Rejoignez-nous

International

Une trentaine de migrants portés disparus au large de la Libye

Publié

,

le

La Méditerranée (ici la région de Crotone en Calabre, théâtre d'un drame à fin février) engloutit de nombreux migrants. (© KEYSTONE/EPA/CARMELO IMBESI)

Quelque 30 migrants sont portés disparus après un naufrage dimanche au large de la Libye, pendant la tentative de sauvetage par un bateau cargo naviguant dans la zone.

"Pendant les opérations de secours, le bateau s'est retourné en plein transfert des migrants : 17 personnes ont été secourues, mais environ 30 autres sont portées disparues", ont annoncé les garde-côtes italiens.

Cette nouvelle tragédie survient deux semaines après le naufrage, au large de la Calabre (sud de l'Italie), d'une embarcation qui transportait quelque 180 personnes. Il a fait 76 morts et des corps continuent de s'échouer sur le rivage tous les jours.

La justice italienne a ouvert une enquête sur ce drame, les autorités maritimes étant soupçonnées de n'avoir pas réagi assez vite aux informations faisant état de la présence d'un navire surchargé dans la zone.

Ce naufrage a choqué l'Italie et suscité de vives critiques contre le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni élu sur une ligne anti-migrants.

Signal des ONG

Ce week-end, des ONG avaient signalé qu'un bateau transportant 47 personnes dérivait à une centaine de kilomètres des côtes libyennes. L'organisation de secours Alarm Phone, qui tient une ligne d'urgence pour migrants en détresse, a été la première dimanche à annoncer que des migrants s'étaient noyés.

Dans un communiqué, les garde-côtes précisent qu'Alarm Phone a alerté samedi le Centre de coordination des secours de Rome de la présence de ce bateau en détresse, ainsi que les autorités maltaises et libyennes.

Un navire marchand qui se dirigeait vers le bateau de migrants a fait état de difficultés à effectuer un sauvetage en raison du mauvais temps.

"Manque de disponibilité"

Pendant ce temps, les autorités libyennes, responsables des efforts de recherche et de sauvetage dans cette zone, ont signalé "un manque de disponibilité en matière de bateaux" et demandé l'aide de Rome, qui a envoyé trois autres navires marchands dans la zone vers l'embarcation des migrants, poursuit le communiqué.

"Les opérations de transfert des migrants ont commencé aux premières lueurs du jour" dimanche quand le navire "Froland" est parvenu sur site, mais le bateau de migrants a chaviré lors de l'opération, selon les garde-côtes.

Après avoir embarqué 17 migrants, le "Froland" s'est dirigé vers Malte pour débarquer deux personnes nécessitant des soins médicaux urgents.

Des bateaux cargos se trouvent encore sur place pour tenter de retrouver des personnes disparues, avec l'assistance de deux avions de Frontex.

"L'opération de sauvetage s'est déroulée en dehors de la zone de recherche et secours (SAR) italienne, enregistrant l'inactivité des autres centres nationaux de coordination maritime et de sauvetage impliqués dans la zone", ont déclaré les garde-côtes.

SeaWatch, une ONG allemande, avait tweeté samedi que son avion de surveillance avait repéré le bateau de migrants qui était "dangereusement surchargé et dans des vagues effrayantes".

Mauvais temps

Un peu plus tard, elle avait fait état de la détérioration des conditions météorologiques et assuré que "Tripoli affirme ne pas être en mesure d'envoyer un patrouilleur".

Dimanche matin, Alarm Phone indiquait avoir perdu le contact avec l'embarcation.

Selon le ministère italien de l'Intérieur, 17'592 personnes ont débarqué depuis le 1er janvier en Italie, contre 5976 sur la même période en 2022 et 5'995 en 2021, soit près du triple. Le nombre d'arrivées de migrants par la route de la Méditerranée centrale a bondi de 116% en janvier et février par rapport à 2022, selon Frontex.

Plus de 1300 migrants à bord d'embarcations surchargées ont été secourus samedi par les garde-côtes italiens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas

Publié

le

Dans une allocution télévisée samedi, le président sud-coréen a annoncé confier à son parti le soin de décider de son mandat. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.

Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.

La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.

"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Une femelle albatros en passe de donner vie à 74 ans

Publié

le

La femelle albatros Wisdom revient chaque année sur les îles Midway, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie (archives). (© KEYSTONE/AP NY U.S. GEOLOGICAL SURVEY/ANONYMOUS)

Wisdom, une femelle albatros de plus de 70 ans, a pondu un oeuf sur une île du Pacifique. Elle devrait ainsi devenir l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé à donner vie, selon les services fédéraux américains de protection de la faune.

Le Fish and Wildlife Service a annoncé la nouvelle sur son compte Facebook avec des photos et vidéos de Wisdom aux côtés de son nouveau partenaire. On y voit le couple d'albatros de Laysan roucouler autour de l'oeuf pondu le 27 novembre et qui doit éclore dans quelques semaines.

"Nous sommes optimistes quant à l'éclosion de l'oeuf", a dit le biologiste Jonathan Plissner.

Chaque année, Wisdom revient sur les îles Midway, en plein coeur du Pacifique, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie.

Pendant des décennies, elle a eu le même partenaire, ces grands oiseaux marins étant connus pour leur monogamie.

Mais ce dernier n'a pas été vu depuis des années, et Wisdom s'est tournée vers d'autres albatros.

Elle a été baguée après avoir pondu son premier oeuf, en 1956, alors qu'elle avait au moins cinq ans, l'âge de la maturité sexuelle chez les albatros.

Elle aura donc au moins 74 ans d'ici la fin du mois, mais elle pourrait aussi être bien plus âgée, ce qui fait d'elle l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé.

Le deuxième albatros le plus âgé sur les îles Midway a 45 ans, a souligné le biologiste, ajoutant que Wisdom "est unique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Premier ministre géorgien assure "gagner" face aux manifestants

Publié

le

La contestation ne faiblit pas en Géorgie. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des milliers de manifestants géorgiens pro-UE se sont rassemblés vendredi pour la neuvième journée consécutive contre la décision du Premier ministre de suspendre les négociations d'adhésion à l'UE. Ils ont été dispersés au canon à eau par la police.

La police anti-émeute est intervenue devant le bâtiment du parlement, utilisant des canons à eau et procédant à des arrestations alors que la foule se repliait à quelques mètres de la zone, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des milliers de manifestants pro-européens avaient de nouveau défié le Premier ministre qui affirme être en train de "gagner" son bras de fer contre les protestataires accusant le pouvoir de freiner les ambitions européennes de ce pays du Caucase.

Avec l'arrestation de plusieurs figures de partis d'opposition, Irakli Kobakhidzé s'est aussi félicité de voir le ministère de l'Intérieur "neutraliser avec succès les protestataires".

La Géorgie traverse une grave crise politique depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, mais dénoncées comme truquées par ses opposants.

La décision du gouvernement d'Irakli Kobakhidzé - accusé de dérive autoritaire pro-russe par ses détracteurs - de suspendre jusqu'en 2028 la question des pourparlers pour rejoindre l'UE n'a fait qu'aggraver les tensions.

Chaque soir

Des milliers de Géorgiens descendent depuis dans la rue chaque soir pour des manifestations, émaillées de violences opposant les protestataires, équipés de feux d'artifice, et les policiers armés de canon à eau et de gaz lacrymogène.

L'opposition accuse le gouvernement de tenter d'enterrer les ambitions d'intégration à l'UE, bien que cet objectif, soutenu par 80% de la population selon des sondages, soit inscrit dans la Constitution.

Elle accuse aussi les autorités de vouloir tourner le pays vers la Russie et d'essayer d'effrayer la population en invoquant un risque de guerre, comme en Ukraine, alors que 20% de la Géorgie est de facto sous le contrôle de Moscou depuis une invasion russe en 2008.

La foule était moins importante vendredi que les nuits précédentes, mais les protestataires insistent que leur mouvement spontané sans réelles figures de proue ni structure est loin de s'essouffler.

"Nous nous battons pour notre liberté", a déclaré Nana, étudiante en médecine de 18 ans, enveloppée dans un drapeau géorgien. "Nous n'allons pas céder".

D'autres manifestations ont eu lieu devant le siège de la radio publique géorgienne - accusée de servir d'outil de propagande gouvernementale, le ministère de l'Éducation et les bureaux de l'administration du tourisme.

Shalva Alaverdashvili, fondateur de la fédération hôtelière du pays, a déclaré à l'AFP que la suspension "inattendue et inacceptable" des négociations d'adhésion à l'UE a des conséquences graves pour le secteur du tourisme du pays, qui représente 7% du PIB national.

Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Batoumi, deuxième ville du pays, sur la côte de la mer Noire.

Un tribunal de Tbilissi a placé en détention provisoire vendredi soir un jeune militant de 19 ans, Zviad Tsetskhladze, arrêté lors des manifestations pour "avoir organisé, dirigé et participé à des violences en groupe".

"La démocratie en Géorgie n'existe plus. L'État de droit a été écrasé", a-t-il déclaré devant le juge.

"Nos actions sont une forme de résistance visant à préserver l'État de droit, à défendre la démocratie et à protéger les droits de chaque individu".

"Neutralise avec succès"

Cette nouvelle mobilisation intervient alors que M. Kobakhidzé a affirmé vendredi avoir "remporté une bataille importante contre le libéralo-fascisme" en Géorgie, terme qu'il emploie pour qualifier ses opposants.

Le parti au pouvoir "n'a plus le pouvoir ou les ressources pour faire face au peuple", a soutenu vendredi à l'AFP le leader du parti d'opposition Lelo, Mamouka Khazaradzé.

Le 14 décembre, un collège de grands électeurs doit élire le nouveau président du pays, issu du camp du Premier ministre, pour remplacer à partir du 29 décembre la pro-occidentale et très critique du gouvernement Salomé Zourabichvili.

Si le chef de l'Etat a des prérogatives limitées, Mme Zourabichvili, une ancienne diplomate française, s'est cependant imposée comme la voix des manifestants au sein des institutions.

Elle a annoncé qu'elle refusait de quitter ses fonctions tant que le gouvernement n'aurait pas organisé de nouvelles législatives.

Outcha, un médecin de 42 ans qui manifeste depuis une semaine, ne s'inquiète pas dans ce contexte de la baisse de la mobilisation des derniers jours.

"Bien sûr qu'on est tous un peu fatigués", dit-il à l'AFP, préférant ne pas donner son nom de famille par crainte de représailles.

"On a besoin d'un peu de repos et puis on y retournera", poursuit-il.

Dirigeants incarcérés

Quelque 300 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Le médiateur géorgien pour les droits de l'homme, Levan Iosseliani, a de son côté accusé la police de "torture".

Le chef du parti d'opposition Akhali, Nika Gvaramia, a notamment été battu lors de son arrestation devant les caméras de télévision.

Vendredi, il a été condamné à 12 jours de prison.

Le dirigeant du groupe d'opposition Géorgie forte, Alexandre Elisachvili, a été placé en détention provisoire pour deux mois.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont dénoncé cette répression, et Washington a menacé d'adopter de nouvelles sanctions.

Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont condamné "fermement" vendredi soir "l'usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques" en Géorgie et dénoncent "le ciblage de l'opposition et des représentants des médias".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale

Publié

le

Vincent Bolloré contrôle Canal+. (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.

"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.

Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.

L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".

Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".

La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.

Hanouna

En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.

L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.

Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.

L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Ne laissez ni les personnes, ni les situations affecter votre mental. Vous détenez les clés des situations, écoutez-vous, entendez-vous !

Les Sujets à la Une

X