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International

Trente-huit migrants morts dans l'incendie d'un centre de détention

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Depuis 2014, environ 7661 migrants sont morts ou ont disparu sur la route vers les Etats-Unis, d'après l'Organisation internationale des migrations (OIM). (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Trente-huit migrants sont morts et 28 autres ont été blessés mardi dans l'incendie d'un centre de détention à Ciudad Juarez, selon les autorités. La ville se situe dans le nord du Mexique, à la frontière des Etats-Unis.

Après avoir annoncé quelques heures plus tôt le décès de 40 migrants, l'Institut national des migrations (INM) a indiqué dans un communiqué que suite à une visite des hôpitaux où les victimes ont été hospitalisées, "le nombre de personnes décédées a été mis à jour et 38 décès ont été confirmés".

A la suite du drame, les Nations unies ont plaidé pour des voies de migration plus "sûres" vers les Etats-Unis, et l'ambassadeur américain au Mexique a insisté pour "réparer un système migratoire cassé" avec ses partenaires de la région.

Selon le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador, ce sont des migrants qui ont allumé l'incendie avec des matelas dans un mouvement de "protestation": "Nous supposons qu'ils ont appris qu'ils allaient être expulsés, déplacés".

"Nous appelons les pays de la région à traiter de manière humaine, juste et efficace les flux croissants de population à travers les Amériques", a déclaré pour sa part le Haut-commissaire aux réfugiés des Nations unies, Filippo Grandi.

"Défi régional"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé "une enquête exhaustive" et s'est engagé "à continuer de travailler avec les autorités des pays" de la région pour "établir des voies de migration plus sûres, plus régulées et plus organisées", selon son porte-parole Stéphane Dujarric.

"Nous réitérons notre engagement pour continuer de collaborer avec les gouvernements de la région et nos partenaires pour réparer ce système migratoire cassé", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis au Mexique, Ken Salazar. Il s'agit également "de s'attaquer aux causes fondamentales" de la migration, un "défi régional", selon lui.

Amnesty International a pour sa part pointé "une conséquence des politiques migratoires restrictives et cruelles que partagent les gouvernements du Mexique et des Etats-Unis". "Comment est-il possible que les autorités mexicaines aient laissé des êtres humains enfermés sans possibilité d'échapper à l'incendie?", a blâmé Erika Guevara Rosas, directrice de l'organisation pour les Amériques, dans un communiqué.

Cette tragédie - et les deux précédentes au Texas en juin et dans le sud du Mexique en décembre 2021- "sont un rappel" des dangers auxquels les migrants s'exposent face aux "trafiquants de personnes", a-t-il insisté plaidant pour une migration "légale".

Parmi les "migrants identifiés" figurent 28 Guatémaltèques, 13 Honduriens, 13 Vénézuéliens, 12 Salvadoriens, un Colombien et un Equatorien, a indiqué le parquet général du Mexique, citant l'Institut des migrations, sans faire la distinction entre morts et blessés.

"On est traités comme des chiens!"

L'incendie, sans précédent dans des installations pour les migrants dans le pays, a débuté peu avant minuit dans la nuit de lundi à mardi. Il a éclaté dans un centre de détention, d'après la gouverneure de l'Etat du Chihuahua María Eugenia Campos et le témoignage d'autres migrants.

Diffusée par plusieurs médias, authentifiée par les autorités qui "déplore" sa diffusion, une vidéo a montré le début d'incendie. Derrière les barreaux, dans la fumée, un homme donne des coups de pied contre une porte fermée alors qu'un autre semble déposer un matelas par terre. Ils reculent ensuite avec d'autres individus.

Au premier plan, de l'autre côté de la cellule, trois agents dont deux en uniforme se retirent hors champ en leur tournant le dos, sans leur prêter assistance. Dans les jours précédents, les autorités locales de Juarez avaient élevé la voix contre les migrants, les sommant de cesser de proposer leurs services informels dans les rues.

Viangly, une Vénézuélienne, affirme que son mari, âgé de 27 ans, a été emmené après son arrestation lors d'une rafle alors que, selon elle, il détient des papiers mexicains. La jeune femme hurle de désespoir en tentant de regarder l'intérieur d'une ambulance, en se plaignant que les responsables du centre "ne disent rien". "On est humains aussi, on a des sentiments, on est traités comme des chiens".

Asphyxiés

Ciudad Juarez, voisine d'El Paso (Texas), est l'une des villes frontalières d'où de nombreux migrants sans papiers cherchent à gagner les Etats-Unis pour demander l'asile après un long périple. Depuis 2014, environ 7661 migrants sont morts ou ont disparu sur la route vers les Etats-Unis, d'après l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Le président américain Joe Biden a pris en février de nouvelles mesures restrictives, obligeant les migrants à faire leur demande dans les pays de transit ou par internet. Les mesures prévoient aussi le recours plus fréquent par les Etats-Unis à des expulsions immédiates, assorties d'une interdiction de nouvelle entrée sur le territoire pendant cinq ans.

Quelque 200'000 personnes tentent chaque mois de traverser la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Les migrants affirment vouloir échapper à la pauvreté ou à la violence dans leurs pays d'origine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

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Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un titre pour Jil Teichmann

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Jil Teichmann a retrouvé - enfin - le chemin de la victoire. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Jil Teichmann (WTA 215) entrevoit le bout du tennis. Après des mois d’errance, la gauchère a retrouvé le chemin de la victoire.

Elle a cueilli le titre au ITF 35 de Santa Margherita di Pula. Sur la terre battue de Sardaigne, Jil Teichmann a battu 6-3 6-4 en finale l’Espagnole Andrea Lazaro Garcia (WTA 452) après avoir écarté la veille trois balles de match contre l’Italienne Nuria Brancaccio (WTA 292).

21e mondiale en juillet 2022, Jil Teichmann n’a cessé de plonger au classement depuis une année et demie. Ce titre obtenu à la force du poignet doit la remettre enfin sur la bonne voie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël et le Hamas inflexibles avant une reprise des pourparlers

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Les pourparlers pour une trêve à Gaza se poursuivent dimanche, alors que samedi soir, des milliers d'Israëliens, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer à Netanyahu la conclusion d'un accord (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont de nouveau affiché leur profond désaccord en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza, jetant un froid sur les discussions qui doivent reprendre dimanche au Caire.

Au septième mois de la guerre déclenchée par une attaque sanglante du Hamas le 7 octobre contre Israël, la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, s'est alarmée de voir le nord de la bande de Gaza frappé par une "véritable famine", qui progresse vers le sud.

En représailles à l'attaque sans précédent du Hamas, l'armée israélienne a lancé une offensive d'envergure -aérienne puis terrestre- dans le territoire palestinien qu'elle a assiégé, entraînant la mort de 34'654 personnes majoritairement des civils selon le Hamas, et provoquant une catastrophe humanitaire et des destructions colossales. Et les bombardements israéliens n'ont pas cessé.

"Calculs personnels"

Après un premier round de discussions samedi au Caire en présence d'une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya et des représentants des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, Israël et le mouvement palestinien ont de nouveau affiché leurs profondes divergences en vue d'une trêve.

Samedi soir, un responsable du Hamas a répété, sous couvert de l'anonymat, que son mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre".

"Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu freine en personne un accord par calculs personnels", a-t-il dit à l'AFP à propos du Premier ministre israélien accusé par le Hamas d'entraver tout accord avec ses menaces publiques sur un assaut à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.

"L'histoire ne vous pardonnera pas"

Avant lui, un responsable israélien a accusé le Hamas de bloquer tout accord en insistant sur son exigence d'un arrêt de la guerre, et prédit des négociations difficiles.

Il n'y a eu "aucune évolution" au premier round samedi au Caire et de nouvelles discussions sont prévues dimanche, a indiqué un responsable du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Israël n'est pas présent dans la capitale égyptienne. Selon un autre responsable israélien, des signes de progrès seraient visibles si le chef du Mossad David Barnea emmenait une délégation israélienne au Caire.

D'après le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, se trouve au Caire.

L'offre des médiateurs présentée fin avril au Hamas prévoit une trêve associée à une libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages enlevés pendant l'attaque du 7 octobre.

Conditions rejetées

Vendredi, le Hamas avait indiqué aller au Caire dans un "esprit ouvert", mais insisté sur ses exigences: "un arrêt total de l'agression" israélienne et "le retrait" des forces israéliennes de Gaza.

Israël a toujours rejeté ces conditions du Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et qu'il a juré d'anéantir après l'attaque du 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont lancé une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.

Samedi soir, des milliers de personnes, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer au gouvernement Netanyahu la conclusion d'un accord de trêve permettant le retour des otages.

Dans un communiqué, le Forum des familles d'otages a appelé M. Netanyahu "à faire fi des pressions politiques" et à accepter un accord qui permettrait une libération des otages. "M. Netanyahu, l'histoire ne vous pardonnera pas si vous ratez cette occasion."

"La famine est là"

Alors que les efforts en vue d'une trêve se multiplient, Benjamin Netanyahu ne cesse de déclarer son intention de mener une offensive terrestre sur Rafah, ville qui constitue selon lui le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont maintes fois manifesté leur opposition à un assaut sur cette ville où s'entassent 1,2 million de Palestiniens, la plupart déplacés par la guerre.

"Les dommages qu'elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable", a averti le secrétaire d'Etat Antony Blinken, alors que le mouvement étudiant contre l'offensive israélienne se poursuit dans le monde.

Rafah, située à la frontière fermée de l'Egypte, est le principal point de passage terrestre de l'aide humanitaire. Une offensive serait un "coup dur" pour les opérations humanitaires, a prévenu l'ONU.

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël et arrivant via Rafah, reste très insuffisante pour répondre aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

"Quand vous avez des conflits de ce type, avec tant d'émotion, où tant de choses se passent, la famine arrive", a indiqué la directrice du PAM Cindy McCain, selon un extrait d'un entretien diffusé vendredi par la chaîne NBC.

A Gaza, "la famine est là, une véritable famine dans le nord, et qui se déplace vers le sud", a-t-elle dit, en réclamant un cessez-le-feu et un "accès sans entrave" à Gaza pour fournir de l'aide.

Samedi soir, l'armée israélienne a annoncé qu'un chef de brigade à Rafah du Jihad islamique identifié comme Ayman Zaarab et présenté comme l'un des commandants de l'attaque du 7 octobre, ainsi que deux autres membres du groupe, avaient été tués dans le sud du territoire palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Course contre la montre pour secourir les victimes au Brésil

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Des personnes attendent sur le toit de leur maison d'être secourues par un hélicoptère de l'armée brésilienne à Porto Alegre au Brésil samedi. (© KEYSTONE/EPA/Isaac Fontana)

Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l'État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort d'une soixantaine de personnes et chassant de leur domicile 70'000 autres.

Depuis les rues gorgées d'eau ou vue du ciel, l'ampleur de la catastrophe est frappante: des maisons dont on aperçoit à peine le toit, des habitants qui ont tout perdu en quelques minutes et le centre de Porto Alegre, la capitale moderne de l'État où vivent 1,4 million de personnes, totalement inondée.

Selon la municipalité, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 m recensé pendant les inondations de 1941.

L'eau continue d'avancer dans la métropole et une centaine d'autres localités, avec des conséquences toujours plus dramatiques.

En plus des quelque 70'000 personnes évacuées de leur domicile, plus d'un million de foyers sont privés d'eau et l'ampleur des destructions est pour l'heure incalculable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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