers

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Les compagnies aériennes devront transmettre les données des passagers en Suisse dans un nouveau système PNR (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse doit introduire une base de données nationale sur les passagers aériens. Le Conseil fédéral a transmis mercredi au Parlement la loi qui contribuera à lutter contre le terrorisme et la grande criminalité, et à protéger la place économique suisse.

La loi permettra de mettre en place un système "Passenger Name Record" (PNR), déjà adopté dans l'Union européenne (UE) et aux Etats-Unis notamment. Les données PNR sont un instrument efficace de lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, indique le Conseil fédéral dans un communiqué.

Si la Suisse ne suit pas, elle pourrait devenir une faille au milieu de l'Europe. En outre, de plus en plus d'Etats menacent d'infliger de lourdes amendes aux compagnies aériennes suisses qui ne communiquent pas de données PNR, voire de leur retirer leurs droits d'atterrissage.

Les informations concernant des données personnelles sensibles ne seront pas communiquées. Un nouveau service spécialisé pour traiter les données PNR, rattaché à la police fédérale, sera actif dès 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Ministère public VS: "Il faut redonner confiance aux magistrats"

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"Notre objectif aujourd'hui est de redonner confiance aux magistrats et à la population et d'amener davantage de pragmatisme", a indiqué la procureure générale valaisanne Béatrice Pilloud mercredi en conférence de presse. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La nouvelle procureure générale valaisanne Béatrice Pilloud n'estime pas avoir pris ses fonctions dans un ministère public "en crise" mais débordé. Elle l'a dit mercredi en réponse aux médias réunis pour une conférence de presse, six mois après son élection.

"Je n'ai pas constaté de crise au sein du ministère public depuis que j'ai pris mes fonctions début janvier 2024", a expliqué la procureure générale. Elle dit en revanche avoir "constaté des magistrats en souffrance en raison du manque de confiance qu'on a dans leur travail ainsi qu'un manque de ressources humaines", a-t-elle ajouté.

"Je ne pense pas qu'on puisse parler de crise, car il n'y a jamais eu de manquements ou flottements dans le traitement des affaires", a abondé Catherine Seppey, la procureure générale adjointe lors d'une conférence de presse durant laquelle les deux magistrates ont insisté sur leur complémentarité. Celle-ci a été élue lors de la même session parlementaire, il y a six mois.

Cette double élection était intervenue alors que le ministère public, en particulier l'office central, était sous le feu des critiques. Elle devait permettre de tirer un trait sur les dysfonctionnements d'un ministère public valaisan "en crise", connus depuis plusieurs années et au coeur de divers rapports.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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