Rejoignez-nous

International

Nouvelle mobilisation en Israël contre la réforme judiciaire

Publié

,

le

Les Israéliens sont à nouveau descendus en nombre dans les rues de Tel-Aviv samedi pour s'opposer à la réforme judiciaire voulue par le gouvernement. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi à Tel-Aviv pour continuer à protester contre la réforme judiciaire voulue par le gouvernement, avant une semaine cruciale. Le ministre de la Défense a appelé à une pause d'un mois dans le processus de réforme.

Les manifestations se succèdent chaque semaine depuis la présentation en janvier par le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, d'un projet de réforme qui divise le pays.

Suscitant l'inquiétude dans le pays mais aussi à l'étranger, la réforme vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Selon ses détracteurs, elle met en péril le caractère démocratique de l'Etat d'Israël.

Israël "perdant"

Dans un discours samedi soir, le ministre de la Défense israélien Yoav Galant, pourtant du même parti que M. Netanyahu, le Likoud, a dit craindre qu'une poursuite des divisions au sein de la population sur ce dossier n'engendre une "vraie menace pour la sécurité d'Israël".

"Nous devons arrêter le processus législatif" pendant un mois, a-t-il encore dit, avant une semaine cruciale qui devrait être marquée par d'autres dispositions législatives et de nouvelles manifestations de masse.

Il a estimé que quel que soit le vainqueur de ce bras de fer, "dans la rue ou à la Knesset" (Parlement), "ce serait l'Etat d'Israël qui serait perdant". "Je suis attaché aux valeurs du Likoud (...) mais les changements majeurs au niveau national doivent se faire par le biais de la concertation et du dialogue", a-t-il ajouté.

Ses propos ont été salués par le chef de l'opposition, Yair Lapid, qui s'est félicité d'un "pas courageux (...) pour la sécurité d'Israël". Deux députés du Likoud ont exprimé sur Twitter leur soutien à M. Galant, soulevant ainsi la question de savoir si le gouvernement pourrait compter sur la majorité s'il procède à un vote.

M. Galant a appelé dans le même temps à l'arrêt des manifestations, au moment où quelque 200'000 manifestants étaient rassemblés à Tel Aviv, selon l'estimation des médias israéliens. A Jérusalem, des milliers de manifestants ont défilé devant la résidence du président Isaac Herzog.

Changement dans la nomination des juges

Les principaux alliés d'Israël, y compris Washington, ont remis en question les projets visant à donner plus de pouvoir aux politiques et à réduire le rôle de la Cour suprême. Le président américain Joe Biden a exprimé ses "inquiétudes" concernant ces réformes judiciaires, a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

M. Netanyahu et ses alliés d'extrême droite et ultra-orthodoxes estiment nécessaire ce projet de réforme pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu'ils jugent politisée.

Les députés israéliens devraient se prononcer la semaine prochaine sur un des éléments centraux de la réforme, au coeur des inquiétudes de ses détracteurs, prévoyant le changement dans le processus de nomination des juges.

Le texte a été amendé en commission pour en adoucir la teneur en vue de parvenir à un vote plus large, mais sans l'appui de l'opposition, qui a fait la sourde oreille à l'appel au dialogue lancé jeudi soir par M. Netanyahu, continuant d'exiger "une pause" dans le travail législatif sur la réforme avant toute négociation avec la majorité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp

Publié

le

Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski (à droite), soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour. (© KEYSTONE/EPA/Leszek Szymanski)

Des dizaines de milliers de personnes manifestaient dimanche à Varsovie dans deux grandes manifestations rivales. Cela avant le second tour de l'élection présidentielle de dimanche prochain, opposant un candidat pro-européen à un candidat nationaliste.

Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour.

La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.

Egalité parfaite

Les sondages d'opinion prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.

La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.

Soutien à l'Ukraine en jeu

Une victoire de M. Nawrocki pourrait également ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine alors qu'il s'oppose à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne.

"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", a déclaré Piotr Slaby, un travailleur du secteur financier de la ville de Przemysl, dans le sud-est de la Pologne, venu participer à la "marche pour la Pologne".

De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski. Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Viktorija Golubic a su attendre son heure

Publié

le

Une victoire indiscutable pour Viktorija Golubic. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.

Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.

La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Trois ans de contrat pour Xabi Alonso

Publié

le

Xabi Alonso: un immense défi au Real Madrid. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.

"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.

A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.

Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi

Publié

le

Les autorités iraniennes restent muettes après la Palme d'or du cinéaste dissident Jafar Panahi, qui a été emprisonné à deux reprises dans son pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/VICTOR BOYKO / POOL)

Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.

M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.

Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.

Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.

Choix "politique"

L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.

Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.

Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).

Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.

Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

YOU KNOW I'M NO GOOD

AMY WINEHOUSE

16:24

Les 2 derniers titres

WHEN I'M WITH YOU

SPARKS

16:20

ALL OUT OF FIGHT

PINK

16:15

Votre Horoscope

Capricorne

Le moment est agité, mais en restant serein et tenace, vous allez réussir à voguer habilement jusqu'à atteindre votre objectif.

Les Sujets à la Une