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La Russie va déployer des armes nucléaires "tactiques" au Bélarus

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Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie allait déployer des armes nucléaires "tactiques" au Bélarus. (© KEYSTONE/AP/Gavriil Grigorov)

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus. Ce pays est situé aux portes de l'Union européenne.

Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l'arme nucléaire en Ukraine en cas d'escalade significative du conflit. Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, le Bélarus est frontalier de l'Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie.

"Rien d'inhabituel"

"Il n'y a rien d'inhabituel ici : les Etats-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une interview diffusée à la télévision russe. "Nous avons convenu de faire de même", a-t-il ajouté, disant avoir l'accord de Minsk.

"Nous avons déjà aidé nos collègues bélarusses et équipé leurs avions (...) sans violer nos engagements internationaux en matière de non-prolifération des armes nucléaires. Dix avions sont prêts à utiliser ce type d'arme", a poursuivi M. Poutine, selon lequel Moscou a aussi transféré des missiles Iskander.

"A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire du Bélarus", a-t-il ajouté.

Le Bélarus ne prend pas part directement au conflit en Ukraine mais Moscou s'est servi de son territoire pour conduire son offensive sur Kiev l'année dernière ou pour mener des frappes, selon les autorités ukrainiennes.

1600 tanks

Selon M. Poutine, cette décision a été motivée par la volonté de Londres d'envoyer des munitions à uranium appauvri à l'Ukraine, comme évoqué récemment par une responsable britannique.

M. Poutine a menacé de recourir également à ce type d'obus si Kiev venait à en recevoir. "La Russie, bien sûr, a de quoi répondre. Nous avons, sans exagérer, des centaines de milliers d'obus de ce type. Nous ne les utilisons pas pour le moment", a déclaré le président russe. Il a qualifié ce type d'obus d'arme parmi "les plus dangereuses" et qui "génère ce que l'on appelle des poussières de radiation".

La vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie avait confirmé lundi que le Royaume-Uni fournirait à l'Ukraine des obus à uranium appauvri, efficaces contre les chars et les autres véhicules blindés.

M. Poutine a également dit samedi considérer que les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, vitales l'effort de guerre de Kiev, étaient une "menace" pour la Russie.

Il s'est toutefois félicité des progrès de l'industrie de l'armement russe, qui sera selon lui capable de produire 1600 tanks dans les trois prochaines années, ce qui permettrait à l'armée russe d'en avoir "plus de trois fois plus" que son adversaire.

Menaces nucléaires

Lors de récentes négociations à Moscou entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, les deux dirigeants avaient énoncé dans une déclaration commune qu'une guerre nucléaire "ne doit jamais être déclenchée", car "il ne peut y avoir de vainqueurs".

Plusieurs responsables russes, dont l'ancien président Dmitri Medvedev, ont toutefois menacé l'Ukraine et les Occidentaux de l'arme nucléaire depuis le début de l'offensive russe lancée le 24 février 2022.

La Russie a en outre suspendu le mois dernier l'important traité de désarmement nucléaire New Start signé avec les Etats-Unis, bien qu'elle ait promis de respecter la limitation de son arsenal nucléaire jusqu'à la fin effective de cet accord le 5 février 2026.

Pas d'utilisation préventive

Vladimir Poutine avait accusé l'année dernière l'Ukraine de vouloir se doter d'une "bombe sale", une arme constituée d'explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs destinés à être disséminés en poussière au moment de l'explosion.

L'Ukraine et ses alliés occidentaux avaient condamné ces allégations et accusé la Russie de jouer l'escalade nucléaire.

La doctrine nucléaire russe ne prévoit pas l'utilisation préventive par la Russie de l'arme nucléaire, mais seulement en réponse à une attaque envers elle ou ses alliés, ou en cas de "menace sur l'existence même de l'Etat".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Soudan: deux chauffeurs du CICR tués au Darfour Sud

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Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud, au Soudan. Trois employés ont également été blessés, a indiqué l'organisation jeudi soir dans un communiqué à Genève.

"L'équipe revenait de Layba pour évaluer la situation humanitaire des communautés touchées par la violence armée dans la région lorsque le drame s'est produit", précise le communiqué. Le CICR appelle à la protection immédiate de tous les civils, y compris les travailleurs humanitaires et le personnel médical.

Le CICR est présent au Soudan depuis 1978. Depuis avril 2023, le travail de l'organisation humanitaire consiste à fournir du matériel médical aux hôpitaux situés près des zones de conflit. Elle travaille indépendamment ou en partenariat avec le Croissant-Rouge soudanais. Le CICR aide également les familles séparées par le conflit à garder le contact avec leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Otan condamne "les activités malveillantes" de Moscou

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L'Otan condamne les activités "malveillantes" de la Russie sur son territoire (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA BELGA/BENOIT DOPPAGNE)

Les pays de l'Otan s'inquiètent "des activités malveillantes" de la Russie "menées récemment sur le territoire de l'Alliance". Ils assurent néanmoins que celles-ci ne les "dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine".

Dans un communiqué, les Alliés dénoncent "les activités étatiques hostiles ayant touché la Tchéquie, l'Estonie, l'Allemagne, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et le Royaume-Uni".

"Les incidents en question s'inscrivent dans le cadre de l'intensification des activités que la Russie mène dans l'ensemble de l'espace euro-atlantique, et notamment sur le territoire de l'Alliance, en faisant appel à des intermédiaires".

"Il s'agit d'actes de sabotage, d'actes de violence, d'activités cyber, de perturbations électroniques, de campagnes de désinformation et d'autres activités hybrides", détaillent-ils. Ces "activités hybrides (...) constituent une menace" pour leur sécurité, ajoutent-ils.

Promesse de réponse

"Nous agirons individuellement et collectivement en réponse à ces agissements et nous continuerons de nous concerter étroitement", poursuivent-ils. "Nous ferons en sorte que l'Alliance et les Alliés soient préparés à assurer la dissuasion et la défense face aux activités ou attaques hybrides".

"Nous condamnons l'attitude de la Russie et nous appelons celle-ci à respecter ses obligations internationales, comme le font les Alliés. Les agissements de la Russie ne nous dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine", concluent-ils.

Propagande prorusse

Fin mars, Prague a révélé la découverte par les services de renseignement tchèques d'un réseau orchestré par Moscou qui répandait la propagande prorusse sur l'Ukraine via le site internet Voice of Europe, et est soupçonné d'avoir corrompu des eurodéputés.

Au Royaume-Uni, les autorités ont indiqué fin avril qu'un Britannique de 20 ans avait été inculpé à Londres en vertu de la loi sur la sécurité nationale pour l'organisation présumée d'attaques contre des "entreprises liées à l'Ukraine".

Le ministre français délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a quant à lui indiqué récemment que la France et les autres pays européens étaient "pilonnés par la propagande de la Russie" à l'approche des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin dans l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de 2024

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Donald Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de l'élection 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Le républicain Donald Trump a refusé de s'engager explicitement à reconnaître le résultat de son match retour face à Joe Biden lors de l'élection présidentielle de novembre, selon une interview diffusée jeudi.

"Si tout est conduit de manière honnête, j'accepterai volontiers les résultats", a déclaré l'ancien président, interrogé sur la présidentielle dans le Wisconsin par le Milwaukee Journal Sentinel. "Mais si ce n'est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays."

Ces propos font écho aux déclarations du septuagénaire durant la présidentielle de 2020. Donald Trump n'a jamais accepté sa défaite face à son adversaire démocrate Joe Biden lors de ce scrutin.

"Pour la faire courte: Donald Trump représente un danger pour notre Constitution et pour la démocratie", a affirmé un porte-parole de l'équipe de campagne de Biden, en réagissant à l'interview du milliardaire.

Flou sur d'éventuelles violences

Lors d'un autre échange, publié mardi, le républicain s'était déjà montré très évasif sur la possibilité de violences politiques dans la foulée du scrutin de novembre.

Ses partisans, convaincus de sa victoire lors de la présidentielle de 2020, avaient attaqué le siège du Congrès américain dans un chaos inimaginable. Donald Trump est poursuivi pour son rôle dans cet assaut, et pour avoir tenté d'inverser les résultats du dernier scrutin présidentiel, notamment dans l'Etat de Géorgie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: record de feux de forêt de janvier à avril

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Les feux de forêt en Amazonie sont souvent boutés par les acteurs de l'agro-négoce mais ils se multiplient aussi sous l'effet de la sécheresse liée au changement climatique (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

Le Brésil a enregistré un record de feux de forêt de janvier à avril, avec plus de 17'000 foyers d'incendie identifiés, plus de la moitié en Amazonie. Cette évolution constitue un revers pour le président de gauche Lula.

Si les feux sont l'une des techniques utilisées par les acteurs de l'agro-négoce pratiquant la déforestation illégale, le ministère brésilien de l'Environnement a souligné l'impact du "changement climatique" et des épisodes de sécheresse qu'il engendre.

Au total, 17'182 foyers d'incendie de végétation ont été recensés lors des quatre premiers mois de l'année, une augmentation de 81% par rapport à la même période de 2023, selon les images des satellites de l'Institut brésilien de recherches spatiales (INPE) disponibles jeudi.

Le Brésil n'avait jamais enregistré autant de feux de forêts pour cette période depuis que ces données ont commencé à être compilées, en 1998. Le record précédent datait de 2003, quand 16'888 foyers avaient été enregistrés lors des quatre premiers mois de l'année.

Dans l'Amazonie brésilienne, qui abrite plus de 60% de la plus grande forêt tropicale de la planète, l'INPE a comptabilisé 8977 foyers de janvier à avril, au plus haut depuis 2016. Cela représente une augmentation de 153% par rapport à la même période de l'année dernière.

La deuxième zone la plus touchée est le Cerrado, savane riche en diversité située au sud de l'Amazonie, avec 4575 foyers (+43% par rapport à janvier-avril 2023).

Alarmant

Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva est parvenu à réduire de moitié la déforestation en Amazonie lors de sa première année de mandat, en 2023, alors qu'elle avait bondi sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais la situation des feux de forêt reste alarmante.

"Les feux de forêt au Brésil et dans d'autres pays de la région, comme le Chili et la Colombie, ont été intensifiés par le changement climatique et par l'une des versions les plus fortes de l'histoire (du phénomène) El Niño, qui a provoqué une longue sécheresse dans de nombreuses zones d'Amazonie en 2023", a affirmé le ministère brésilien de l'Environnement dans un communiqué.

"L'augmentation des températures ces derniers mois a provoqué des changements, comme l'avancée du feu dans des zones de végétation natives", a ajouté le ministère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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