Vaud
Le canton manque de logements
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Sur les 10 districts que compte le canton, 7 d’entre eux demeurent en situation de pénurie. Parmi les causes de cette pénurie de logements sont souvent pointées du doigt les sous-locations sur des plateformes comme Airbnb par exemple. Faut-il ainsi interdire la location d’appartements et de maisons sur ce site internet ?
Le sujet vient d’être débattu ce dimanche à Lucerne. La population a voté pour limiter à 90 jours la possibilité de louer un logement sur la plateforme Airbnb, une mesure déjà en vigueur dans le canton de Vaud. S’il se situe dans un district où il y a pénurie de logements, le bien ne peut être loué que trois mois au maximum par an. En terres vaudoises, on compte près de 5’000 logements sur Airbnb dont 70% sont disponibles en location complète. Un chiffre en augmentation de plus de 8% en une année, ce qui inquiète Fabrice Berney, secrétaire général de l’Association suisse des locataires Vaud.
Dans certaines villes comme New-York par exemple, Airbnb est interdit pour essayer de garantir des logements à la population locale. Une mesure jugée trop extrême pour Olivier Feller, Directeur de la Chambre vaudoise immobilière et conseiller national PLR.
Contactée, Airbnb a souhaité souligner l’importance pour elle de la protection du logement. La plateforme estime également que les règles de protection du logement doivent être raisonnables et nécessaires, et refléter les conditions de vie du XXIe siècle. Car toute la question est de savoir où se situe la liberté économique et de marché. On retrouve Olivier Feller.
Depuis bientôt une année, une nouvelle réglementation sur le sujet a été adoptée dans le canton de Vaud. Son but : éviter une trop forte concurrence avec les hôtels notamment et également limiter la soustraction des appartements au marché du logement. La loi oblige les loueurs à s'annoncer aux autorités communales où leur bien est loué ou sous-loué. Il appartient ensuite aux communes de récolter les taxes de séjour et de contrôler cette activité. A Montreux, près de 300 propriétaires se sont annoncés comme loueurs. A Lausanne, le montant de la taxe de séjour est estimé à 350’000 francs par an. Une somme non négligeable dans le budget communal, mais difficile pour les plus petites villes de mener à bien ces contrôles. C’est le cas à Nyon par exemple, comme le souligne municipale en charge du territoire et de la cohésion sociale, Stéphanie Schmutz.
Une discussion au sein des communes vaudoises est en cours avec Airbnb pour que cette taxe soit directement prélevée lors d’une réservation. Actuellement, la plateforme applique des accords visant la retenue automatique des taxes de séjour dans huit cantons suisses, comme Genève ou Fribourg par exemple.
Pour l’ASLOCA Vaud, le vrai problème n’est pas lié à ces sous-locations mais plutôt à une question de manque de logement adapté aux besoins de la population avec notamment des loyers trop élevés.
Notons enfin qu’en cas de non respect de la législation, le locataire ou le propriétaire n’est plus autorisé à louer son bien et doit payer jusqu’à 60’000 francs d’amende. Pour l’heure, aucun cas de ce type n’a encore été signalé dans le canton de Vaud.
Vaud
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois. L'actuelle cheffe de groupe des écologistes au Grand Conseil et municipale à Prilly a été élue mercredi soir lors de l'assemblée du parti à Avenches. Elle remplace Alice Genoud qui était en poste depuis juin 2022.
Agée de 35 ans, Rebecca Joly était en concurrence avec la co-syndique d'Yverdon-les-Bains Carmen Tanner pour ce poste à la tête de la section vaudoise des Vert-e-s.
"Depuis mes vingt ans, je mets mon énergie, mes compétences et ma passion à disposition de ce Mouvement que j’aime tant. Aujourd’hui, je me mets à nouveau au service des Vert-e-s pour en assumer la présidence vaudoise", a déclaré Rebecca Joly, citée dans un communiqué de son parti.
"Dans ces temps incertains où nous sommes plus attaqués que jamais, je suis fière de porter haut les couleurs des Vert-e-s et les valeurs qui sont les nôtres et que j’ai toujours eu chevillées au corps”, a-t-elle ajouté.
Mme Joly est députée au Grand Conseil vaudois depuis 2017 et préside le groupe parlementaire depuis 2021. A Prilly, elle est en charge du dicastère des travaux, services industriels, parcs, mobilité et écoles au sein de la Municipalité depuis 2021 aussi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lausanne: RDR architectes récompensé par le prix DEF 2025
La Ville de Lausanne a décerné mercredi soir le 10e prix Diversité–Emploi–Formation (DEF) 2025 au bureau lausannois RDR architectes. Cette récompense salue l'engagement exemplaire de l'entreprise en faveur de l'intégration professionnelle de jeunes migrants, notamment par le biais de l'apprentissage.
RDR architectes accueille et forme des jeunes provenant de l'asile et de la migration dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et le design d'intérieur. Deux de ces jeunes ont récemment obtenu leur CFC d'architectes et ont intégré les effectifs de l'entreprise, tandis qu'une troisième poursuit actuellement sa formation dans ce domaine, a indiqué la Ville de Lausanne dans un communiqué.
L'accompagnement proposé va bien au-delà de l'encadrement professionnel. Il inclut un soutien administratif, linguistique et personnel, dans une volonté d'inclusion globale. Cette approche prend sa source et sa différence dans une culture d'entreprise profondément pluriculturelle, où quinze nationalités sont représentées.
Avec ce prix, l'entreprise va pouvoir offrir plus de places de stages de découverte des métiers de l'architecture aux jeunes issus de la migration, en finançant des cours de français et en développant un dictionnaire simplifié regroupant le vocabulaire métier essentiel, se réjouit Antoine Barc, associé du bureau. L'entreprise souhaite également financer des AG CFF à ceux qui y feront un apprentissage.
Le prix DEF, d'une valeur de 10'000 francs, a été créé en 2016 par la Ville de Lausanne. Il valorise et encourage les initiatives exemplaires des entreprises en matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, en faveur de l'égalité des chances et de la non-discrimination. Il est décerné sur préavis du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et de la Commission lausannoise pour l'intégration.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.
Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.
L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les locataires sont plutôt satisfaits de leur logement
Les locataires vaudois se déclarent globalement satisfaits, voire très satisfaits, de leurs conditions de logement, selon une enquête publiée mercredi. La majorité estime également que le loyer payé est correct.
Cette enquête a été réalisée en avril dernier par l'institut M.I.S. Trend pour le compte de la Chambre vaudoise immobilière (CVI) et l'Union suisse des professionnels de l'immobilier Vaud (USPI Vaud). Un échantillon représentatif de 1122 locataires âgés de plus de 18 ans a été interrogé (marge d'erreur de plus ou moins 2,9%), indiquent les deux faîtières dans un communiqué.
Sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait) sur leurs conditions de logement, 32% des sondés ont opté pour les notes 9 et 10, 27% pour la note 8, 18% pour la note 7 et 11% pour un 6. Seuls 12% ont attribué des notes entre 1 et 5, selon l'enquête. Questionnés sur leur loyer, les participants estiment à 67% qu'il est "correct, voire plutôt bon marché".
Efforts à poursuivre
"Ces données, qui témoignent de relations globalement harmonieuses entre les locataires et les propriétaires, vont à l'encontre de certains préjugés véhiculés à l'envi par certains lobbys", commentent la CVI et l'USPI. Les deux faîtières considèrent toutefois que les efforts des propriétaires et des professionnels de l'immobilier en vue de répondre aux attentes des locataires doivent se poursuivre dans un contexte de pénurie de logements susceptible de produire davantage d'insatisfaction notamment en termes de loyers.
L'enquête montre aussi que 50% des locataires souhaiteraient acquérir un jour leur propre logement (64% d'entre eux voudraient une maison, 25% un appartement et 11% sont indécis).
Parmi ceux qui souhaitent devenir propriétaires, 72% déclarent qu'il leur manque les fonds propres nécessaires. Pour 60%, ce sont des revenus insuffisants qui les empêchent d'acheter un bien.
Interrogés sur les avantages que présenterait l'installation d'une borne de recharge électrique dans l'immeuble dans lequel ils vivent, 68% des locataires indiquent qu'ils ne sont pas intéressés par un tel équipement. Par ailleurs, 78% des locataires ne sont guère attirés par le concept à la mode de "co-living", consistant à partager des espaces communs tels que la cuisine, le séjour et la terrasse.
L'ASLOCA nuance
La section vaudoise de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) a réagi le même jour à cette enquête. Elle tient à rappeler que "cette satisfaction ne contredit en rien les problèmes structurels du marché locatif mis en lumière dans une étude réalisée en 2021 par Sotomo auprès de plus de 18'000 locataires dans toute la Suisse". "Mais pour des milliers de locataires, le système fonctionne mal: loyers en hausse, logements rares, pouvoir de négociation quasi nul", écrit-elle dans un communiqué.
"Il est parfaitement possible d'aimer son logement tout en subissant un marché déséquilibré: loyers trop élevés, pénurie de logements abordables, forte dépendance vis-à-vis du bailleur (...) Ce que démontre l'étude Sotomo, c'est que plus de 70% des locataires ont ou ont eu des problèmes dans leur relation de bail - ce n'est pas contradictoire, c'est complémentaire", ajoute encore l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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