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Économie

Reprise du Credit Suisse par UBS: majorité de Suisses sceptiques

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La part des personnes interrogées qui se sont dites très d'accord avec la reprise de Credit Suisse par UBS est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une majorité de la population suisse est sceptique concernant la reprise du Credit Suisse (CS) par UBS, montre un sondage commandé par la SSR. 54% des personnes interrogées sont plutôt pas ou pas du tout d'accord avec la solution choisie.

Dans ce sondage publié vendredi par l'institut de recherche gfs.berne, 30% des personnes interrogées déclarent être plutôt d'accord avec cette solution. La part de celles qui se sont dites très d'accord est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable.

La part des insatisfaits est la plus élevée parmi les électeurs des Verts et de l'UDC, avec respectivement 62 et 61%. Parmi les partisans du PS, 53% ont déclaré n'être certainement pas ou plutôt pas d'accord avec la reprise.

Majorité de satisfaits seulement au PLR

Le soutien est plus important parmi la base des Vert'libéraux, du Centre et du PLR. 48% de l'électorat des Vert'libéraux s'est toutefois déclaré certainement ou plutôt contre la reprise, alors que 44% sont très ou plutôt d'accord. Les sympathisants du Centre sont eux 50% à la considérer positivement. Il n'y a que chez les électeurs du PLR que la solution choisie trouve une majorité, à 55%.

Chez les personnes non affiliées à un parti, le scepticisme l'emporte à 53%, contre 22% de satisfaits. C'est aussi dans ce groupe que la proportion d'indécis est la plus élevée (25%).

Nationalisation pas un tabou

S'agissant des alternatives possibles, 40% des sondés considèrent une nationalisation temporaire du CS comme une meilleure solution. 32% préfèrent une reprise par UBS, 16% considèrent les deux solutions comme équivalentes. 12% ne se prononcent pas.

Le soutien à une reprise de Credit Suisse par l'Etat est comparativement élevé, non seulement à gauche mais aussi au sein de la base de l'UDC, constatent les auteurs de l'étude. 46% des sondés du PS auraient préféré cette solution, contre 44% à l'UDC et 42% chez les Verts.

Interrogées sur leurs émotions face à la chute de CS, 66% des personnes interrogées se disent en colère. Si ce sentiment est le plus fort à gauche, il est majoritairement partagé dans tous les camps politiques, tout comme le sentiment d'insécurité.

Ce ressenti se reflète également dans les revendications politiques des participants à l'enquête: 96% estiment que les responsables de la stratégie de Credit Suisse devraient être tenus pour responsables.

La "nouvelle" UBS doit être divisée

Les interventions dans la structure de la grande banque fusionnée recueillent également une nette majorité. 79% des personnes interrogées sont d'avis que l'UBS est trop grande après la reprise, et qu'elle doit être divisée.

Le Parlement avait rejeté une séparation légale des activités classiques de la banque d'investissement suite à la crise financière de 2008. La gauche et l'UDC s'étaient alors engagées en faveur de ce projet.

Une majorité de 58% des personnes interrogées demandent que les activités suisses de Credit Suisse soient maintenues sous l'ancien nom.

Perte d'emploi

La perte d'emplois est le point qui inquiète le plus les sondés. 83% s'attendent à d'importantes suppressions de postes en Suisse. 73% estiment que la réputation de l'économie suisse dans son ensemble en souffrira.

D'un autre côté, exactement la moitié des personnes interrogées s'attendent à ce que la place économique se remette rapidement des turbulences. 38% seulement s'attendent à ce qu'UBS soit affaiblie par la reprise.

Pour ce sondage en ligne, gfs.berne a interrogé 14'191 personnes entre mardi et jeudi. Les réponses ont été pondérées en fonction de variables sociodémographiques, de l'affiliation à un parti et du niveau de formation des personnes interrogées de manière à être représentatives de l'ensemble de la population. La marge d'erreur est de +/- 4,4 points de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le nouveau quartier Cour de Gare à Sion officiellement inauguré

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Le nouveau quartier Cour de Gare a été officiellement inauguré jeudi à Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le quartier Cour de Gare à Sion a été officiellement été inauguré jeudi après-midi. Se déclinant sur 16'000 m2, il compte près de 300 appartements, un hôtel, des bureaux et un parking collectifs.

Cour de Gare est un projet de réaménagement urbain situé entre la gare de Sion et le centre-ville. Ce nouveau quartier propose "une synergie entre espaces résidentiels, professionnels, commerciaux et culturels", indiquent jeudi les porteurs du projet dans un communiqué.

Ce projet a officiellement démarré en octobre 2021. Il aura fallu excaver 100'000 m3 de matériaux et évacuer 12'000 tonnes de gravats par le train pour qu'il devienne progressivement réalité.

Un hôtel de 122 chambres

Cour de Gare comprend 302 appartements - tous loués -, allant de studios à des 4,5 pièces. En parallèle, 10'372 m2 de bureaux modulables sont disponibles à la location, permettant aux entreprises de bénéficier d'espaces flexibles.

Ce projet inclut également 5759 m2 de surfaces commerciales, intégrant des commerces de proximité, plusieurs restaurants et diverses enseignes. Un hôtel de 122 chambres ainsi qu'une salle de concerts et de congrès de 600 places complètent ce nouveau quartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Assura renoue avec la croissance en 2024

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L'assureur maladie Assura est de retour dans les chiffres noirs. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'assureur vaudois Assura est revenu dans les chiffres noirs au cours de l'exercice 2024. Tant l'assurance de base que l'assurance complémentaire ont enregistré des résultats positifs.

Le résultat net du groupe Assura a atteint 72,2 millions l'an dernier, après une perte de de 110,7 millions lors de l'exercice précédent, indique jeudi dans un communiqué l'assureur sis à Pully, dans le canton de Vaud. Ce retour dans les chiffres noirs est à mettre sur le compte de la bonne performance enregistrée tant dans le domaine de l'assurance de base (26,4 millions) que dans celui des assurances complémentaires (94,3 millions).

Dans le même temps, les revenus de primes du groupe ont diminué à 3,5 milliards de francs, contre 3,6 milliards un an plus tôt. L'assurance de base y a contribué à hauteur de 3,1 milliards, contre 3,3 milliards il y a un an. Les prestations versées ont également diminué, passant de 2,8 milliards à 2,6 milliards.

Assura a décidé de faire bénéficier ses clients de ses bons résultats 2024 réalisés dans le domaine des assurances complémentaires. Une provision pour reversement de 5,4 millions a été constituée dans les comptes du groupe et la redistribution bénéficiera à plus de 100'000 clients.

Du changement au conseil d'administration

Réunies ce 22 mai, les assemblées générales des sociétés du groupe ont pris congé de Jeanine Pilloud qui n'avait pas sollicité le renouvellement de son mandat au conseil d'administration.

Par ailleurs, les assemblées générales ont nommé trois nouveaux administrateurs, à savoir Anna Maria D'Hulster et Patrizia Baur ainsi qu'Alexis Burckhardt. Dès lors, le conseil d'administration retrouve sa composition initiale de sept membres après une année de transition au cours de laquelle il rassemblait cinq administrateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Crédit hypothécaire: la Finma tance un certain laxisme des banques

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La Finma considère que les crédits hypothécaires figurent parmi les plus gros risques pour la place helvétique (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le gendarme helvétique de la finance dénonce une tendance des banques à observer dans leurs directives internes des critères d'octroi de crédits hypothécaires moins strictes que les recommandations légales, voire faire des entorses aux critères de solvabilité.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a également identifié des faiblesses dans les procédés d'évaluation des biens immobiliers, à l'instar des taux de capitalisations plus faibles pour la valorisation des immeubles de rendement.

Rappelant que les principes d'autorégulation constituent un standard minimal en matière de surveillance, la Finma perçoit un potentiel d'amélioration du cadre réglementaire pour un domaine qu'elle considère comme l'un des plus gros risques pour la place helvétique.

Pour s'inscrire dans une perspective durable, l'évaluation de la solvabilité des débiteurs devrait aussi tenir compte des potentielles fluctuations des taux d'intérêt.

Le constat repose les observations des pratiques de 27 établissements bancaires et 18 assureurs au cours de l'année dernière, précise un communiqué diffusé jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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